• il y a 2 ans
Avec Jacques Baud, ex membre des renseignements stratégique Suisse a participé à des programmes pour l’OTAN en Ukraine entre 2014 et 2017, il a notamment écrit poutine le maître du jeu ? et Opération Z aux éditions Max Milo et Emmanuelle Darles, auteur de « Ne touchez pas à nos enfants. Masque, mesures sanitaires, vaccin Anti Covid 19 : l’impact chez les enfants » aux éditions books on demand

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Transcription
00:00:00 Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:00:02 Le fait du jour.
00:00:04 Qui marche sur la place rouge ?
00:00:08 Non, non, là c'est deux drones, deux drones, au goût étrange, mais lui d'ailleurs,
00:00:13 qui survolent le Kremlin, carrément, en plein cœur de Moscou.
00:00:17 Alors, qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
00:00:20 C'est une attaque sur le Kremlin ? Une attaque de qui ? De la part de qui ?
00:00:24 Ça a provoqué évidemment dans le monde entier, on a vu et vous avez évidemment
00:00:29 entendu parler et vu les images, les quelques images.
00:00:33 Jacques Beau, bonjour.
00:00:35 Bonjour.
00:00:36 Bonjour Jacques Beau, on vous reçoit toujours avec plaisir.
00:00:39 Vous êtes ex-membre des renseignements stratégiques suisses,
00:00:41 vous avez participé à des programmes pour l'OTAN en Ukraine en 2014-2017,
00:00:45 vous avez écrit "Poutine, le maître du jeu" et "Opération Z" aux éditions MaxMilod,
00:00:50 et vous avez un nouveau livre, toujours aux éditions MaxMilod,
00:00:53 qui va paraître "Ukraine entre guerre et paix" le 29 mai prochain.
00:00:57 On en reparlera plus longuement bien sûr Jacques Beau.
00:00:59 Alors pour le moment, c'est quoi cette histoire ?
00:01:02 Parce qu'il y a les trois versions, rapidement.
00:01:05 Oui, ce sont les résistances anti-Poutine, parce qu'il fallait que les drones soient
00:01:09 assez prêts pour qu'on puisse les lancer.
00:01:11 Non, non, non, c'est la Russie qui a organisé ça, pour justifier les futurs
00:01:16 affrontements et attaques massives contre le régime de Zelensky et l'Ukraine.
00:01:21 Et enfin, une attaque ukrainienne, ce qui signifierait quand même que,
00:01:25 disons, si des drones ukrainiens peuvent arriver jusqu'au-dessus de Moscou et du Kremlin,
00:01:32 ça paraît quand même, les défenses russes me paraissent très très très fragiles.
00:01:37 Et d'ailleurs l'Amérique a dit "mais on n'est pas au courant, c'est pas vrai",
00:01:40 Zelensky lui-même a démenti.
00:01:41 Alors, quid, cher Jacques Beau ?
00:01:44 Alors évidemment, comme toujours dans ce genre de situation,
00:01:48 personne n'a la vérité à 100%,
00:01:53 et la vérité est probablement à mi-chemin entre les quelques hypothèses que vous avez évoquées.
00:02:00 Je pense que pour comprendre ce qui s'est passé, il faut tout d'abord savoir
00:02:04 que l'Ukraine a déjà tenté de lancer des drones contre Moscou,
00:02:10 une fois il y a une dizaine de jours d'ailleurs, c'était la dernière fois,
00:02:14 ces drones ont été abattus.
00:02:16 Le drone d'il y a une dizaine de jours était destiné à attaquer une entreprise,
00:02:23 un complexe industriel dans lequel Poutine devait se rendre,
00:02:28 et puis il y a eu plusieurs attaques dans le courant de l'année passée,
00:02:32 aussi avec des drones.
00:02:33 Toutes ont été stoppées par la défense russe.
00:02:39 C'était des drones un peu plus gros que ceux qu'on a vus l'autre jour,
00:02:42 mais ils ont tous été arrêtés.
00:02:45 Donc ça c'est la première chose.
00:02:46 Donc l'Ukraine mène des attaques contre le territoire russe
00:02:50 et contre la population russe, ça on l'a déjà vu,
00:02:54 avec des attaques contre les trains, avec des attaques contre les mêmes...
00:02:57 Mais sans grand effet apparemment jusqu'ici.
00:03:00 Sans grand effet, mais j'y reviens, je reviendrai à ça.
00:03:03 D'accord, d'accord.
00:03:04 La deuxième chose qu'il faut avoir en tête,
00:03:07 c'est cette drôle de guerre qu'on a actuellement en Ukraine,
00:03:13 où on est à cheval entre deux offensives, contre-offensives,
00:03:18 on ne sait pas si c'est les Russes qui vont attaquer,
00:03:20 les Ukrainiens qui vont attaquer, on ne sait pas s'ils vont attaquer,
00:03:23 quand ils vont attaquer, etc.
00:03:25 Et ce que l'on voit, et c'est un élément important
00:03:29 dans l'appréciation de ce qui s'est passé au Kremlin,
00:03:31 c'est que dans les médias américains, pas dans les médias francophones,
00:03:36 parce que malheureusement ceux-là je pense qu'il faut oublier leur capacité.
00:03:42 Vous voulez mettre en parenthèse, vous dites pour le moment, dites-moi.
00:03:46 Mais du côté des Américains, on voit qu'il y a quand même de sérieux doutes
00:03:50 sur les succès d'une offensive ukrainienne,
00:03:56 ou d'une contre-offensive, selon qu'on...
00:03:58 La fameuse contre-offensive du printemps, c'est ça ?
00:04:01 Voilà, exactement.
00:04:02 Qui sera probablement plutôt une de l'été, mais bref.
00:04:06 Toujours est-il que les Américains ont des doutes très sérieux,
00:04:11 et on voit même, pas seulement les officiels,
00:04:15 comme les gens du Pentagone et les gens du Renseignement américain,
00:04:19 mais aussi les médias, les médias britanniques aussi,
00:04:23 ont exprimé des doutes très clairs.
00:04:25 Et alors, à partir de ces doutes, ont émergé, ou a émergé,
00:04:30 une sorte de théorie selon laquelle il fallait faire peur un petit peu
00:04:38 au public russe, de sorte qu'il s'attende à quelque chose d'énorme
00:04:46 avec cette offensive, quels que soient les effets réels,
00:04:51 mais qu'on essaye de faire peur un peu à l'avance.
00:04:54 Et il y a eu cette idée un peu folle qui est apparue,
00:04:57 qu'on a vue dans plusieurs grands journaux américains,
00:05:01 qu'il pourrait se dégager un mouvement de panique
00:05:06 qui pourrait créer une crise politique en Russie.
00:05:11 Vous voulez dire un peu anti-Poutine ou contestation de Poutine ?
00:05:15 Anti-Poutine, anti-gouvernement, anti-Poutine en tout cas.
00:05:19 Et je pense que c'est à la lueur de ce genre de réflexion
00:05:24 qu'il faut regarder cet événement.
00:05:26 Les drones qui ont été utilisés au-dessus du Kremlin
00:05:30 étaient apparemment des drones de très petite taille,
00:05:32 c'est-à-dire des drones avec une autonomie relativement modeste
00:05:36 de quelques kilomètres, ce qui veut dire que
00:05:40 ceux qui ont lancé ces drones ou piloté ces drones
00:05:45 devaient se trouver dans la région de Moscou.
00:05:49 Et oui, c'est ça.
00:05:51 Même dans la ville de Moscou.
00:05:52 À proximité en tout cas, à grande proximité.
00:05:55 À proximité, exactement, et avec la charge explosive,
00:05:58 d'ailleurs les charges explosives qu'il y avait sur ces engins
00:06:01 semblent avoir été extrêmement faibles.
00:06:03 Donc l'idée qu'on ait voulu assassiner Poutine
00:06:07 me semble quand même un peu exagérée.
00:06:09 En revanche, je pense qu'on voulait en faire
00:06:12 une sorte d'événement médiatique plutôt.
00:06:15 Je pense que c'était ça le but de l'opération.
00:06:17 On voulait que ça se voit et que ça se sache.
00:06:21 Oui mais Jacques Bouche, juste un mot de ce point de vue-là.
00:06:24 Premièrement, est-ce qu'il y a quand même des Ukrainiens
00:06:28 qui peuvent être assez à proximité, ou des pro-Ukrainiens,
00:06:31 ou des alliés dans l'opposition peut-être russes,
00:06:35 qui sont assez proches pour pouvoir lancer ces drones ?
00:06:38 Et puis, est-ce que les photos que vous avez vues,
00:06:40 qu'on a vues tous, ça vous paraît en tout cas,
00:06:43 ça ne peut pas être du ressort de la manipulation
00:06:46 ou de la fausse fabrication aujourd'hui qu'on connaît Photoshop ?
00:06:49 Je vous pose la question.
00:06:51 Non, je ne le pense pas parce que les images qu'on a vues,
00:06:54 enfin moi j'ai vu des images sous différents angles,
00:06:57 et il semble bien qu'il y ait eu un événement en tous les cas.
00:07:01 Quant à l'idée que ce soit les Russes qui les fabriquaient
00:07:04 eux-mêmes dans le but de faire un événement sous fausse bannière,
00:07:09 comme on les appelle, sans doute ça n'est pas tellement
00:07:12 dans la politique russe, et on ne voit pas très bien
00:07:14 pourquoi ils l'auraient fait d'ailleurs.
00:07:16 Parce que si c'était comme certains l'ont évoqué
00:07:19 sur certaines radios françaises,
00:07:22 que ce serait agi d'une manière pour la Russie
00:07:26 de trouver une justification pour ensuite...
00:07:28 Oui, attaquer massivement, c'est ça.
00:07:31 Ça semble quand même un peu tiré par les cheveux,
00:07:33 parce que je pense que si les Russes voulaient tirer
00:07:36 sur un bâtiment officiel ou éliminer, je pense qu'ils pourraient le faire,
00:07:40 ils n'auraient pas besoin de trouver une justification de ce type-là.
00:07:44 Au contraire, ce genre d'événement a plutôt tendance
00:07:49 à désécuriser la population moscovite,
00:07:52 et je pense que c'est d'ailleurs un peu le but.
00:07:54 Maintenant, quant à votre question sur les Ukrainiens,
00:07:56 il ne faut pas oublier que pendant des décennies,
00:08:00 la Russie et l'Ukraine, pendant presque un siècle à vrai dire,
00:08:05 la Russie, enfin même pas presque,
00:08:08 oui enfin presque un siècle effectivement,
00:08:10 l'Ukraine est indépendante quand même depuis un certain moment,
00:08:13 mais pendant très longtemps, la Russie et l'Ukraine ont été ensemble,
00:08:17 il y a beaucoup d'Ukrainiens ont leur famille en Russie,
00:08:20 et vice versa, et il y a beaucoup d'Ukrainiens
00:08:23 qui sont en... d'ailleurs c'est un des problèmes
00:08:26 qu'ont les services de sécurité russes,
00:08:29 c'est qu'il y a énormément de gens qui pourraient être des agents potentiels,
00:08:34 qui peuvent avoir des connexions avec le SBU ukrainien,
00:08:39 c'est un peu la même situation qu'on avait en Allemagne de l'Est
00:08:43 durant la guerre froide, vous comprenez ?
00:08:45 Oui, il y a une population ukrainienne en Russie,
00:08:49 voilà, elle est là, effectivement.
00:08:51 Voilà, c'est ça, donc à partir de là, tout est possible,
00:08:55 donc ce ne serait pas du tout surprenant que des Ukrainiens
00:08:59 se trouvant dans la région de Moscou, sympathisant de l'Ukraine,
00:09:04 opposant à la Russie ou à Vladimir Poutine,
00:09:08 aient mené une opération de ce type-là.
00:09:12 Maintenant, le but ce serait, parce que ce qui est intéressant quand même,
00:09:16 c'est quand on regarde des sondages sur ce qui se passe,
00:09:20 enfin concernant cette contre-offensive ukrainienne,
00:09:24 ça c'est amusant de voir qu'en Occident, il y a très peu de gens,
00:09:28 je parle de l'Occident anglo-saxon,
00:09:30 en Occident anglo-saxon, il y a très peu de personnes
00:09:33 qui ont eu de l'espoir vis-à-vis de cette contre-offensive,
00:09:37 et même d'ailleurs en Europe orientale, même en Pologne,
00:09:42 vous avez beaucoup de gens qui ont des doutes sur cette contre-offensive.
00:09:45 Oui, on l'a lu, absolument.
00:09:47 Et en Russie, apparemment, les sondages que j'ai vus,
00:09:51 montrent que les Russes sont sensibles quand même
00:09:54 à ce que pourrait être cette contre-offensive,
00:09:57 et il y a quand même des gens qui, sans être alarmés,
00:10:01 sont inquiètes quand même.
00:10:04 Et par conséquent, l'idée de dire
00:10:07 "on fait des opérations un peu spectaculaires sur le territoire russe
00:10:11 pour désécuriser la population russe
00:10:15 et faire une sorte d'agir sur la population,
00:10:19 une sorte d'opération de communication, si vous voulez,
00:10:23 ou une opération psychologique, littéralement,
00:10:27 ce n'est pas complètement impensable.
00:10:29 Ce qui est peu vraisemblable,
00:10:32 c'est que cette opération conduise à une crise politique.
00:10:36 Ça, je ne pense pas.
00:10:38 J'allais vous poser la question,
00:10:40 est-ce qu'il peut y avoir une montée de la tension,
00:10:43 bien sûr, mondiale, après cela,
00:10:46 ou ça vous paraît quelque chose de, en tout cas, déjà très circonscrit ?
00:10:51 Non. Je pense que d'abord, les Russes n'ont aucun intérêt
00:10:55 à monter cet événement en épingle, si j'ose dire.
00:10:59 D'ailleurs, on voit la réaction du Kremlin,
00:11:01 ils ont essayé de minimiser l'événement,
00:11:05 ce qui indique d'ailleurs qu'ils n'en sont probablement pas les auteurs.
00:11:08 Oui, pardon Jean-Beau, sauf que Medvedev, lui,
00:11:11 il est monté au créneau en disant "on a essayé d'assassiner Poutine".
00:11:15 Bien sûr, ça n'est pas le gouvernement.
00:11:17 Medvedev, ça n'est pas le gouvernement, tout à fait.
00:11:20 Il est un peu...
00:11:22 et on connaît son langage excessif, qu'il a...
00:11:25 Pardon, depuis le début de cette...
00:11:28 de cette offensive, depuis l'année passée,
00:11:31 Medvedev fait partie de ces "faux-cons", comme on dit,
00:11:36 qui ont plutôt tendance à avoir un langage très musclé,
00:11:42 à avoir des réactions très épidermiques.
00:11:46 Et donc, il faut le prendre comme il est.
00:11:50 C'est des gens un peu comme Prigogine,
00:11:52 c'est des gens comme ça, il faut les prendre tels qu'ils sont.
00:11:55 C'est-à-dire des gens qui sont un peu dans leur rôle
00:12:00 avec un côté un peu excessif.
00:12:02 Mais donc vous dites, vous, qu'il n'y aura pas...
00:12:04 on ne peut pas préjuger, mais il n'y a pas monté, en tout cas,
00:12:08 des bruits de bottes plus étendus que ceux qu'ils le sont déjà,
00:12:13 et ils le sont déjà suffisamment, bien sûr.
00:12:16 Non, je ne pense pas.
00:12:17 Je pense que la Russie, de son côté,
00:12:20 va plutôt essayer d'abord de continuer son opération.
00:12:25 La Russie est partagée en ce moment,
00:12:27 je parle du gouvernement, bien sûr,
00:12:29 partagée entre l'idée d'accepter des négociations
00:12:34 si les Ukrainiens le proposent,
00:12:37 ou continuer simplement, froidement la guerre.
00:12:42 Je pense qu'ils ne prendront jamais l'initiative,
00:12:45 je ne dis pas jamais, il ne faut pas dire jamais,
00:12:47 mais ils ne prendront pas l'initiative de négociation.
00:12:50 Je pense qu'il y a une ouverture probable sur ce plan-là.
00:12:56 En tout cas, c'est ce dont on parle.
00:12:57 - Mais quand même, Jacques Bou, pour revenir à la stratégie,
00:13:00 pour revenir au renseignement,
00:13:02 ça pose quand même question.
00:13:04 Moi, la question que je me suis posée, c'est que quand même,
00:13:07 alors population ukrainienne ou pas, proximité ou pas,
00:13:10 et probablement proximité,
00:13:11 je ne vois pas que les Ukrainiens n'ont pas lancé ça,
00:13:13 de Kiev, bien sûr, sur Moscou.
00:13:15 Mais enfin, que le Kremlin imaginez
00:13:18 que ce serait passé de drones sur la Maison-Blanche,
00:13:22 vous allez me dire qu'il y a eu le 11 septembre 2001, d'accord,
00:13:25 enfin, deux drones aujourd'hui, ou trois ou quatre,
00:13:28 sur la Maison-Blanche ou sur l'Elysée,
00:13:30 ça aurait quand même provoqué une certaine émotion.
00:13:33 Et alors, on se dit quand même,
00:13:35 est-ce que Moscou n'est pas protégée quand même ?
00:13:37 Parce que là, il y a eu ce que vous dites,
00:13:39 mais ça aurait pu être d'autres types de drones.
00:13:43 - Effectivement.
00:13:45 Alors, il faut savoir que, comme j'ai dit,
00:13:48 on a affaire à de très petits drones, en l'occurrence.
00:13:51 La défense russe est une défense qui est,
00:13:55 qu'il faut voir comme la défense antiaérienne, je veux dire.
00:13:58 L'antiaérienne russe doit être vue comme un système
00:14:02 avec plusieurs couches, ou une sorte de filet, si vous voulez,
00:14:06 dont les mailles se rétrécissent au fur et à mesure
00:14:09 que vous vous rapprochez d'un objectif potentiel,
00:14:11 disons ça comme ça.
00:14:13 C'est-à-dire qu'un gros objectif, un avion ou un gros drone,
00:14:17 se trouvera arrêté très rapidement
00:14:19 lorsqu'il franchira la frontière ou l'espace aérien russe.
00:14:23 Plus l'appareil est petit, plus les défenses aériennes
00:14:26 l'arrêteront plus tard, pour des raisons très simples.
00:14:29 C'est que vous concentrez vos appareils de défense
00:14:33 sur des objets qui ont des capacités,
00:14:36 qui ont de moins grandes performances, si vous voulez,
00:14:38 et vous les rassemblez le plus près possible d'un objectif.
00:14:44 Alors, évidemment, d'abord, il faut rappeler
00:14:48 que ces deux drones ont été neutralisés.
00:14:53 Oui, bien sûr.
00:14:54 Il faut bien le voir.
00:14:56 Enfin, ils ont survolé le Kremlin, c'est ça mon étonnement.
00:15:01 Mais vous allez me dire, pourquoi pas, ils pourraient le supprimer.
00:15:04 Oui, c'est vrai, moi aussi je suis surpris.
00:15:07 Vous savez, vous parliez de la Maison Blanche,
00:15:09 il y a eu plusieurs cas avec la Maison Blanche, comme ça.
00:15:12 Il y a eu plusieurs cas, la presse n'en a pas beaucoup parlé,
00:15:15 c'était il y a quelques années, il y a eu plusieurs cas,
00:15:17 ils ont dû installer, d'ailleurs, sur le toit de la Maison Blanche,
00:15:21 il y a eu de nouveau, les médias n'en ont pas beaucoup parlé,
00:15:25 mais si vous regardez les photos de la Maison Blanche,
00:15:28 enfin les photos satellites de la Maison Blanche,
00:15:31 vous remarquez qu'il y a eu des très grandes modifications
00:15:33 qui ont été faites ces 15 dernières années,
00:15:37 justement parce qu'ils ont eu de nombreux événements.
00:15:41 D'accord, quelques visites, oui.
00:15:43 Plus c'est petit, plus c'est évidemment difficile d'abord à détecter.
00:15:46 Bien sûr.
00:15:47 Et puis ensuite à intercepter sans que ce soit...
00:15:50 parce que, d'ailleurs, je n'ai pas très bien pu voir
00:15:53 comment ils avaient intercepté ces drones,
00:15:55 ils ont été manifestement interceptés.
00:15:58 Mais la manière dont ils l'ont fait n'est encore pas tout à fait claire pour moi.
00:16:03 En tout cas, c'est vrai que la question se pose,
00:16:05 mais enfin vous répondez bien que,
00:16:07 bon, on n'est pas au seuil de la Troisième Guerre mondiale,
00:16:10 la tension n'est pas montée d'un cran ou de dix crans,
00:16:15 en fait, il y a toute une opération derrière,
00:16:18 on ne le saura pas, on le saura peut-être un jour,
00:16:21 par qui ça a été monté et pourquoi,
00:16:24 mais il est quand même assez étonnant de voir que,
00:16:29 en fait, ça fait partie de tout le jeu actuellement,
00:16:32 y aura-t-il contre-offensive ou pas contre-offensive,
00:16:35 c'est une guerre de mouvements,
00:16:37 et derrière les négociations dont personne ne veut
00:16:40 et dont tout le monde veut, quoi.
00:16:42 En fait, c'est le jeu de poker menteur,
00:16:45 mais à un niveau quand même...
00:16:47 - Oui, c'est effectivement cette drôle de guerre,
00:16:51 on pourrait dire, par analogie avec celle qu'il y avait eue
00:16:53 entre la France et l'Allemagne au début de la Deuxième Guerre mondiale,
00:16:57 où il y a ces incertitudes de part et d'autre,
00:17:00 ce qu'il y a de sûr, c'est que dans cette partie-là,
00:17:04 où l'Ukraine a physiquement beaucoup à perdre,
00:17:08 mais politiquement, les enjeux sont énormes pour elle,
00:17:12 on a évidemment une tentation d'avoir, j'allais dire,
00:17:17 le terrain de la guerre qui se déplace vers la communication,
00:17:21 plutôt, vers le médiatique et sur le terrain politique.
00:17:25 Et c'est ce qu'on voit d'ailleurs actuellement un petit peu,
00:17:28 quand on voit les déclarations de John Kirby, par exemple,
00:17:33 sur les pertes russes à Barmouk,
00:17:37 on est assez sidéré de voir qu'il sort des chiffres
00:17:40 qui sont abracadabrantesques, comme aurait dit Jacques Chirac,
00:17:44 qui n'ont aucun lien avec la réalité.
00:17:47 On voit qu'il y a un sentiment d'utiliser, si vous voulez,
00:17:53 le discours en compensation, si vous voulez,
00:17:58 d'une guerre qui matériellement, ou d'une offensive
00:18:02 qui matériellement a peu de chance de répondre à ses promesses.
00:18:09 - Oui, Jacques Bo, en fait, ce que vous dites,
00:18:11 c'est que pour mieux masquer le réel, on cherche à imposer
00:18:14 une perception du réel qui n'a pas grand chose à voir avec le terrain.
00:18:19 - C'est ça, oui, tout à fait, vous avez très bien résumé la situation.
00:18:22 - Merci Jacques Bo, en tout cas, écoutez, on suivra, on verra un peu,
00:18:26 mais en tout cas, c'est intéressant de voir ce que sont devenus les drones,
00:18:29 quand on pense qu'il y a encore quelques années,
00:18:32 c'était encore des petits machins qui servaient juste à aller explorer.
00:18:36 Et bien voilà, merci encore, et puis on vous recevra, évidemment,
00:18:40 pour la sortie de votre livre "L'Ukraine entre guerre et paix".
00:18:44 - Sud Radio André Bercoff.
00:18:47 Bercoff dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:18:52 - Où va votre argent ?
00:18:54 Alors, Gabriel Attal lance un site "En avoir pour mes impôts".
00:18:59 Ah oui, c'est intéressant, oui, "En avoir pour mon argent", ça m'intéresse.
00:19:02 Et vous aussi, auditeurs résistants de Sud Radio, vous voulez savoir
00:19:06 où il va votre argent ? Eh bien apparemment, voilà, ils ont fait un camembert.
00:19:10 Oui, vous pouvez le consulter, voilà, il est ministre délégué chargé des comptes publics,
00:19:15 Gabriel Attal, donc, et voilà, ils ont fait un site interactif,
00:19:20 questionnaire en ligne, vous pouvez donner votre avis sur le montant et l'utilisation des impôts.
00:19:24 Voilà, il y a une partie libre, vous pouvez donner vos commentaires, etc.
00:19:28 Alors, le problème c'est qu'il y a beaucoup de choses, il regarde, etc.
00:19:32 Mais il y a un oubli, parce qu'on a regardé le camembert, nous ici,
00:19:36 à Sud Radio et à Bercoff dans tous ses états, alors, il y a, voilà,
00:19:41 juste un oubli taille, l'immigration.
00:19:44 Le coût de l'immigration. Il peut être très bien, vous savez, l'immigration,
00:19:47 c'était, paraît-il, une chance pour la France, ça l'est toujours pour certains,
00:19:51 à nos noms, c'est un danger pour l'autre, etc.
00:19:54 Mais où sont passées l'aide médicale d'État ?
00:19:58 Les dépenses pour les mineurs non accompagnés ?
00:20:01 Les prestations familiales ? Les aides sociales ?
00:20:04 Le surcoût par la délinquance ? Les problèmes d'intégration à l'école, etc.
00:20:08 Non, l'immigration, eh bien, je vais vous dire, vous cherchez bien sur le camembert,
00:20:12 vous le regardez, le coût de l'immigration, vous allez savoir,
00:20:14 peut-être que ça marche très très très très bien, eh bien, voilà.
00:20:17 Non, non, on n'en dit rien, voilà. C'est formidable.
00:20:20 Alors, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, on fait le truc classique,
00:20:23 on noie, on noie, on fait la salade, on touille, on touille la salade,
00:20:27 je dirais pas russe, voilà.
00:20:29 Dépenses sociales, on met tout dans le même sac, en même temps,
00:20:32 et puis on ne voit pas, mais dites-nous un tout petit peu, cher Gabriel Attal,
00:20:36 l'immigration, quand même, bon, c'est un vrai problème,
00:20:39 tout le monde le dit, qu'elle soit clandestine, illégale, etc.,
00:20:44 à droite comme à gauche, on admet aujourd'hui le problème,
00:20:47 même les plus, les plus défenseurs du droit d'asile pour tous,
00:20:52 eh bien, le camembert, revoyez-le un tout petit peu, faites un peu ça,
00:20:56 qu'on sache où va notre argent, vraiment, et pour une fois, précisément.
00:21:02 Est-ce trop demander ?
00:21:04 Tout de suite, le face-à-face d'André Bercoff avec Emmanuel Darle pour son livre
00:21:09 "Ne touchez pas à nos enfants, masques, mesures sanitaires, vaccins anti-COVID-19,
00:21:13 l'impact chez les enfants", aux éditions Bouxon Demande,
00:21:17 vous nous appelez au 0826 300 300, tout de suite après les informations,
00:21:20 à tout de suite sur Sud Radio.
00:21:22 - Racin, elle m'emmerde, elle m'emmerde, oui, ça c'était un problème conjugal,
00:21:25 mais il y a d'autres choses, vous savez, ça ne vous peut plus dire,
00:21:28 non, non, non, non, non, non, je veux dire au lieu de dire sur Sud Radio,
00:21:31 faites gaffe, faites gaffe, résistante Sud Radio, quand vous passez dans la rue,
00:21:34 ne dites plus le mot de Cameroun.
00:21:37 Vous savez ce qui s'est passé près de Bernay, près de Bernay,
00:21:40 à Saint-Agnan-de-Cernière ?
00:21:42 Eh bien, un homme de 77 ans avait accroché sur sa maison, sa maison,
00:21:46 une banderole outrageante envers le président de la République.
00:21:49 Oui, alors qu'est-ce qu'il avait accroché ?
00:21:51 Il avait d'abord accroché sur sa propriété, je dis bien pas dans la rue,
00:21:55 sur sa propriété, il avait mis nos éoliennes.
00:21:58 Bon, là ça passe, vous savez ce qu'on en pense.
00:22:01 La seconde était "Macron, on t'emmerde".
00:22:04 Eh bien là, vous savez ce qui s'est passé ?
00:22:06 Eh bien oui, le procureur a donné ordre d'entendre le propriétaire,
00:22:10 je rappelle âgé de 77 ans,
00:22:13 non, non, il n'a pas été appelé passant garde à vue, n'exagérons pas,
00:22:16 mais il a été entendu à la brigade le lendemain,
00:22:19 et il a reçu, tenez-vous bien, une convocation
00:22:22 en vue de suivre un stage de citoyenneté.
00:22:25 Ça veut dire que si aujourd'hui vous dites "Macron, on t'emmerde",
00:22:28 comme on a entendu ça 400 fois dans toutes les manifestations de France et de Navarre,
00:22:32 eh bien vous devrez tous suivre des stages de citoyenneté.
00:22:35 Je rappelle qu'il y a eu des délinquants,
00:22:38 alors eux, de vrai, qui ont tabassé, je n'irai pas violer, etc.,
00:22:42 ils ont aussi suivi des stages de citoyenneté.
00:22:44 C'est très intéressant, c'est très intéressant.
00:22:47 Mais alors dites-moi, dites-moi, dites-moi, dites-moi,
00:22:50 quand dans le Parisien, notre président de la République bien-aimé a dit,
00:22:54 rappelez-vous, j'ai envie d'emmerder les non-vaccinés.
00:22:58 Je les emmerde déjà, mais j'ai envie de les emmerder.
00:23:01 N'aurait-il pas dû suivre un stage de citoyenneté ?
00:23:05 Je sais pas, je me pose la question.
00:23:07 Mais si on en arrive en France, franchement,
00:23:10 on ne peut plus employer le mot le plus populaire de la langue française
00:23:14 sans suivre un stage de citoyenneté et se faire convoquer par la police,
00:23:18 alors ça devient très intéressant.
00:23:20 Kim Jong-un, sauve-nous ! Kim Jong-un, sauve-nous !
00:23:24 L'hymne à la joie, l'hymne à la joie, l'hymne européen, l'hymne européen.
00:23:30 Et vous voyez, aujourd'hui, alors vous savez ce qui se passe au niveau des retraites,
00:23:34 au niveau des soignants, au niveau de la cherté de la vie,
00:23:38 au niveau du coût de la vie, au niveau de la guerre,
00:23:41 je ne dirai pas à nos portes, mais enfin pas si loin que ça.
00:23:44 Eh bien de quoi parlent nos chers députés et nos représentants ?
00:23:48 Eh bien ils veulent, ils ont déposé un projet de loi,
00:23:51 voilà une proposition de loi pour que le drapeau européen
00:23:55 soit désormais obligatoire aux côtés du drapeau français
00:23:58 dans tous les édifices publics.
00:24:00 Eh oui, eh oui, c'est vraiment d'ailleurs, je comprends que c'est l'urgence absolue,
00:24:05 c'est une question de vie ou de mort.
00:24:07 Faut-il mettre le drapeau européen ?
00:24:09 Voilà, eh bien les députés Renaissance voulaient imposer
00:24:13 la présence du drapeau européen sur les mairies.
00:24:15 Ce qu'on peut dire en fait, la loi dit quoi ?
00:24:17 La loi dit que le maire peut faire ce qu'il veut,
00:24:19 s'il a envie de mettre le drapeau européen, il peut,
00:24:21 mais s'il n'a pas envie, il ne le peut pas.
00:24:23 Eh bien voilà ce qu'on veut échanger.
00:24:24 Non, non, non, non, drapeau européen aujourd'hui,
00:24:26 aussi important que le drapeau français,
00:24:28 donc on ne va pas supprimer le drapeau français,
00:24:30 non, non, pas tout de suite, on va attendre un peu.
00:24:32 Les esprits ne sont pas vraiment prêts, mais on verra.
00:24:35 En attendant, eh bien écoutez, la commission des lois,
00:24:39 là voilà, s'est réunie et hier a rejeté,
00:24:43 a rejeté cette proposition de loi.
00:24:45 Mais attention, elle va le présenter le 9 mai,
00:24:48 sachez-le, au liaiseur du Sud Radio, c'est intéressant.
00:24:51 Vous voyez, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:24:53 alors moi je veux bien que des gens ont envie
00:24:55 d'avoir le drapeau européen comme le drapeau français,
00:24:58 mais croyez-vous véritablement que quand le drapeau européen
00:25:01 est incarné aujourd'hui par Madame,
00:25:03 notamment Ursula von der Leyen,
00:25:06 c'est ce qu'on a envie de voir ?
00:25:08 C'est ce qu'on a envie de voir à côté de Bara,
00:25:10 à côté de Marianne, à côté de la Révolution française,
00:25:13 à côté de la République, à côté de tout ça.
00:25:15 Bah écoutez, peut-être qu'on pourrait faire un référendum,
00:25:17 si ça vous paraît aussi important.
00:25:19 Eh bien pour la première fois depuis 2005,
00:25:21 refaites un référendum !
00:25:22 Oh non, non, non, vous rigolez,
00:25:24 on ne va pas replonger dans un référendum.
00:25:26 Non, non, ça n'existe pas.
00:25:27 En attendant, écoutez, la commission des lois
00:25:30 est bravo pour elle, et bravo pour elle, je le dis,
00:25:32 a rejeté, mais on verra, on verra,
00:25:35 ça va peut-être suivre son cours.
00:25:37 En attendant, écoutez, écoutez peut-être la Marseillaise,
00:25:40 c'est pas mal non plus.
00:25:42 Sud Radio Bercoff, dans tous ses états,
00:25:45 le face à face.
00:25:48 Le face à face d'André Bercoff avec Emmanuel Darle
00:25:51 pour son livre "Ne touchez pas à nos enfants,
00:25:53 masques, mesures sanitaires, vaccins anti-Covid-19,
00:25:56 l'impact chez les enfants" aux éditions Books on the Moon.
00:25:59 Bonjour Emmanuel Darle.
00:26:00 Bonjour.
00:26:01 Alors Emmanuel Darle, vous êtes universitaire,
00:26:03 vous êtes enseigneur de cherche au CNRS,
00:26:05 membre du conseil scientifique indépendant.
00:26:07 Et le dit conseil scientifique indépendant,
00:26:09 vous allez nous expliquer ce que c'est,
00:26:11 parce que les autres ne sont pas indépendants.
00:26:13 Mais enfin, vous allez nous expliquer,
00:26:15 vous étiez hier au Parlement européen,
00:26:18 avec toute une délégation.
00:26:20 Pourquoi et qu'est-ce qui s'est passé ?
00:26:22 Alors tout à fait, on était hier avec notamment
00:26:24 Louis Fouché et Vincent Pavan,
00:26:26 qui font partie également du conseil scientifique indépendant,
00:26:29 dans le cadre de l'International Covid Summit,
00:26:32 en fait, qui est un congrès,
00:26:35 dans lequel on évalue des données statistiques,
00:26:38 mais également des protocoles de traitement,
00:26:40 pour rediscuter justement...
00:26:42 - Vous êtes nombreux, c'est international ?
00:26:44 - Oui tout à fait, il y avait notamment Robert Malone,
00:26:47 Ryan Cole,
00:26:49 plusieurs personnes qui ont pris position,
00:26:53 de par leur expertise.
00:26:55 Et donc nous nous sommes adressés
00:26:59 à plusieurs parlementaires européens,
00:27:01 pour montrer différents travaux,
00:27:05 différentes analyses.
00:27:07 Une autre lecture de la lecture, on va dire, officielle.
00:27:09 - Et vous avez été reçus comment ?
00:27:11 - Alors nous avons été...
00:27:13 On a été très bien reçus.
00:27:15 Oui, il n'y a pas eu full de députés, clairement,
00:27:19 mais le peu en tout cas,
00:27:23 le nombre de députés était assez restreint,
00:27:26 ils étaient...
00:27:27 - Combien, une trentaine ?
00:27:28 - Non, même pas.
00:27:30 - Vous avez la petite minorité, c'est encore la...
00:27:32 - Tout à fait.
00:27:33 - Non, non, mais il y en avait en tout cas.
00:27:35 - Tout à fait, il y en avait,
00:27:36 et ils ont été assez ouverts,
00:27:37 et au contraire, ils étaient plutôt positifs,
00:27:39 et assez, on va dire, de notre côté.
00:27:42 - Attentifs, oui.
00:27:43 - Voilà, tout à fait.
00:27:44 - Oui, mais Mme Mourcelin-Van der Leyen
00:27:46 a encore sa puissante majorité,
00:27:47 on est bien d'accord.
00:27:48 - Oui, tout à fait.
00:27:49 - Mais en fait, beaucoup disent d'ailleurs que le Parlement...
00:27:51 On se demande ce que joue,
00:27:52 quel rôle du Parlement européen,
00:27:53 mais c'est une autre affaire.
00:27:55 Et alors, vous, effectivement, vous avez,
00:27:57 vous avez, dès le début de la pandémie,
00:28:01 ou pandémie, appelons-le comme on veut,
00:28:03 vous avez pris position,
00:28:05 et surtout, vous avez écrit un livre,
00:28:07 un livre très passionnant,
00:28:09 d'ailleurs, le titre est très explicite,
00:28:11 "Ne touchez pas à nos enfants".
00:28:13 Et vous dites, dans la prière d'un serré,
00:28:16 "Depuis janvier 2022",
00:28:18 2022, donc un an et demi presque,
00:28:20 "Pas moins de 48 protocoles sanitaires scolaires
00:28:23 se sont succédés,
00:28:24 provoquant mal-être et souffrance
00:28:25 chez les enfants et les adolescents".
00:28:27 Vous avez fait un livre,
00:28:28 donc effectivement, on peut dire, d'ailleurs,
00:28:30 tout le monde s'accorde à dire
00:28:31 qu'on comprend que chez les personnes
00:28:33 de 35 ans, 70 ans ou 80 ans,
00:28:35 il y a des problèmes,
00:28:36 et s'il s'agit de les...
00:28:37 Évidemment, on ne va pas les laisser
00:28:39 sans soins,
00:28:41 et puis, le vaccin, on est pour, on est contre,
00:28:43 c'est un problème, peut-être,
00:28:45 il fait un bon trou,
00:28:48 disons, il corrige certaines choses,
00:28:50 en tout cas, sur les mots les plus...
00:28:53 Mais, la chose, c'est les enfants,
00:28:55 c'est les adolescents.
00:28:57 Et on a bien vu que dès le début, d'ailleurs,
00:28:59 même quand on ne savait pas
00:29:00 quels étaient les effets de transmission,
00:29:02 et de protection,
00:29:04 on a bien vu que l'histoire des enfants
00:29:06 a quand même beaucoup heurté.
00:29:08 Et votre livre est plein de témoignages,
00:29:11 on va en parler tout de suite
00:29:12 après cette petite pause.
00:29:13 Emmanuel Darle, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:29:15 Qu'est-ce que vous avez recueilli ?
00:29:17 Et restez bien avec nous,
00:29:18 on se retrouve tout de suite,
00:29:19 et vous pouvez interpeller Emmanuel Darle
00:29:21 pour son livre "Ne touchez pas à nos enfants,
00:29:23 masques, mesures sanitaires,
00:29:24 vaccins, anti-Covid-19,
00:29:25 l'impact chez les enfants"
00:29:27 au 0826 300 300,
00:29:29 on attend vos appels, 0826 300 300.
00:29:31 A tout de suite sur Sud Radio.
00:29:33 Ici Sud Radio.
00:29:36 Les Français parlent au français.
00:29:41 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:29:44 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:29:47 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:29:50 Il y a une magnifique chanson de Jacques Higelin,
00:29:52 vous la connaissez tous,
00:29:53 on la passe souvent ici à Bercov,
00:29:54 dans tous ses états.
00:29:55 "Alertez les bébés, alertez les bébés".
00:29:58 Et bien vous, vous avez alerté les parents
00:30:00 en disant "Ne touchez pas à nos enfants,
00:30:02 Emmanuel Darle".
00:30:03 Alors, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:30:05 Est-ce qu'on peut, on ne va pas raconter
00:30:06 toute l'histoire, mais sur les enfants,
00:30:08 parce qu'on a dit "Voilà, il faut vacciner
00:30:10 tout le monde, tous vaccinés, tous protégés".
00:30:13 C'est le slogan partout.
00:30:15 Et on se rappelle très bien de la petite fille
00:30:17 qui allait embrasser sa grand-mère.
00:30:19 Et on voyait cette vidéo assez hallucinante,
00:30:22 la grand-mère se retrouvait intubée.
00:30:24 Donc, c'était les petits-enfants
00:30:26 qui empoisonnaient littéralement leurs grands-parents.
00:30:28 Alors, qu'est-ce qui s'est passé vraiment ?
00:30:30 L'impact ?
00:30:31 - Alors, ce qui s'est passé, c'est que,
00:30:33 dès le début, en fait, on a terrorisé les parents
00:30:36 en leur faisant croire que leurs enfants,
00:30:38 en fait, étaient un potentiel danger
00:30:40 pour eux-mêmes.
00:30:42 On les a surnommés des "super spreaders".
00:30:46 - Vous voulez dire "transmetteurs du virus",
00:30:50 du coronavirus.
00:30:51 - Tout à fait, et à ce titre, en fait,
00:30:53 on a commencé à les masquer.
00:30:55 On a confiné la population au niveau général.
00:30:59 Mais, et puis, on a parlé, après,
00:31:02 en tout cas, il y a eu 50% des 12-17 ans
00:31:05 qui ont été injectés.
00:31:07 - Mais ce sont des chiffres précis,
00:31:08 parce qu'on vous dira, je ne veux pas faire l'avocat,
00:31:11 il ne s'agit pas de Provax ou Antivax,
00:31:13 mais on vous dit "oui, mais enfin,
00:31:14 c'est une minorité infime par rapport
00:31:16 aux milliards de gens qui se sont fait injectés,
00:31:19 vaccinés et qui n'ont pas de problème".
00:31:21 - Alors, au niveau des chiffres,
00:31:24 on a des données assez précises.
00:31:25 Si on veut comparer le bénéfice,
00:31:28 le soi-disant bénéfice,
00:31:29 par rapport à la maladie elle-même,
00:31:32 on voit que sur la période,
00:31:34 sur la même période,
00:31:35 qui couvre, on va dire, 2021-2022,
00:31:38 on a 324 hospitalisations d'adolescents
00:31:43 âgés de 10 à 19 ans.
00:31:45 A contrario, dans les données brutes de la NSM,
00:31:48 on a 892 cas graves.
00:31:50 On voit très bien qu'il n'y a aucun bénéfice
00:31:53 à vacciner des personnes
00:31:55 qui ne sont pas touchées par une épidémie,
00:31:57 mais aussi et surtout,
00:31:58 à leur insuffler un sentiment de terreur,
00:32:01 puisqu'on connaît aujourd'hui les conséquences.
00:32:03 On a une augmentation de quasiment 300%
00:32:05 de gestes suicidaires
00:32:07 chez les adolescents âgés de moins de 15 ans.
00:32:10 Le niveau de saturation des hôpitaux pédiatriques
00:32:15 en termes de tout ce qui porte sur la santé psychique
00:32:19 est toujours en augmentation.
00:32:22 Il y a eu une enquête qui a été menée
00:32:26 par Santé publique France.
00:32:29 On aura les résultats en juin.
00:32:32 Tout à fait.
00:32:33 Mais en fait, on a passé un petit peu sous silence
00:32:35 la détresse de tous les enfants
00:32:38 à qui on a masqué,
00:32:39 à qui on a refusé finalement,
00:32:42 qu'on a isolé.
00:32:44 Les enfants ont besoin de voir le visage,
00:32:47 ont besoin de voir la bouche s'exprimer,
00:32:49 ont besoin de voir...
00:32:50 Effectivement, c'est une structuration aussi
00:32:53 pour les enfants au départ.
00:32:54 Tout à fait.
00:32:55 Et puis un enfant a aussi besoin de repères.
00:32:57 Quand on change leur quotidien
00:33:00 avec des protocoles sanitaires
00:33:02 tous les 15 jours,
00:33:03 comme ça a été fait,
00:33:05 c'est pas possible.
00:33:07 On a quand même affaire à des enfants jeunes,
00:33:10 des enfants de 6 ans.
00:33:11 C'est pas un adolescent de 18 ans.
00:33:14 Et d'ailleurs, vous avez recueilli,
00:33:17 d'ailleurs votre livre est passionnant
00:33:19 de ce point de vue-là, je le recommande,
00:33:20 vous avez énormément de témoignages
00:33:22 de parents, de parents très divers.
00:33:24 Et au fond, qu'est-ce qui ressort ?
00:33:26 Parce qu'on ne peut pas évidemment les citer tous.
00:33:28 Mais qu'est-ce qui ressort ?
00:33:29 On va parler aussi des chiffres, Emmanuel.
00:33:31 Mais qu'est-ce qui ressort de ces témoignages ?
00:33:35 Ce qui ressort, c'est avant tout
00:33:37 une très grande souffrance
00:33:38 qui a été causée par ces protocoles sanitaires.
00:33:41 Donc la souffrance des parents
00:33:43 et également bien sûr la souffrance de leur enfant.
00:33:46 On a eu, à titre d'exemple,
00:33:48 le cas d'une petite fille de 6 ans
00:33:52 qui a dû se nourrir pendant 2 mois à la paille
00:33:56 puisqu'elle a développé en fait une mycose
00:33:58 au niveau de la bouche, due au masque.
00:34:00 Due au masque, oui.
00:34:01 2 mois, se nourrir à la paille.
00:34:03 Moi-même, mon fils est tombé dans le mutisme
00:34:05 pendant une semaine après qu'on lui ait demandé
00:34:08 de remettre son masque après chaque bouchée à la cantine.
00:34:10 Bon, vous venez de dire, il prenait une bouchée,
00:34:12 on lui disait "remets le masque".
00:34:13 Tout à fait.
00:34:14 L'enfant de Roxane Chaffey,
00:34:18 qui est la fondatrice des Maman Louvre,
00:34:21 son enfant avait des 3 jetons pour respirer par jour.
00:34:28 C'est d'une violence inqualifiable.
00:34:30 Attendez, 3 jetons pour respirer ?
00:34:32 Tout à fait, on a donné des jetons à son fils.
00:34:34 Chaque élève avait 3 jetons
00:34:36 pour pouvoir prendre une bouffée d'oxygène
00:34:39 en abaissant un petit peu son masque, tout à fait.
00:34:42 On en est arrivé à ce stade quand même.
00:34:45 Et dans le déni général finalement des problèmes
00:34:49 qui ont été posés,
00:34:51 dans le déni de Jean-Michel Blanquer,
00:34:54 dans le déni après de l'ensemble des syndicats,
00:34:56 même de l'éducation nationale,
00:34:58 dans le déni de beaucoup de parents aussi.
00:35:01 Puisque finalement, on a eu affaire aussi
00:35:04 à des parents qui étaient véritablement terrorisés,
00:35:07 même après l'obligation du port du masque
00:35:11 dans le milieu scolaire.
00:35:13 Il y a eu des parents qui ont continué à masquer leur enfant
00:35:15 parce qu'ils avaient peur.
00:35:17 Tout ça, on ne connaît pas encore les répercussions
00:35:20 sur le moyen et long terme.
00:35:22 En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'elles vont arriver.
00:35:24 En fait, il y a eu un management par la peur,
00:35:26 un gouvernement par la peur, sinon par le chaos.
00:35:29 C'est ça.
00:35:30 Mais effectivement, vous dites,
00:35:32 je voudrais que vous nous donniez d'autres exemples
00:35:34 ou témoignages, parce qu'en fait,
00:35:36 on a dit aux gens, très bien, confinés aujourd'hui.
00:35:39 D'ailleurs, ceux-mêmes qui ont organisé le confinement,
00:35:41 disons, se demandent si c'était utile ou pas.
00:35:44 Et ils posent la question de l'inutilité.
00:35:47 On l'a vu, d'ailleurs, c'est mondial.
00:35:49 Ce n'est pas seulement français.
00:35:51 Mais ce côté des enfants que vous, vous dites,
00:35:54 justement, l'impact.
00:35:56 L'impact, c'est-à-dire que, pensez qu'il y a,
00:35:58 je ne dirais pas, allons pas jusqu'à la génération sacrifiée,
00:36:01 mais quelque chose a vraiment
00:36:04 impacté de façon extrêmement forte
00:36:06 chez les jeunes, les enfants, etc.
00:36:09 - Alors, tout à fait.
00:36:10 Alors déjà, d'un point de vue scolaire,
00:36:12 l'ensemble du monde enseignant
00:36:15 s'accorde à dire que les enfants,
00:36:17 tous cycles confondus, ont perdu un an
00:36:20 au niveau de leur apprentissage.
00:36:22 Mais après, plus précisément,
00:36:25 au niveau de l'impact,
00:36:27 nous, on a eu, alors je parle, on va dire,
00:36:29 dans les collectifs unis d'Enfance et Liberté,
00:36:31 que je suis de près, les Maman Louvre,
00:36:34 on a des témoignages très forts,
00:36:36 par exemple, d'enfants qui étaient
00:36:38 soit autistes,
00:36:40 ou qui avaient même des problèmes respiratoires,
00:36:42 de l'asthme, à qui on a obligé
00:36:45 de porter un masque, en leur disant
00:36:47 "si votre enfant ne porte pas le masque,
00:36:49 il sera tout seul au fond de la cour de récréation,
00:36:52 il passera sa récré tout seul,
00:36:55 il sera au fond de la classe".
00:36:57 - On a dit ça, vous avez des témoignages précis là-dessus.
00:36:59 - Tout à fait, tout à fait.
00:37:00 Et il y a eu même,
00:37:01 il y a eu à un moment donné,
00:37:03 un grand recours au Conseil d'Etat,
00:37:06 à peu près plus de 1000 par an,
00:37:08 il y a eu deux recours, spécifiquement.
00:37:12 Les deux ont été classés, on va dire, sans suite.
00:37:15 Nous, on voulait, on a juste demandé
00:37:17 une étude d'impact.
00:37:19 Le Conseil d'Etat nous a dit
00:37:20 "vous ne pouvez pas demander une étude d'impact".
00:37:22 - Mais pourquoi ?
00:37:24 Quelles raisons ont-ils invoquées ?
00:37:25 - Aucune, que c'était comme ça,
00:37:28 et qu'on devait l'accepter.
00:37:30 - Et vous avez dit "il n'y a rien à voir".
00:37:31 - Tout à fait.
00:37:32 - On va en reparler tout de suite,
00:37:34 on va continuer avec vous Emmanuel Darle,
00:37:36 après cette petite pause.
00:37:38 A tout de suite.
00:37:39 - Et oui, c'est tout à fait normal.
00:37:54 Écoutez, tout le monde a peur de mourir,
00:37:56 tout le monde a peur quand on leur dit
00:37:58 "c'est fini, si vous ne faites pas ça,
00:38:00 eh bien, il va vous arriver des choses terribles".
00:38:04 Et je le dis, je le redis encore,
00:38:06 qu'à un moment donné, je parle d'il y a deux ans,
00:38:08 on aurait dit aux Français, comme ailleurs,
00:38:10 "vous allez circuler à cloche-pied avec une petite plume quelque part".
00:38:14 Eh bien, je suis sûr que trois quarts de la population
00:38:16 auraient circulé à cloche-pied avec une plume quelque part.
00:38:19 C'est normal, on a peur.
00:38:20 Alors Emmanuel Darle, vous,
00:38:22 vous parlez de ce qui s'est passé aussi avec les enfants.
00:38:25 L'impact sur les enfants,
00:38:26 et très vite, on a dit "mais attendez,
00:38:28 la possibilité pour les enfants,
00:38:31 soit de recevoir, soit d'être contaminés,
00:38:34 soit de contaminer, est proche de 0,00003%.
00:38:40 On n'a pas tenu compte,
00:38:41 tous vaccinés, tous protégés.
00:38:43 Au fond, comment les gens ont vécu
00:38:46 cette évolution de ce qui se passait jour après jour,
00:38:50 en 2020, 2021, etc. ?
00:38:54 Alors, ce qu'on voit dans les chiffres,
00:38:57 parce que je m'en tiens un peu aux chiffres,
00:39:00 clairement, c'est que d'une part,
00:39:03 cette épidémie, elle est très très contestée, finalement.
00:39:06 Ce qu'on peut observer depuis les données de mortalité,
00:39:09 de Santé publique France,
00:39:11 mais également au niveau international,
00:39:13 ce qu'il y a les données sur Warding Data,
00:39:16 ou d'autres bases,
00:39:18 c'est que finalement, cette épidémie,
00:39:20 elle a touché principalement les personnes de plus de 90 ans.
00:39:22 - 90 ans, vous dites ?
00:39:24 - Tout à fait.
00:39:25 Bien loin du système éducatif.
00:39:27 La surmortalité,
00:39:29 elle est présente chez les personnes de plus de 65 ans,
00:39:33 avec un pic autour de 80-85 ans.
00:39:36 - Surtout que l'espérance de vie est de 84 ans,
00:39:38 ce qui est déjà...
00:39:39 - Tout à fait.
00:39:40 En fait, c'était surtout des personnes
00:39:41 qui étaient finalement en état d'extrême fragilité.
00:39:45 À cela s'ajoute le protocole Rivotril,
00:39:49 que Pierre Chaillot a largement dénoncé.
00:39:51 - C'est ça.
00:39:52 En fait, c'est la surmortalité,
00:39:53 dans les années précédentes,
00:39:55 le Covid, c'était ça.
00:39:57 On mourrait de grippe 15 000 personnes par an en France,
00:40:00 grosso modo.
00:40:01 - Tout à fait.
00:40:02 On n'a pas masqué,
00:40:03 on n'a pas vacciné les enfants
00:40:05 avec le vaccin anti-grippe, par exemple.
00:40:07 On n'a jamais imposé quoi que ce soit
00:40:11 aux personnes qui n'étaient pas fragiles.
00:40:13 Il faut respecter la liberté.
00:40:17 On peut se vacciner si on en a envie,
00:40:20 mais il ne faut pas contraindre, bien sûr,
00:40:22 et encore moins des enfants,
00:40:24 ou les terroriser, manipuler leurs parents
00:40:26 pour leur faire accepter l'inacceptable.
00:40:28 Puisque derrière, il y a aussi beaucoup
00:40:30 une manipulation mentale,
00:40:31 une manipulation psychique,
00:40:34 à travers des processus pervers.
00:40:37 Ariane Billerand en a beaucoup parlé.
00:40:39 - Comme par exemple ?
00:40:40 Donnez quelques exemples de manipulations psychiques.
00:40:43 - Tout simplement, quand vous, par exemple,
00:40:45 quand vous arrivez tous les soirs à 19h
00:40:47 pour faire un macabre décompte,
00:40:51 vous insufflez une terreur chez les gens,
00:40:55 vous les conditionnez,
00:40:57 et après, du coup, ils ont peur un petit peu de tout,
00:41:00 ils se mettent dans la tête
00:41:01 que c'est un virus extrêmement mortel,
00:41:03 et qui plus est quand vous manipulez les chiffres,
00:41:06 parce que les chiffres ont été manipulés frauduleusement.
00:41:08 - Il faut juste un mot à Emmanuel Darle.
00:41:11 On a peut-être confondu les morts du Covid
00:41:14 et les morts avec le Covid.
00:41:16 - Il y avait d'autres mortalités,
00:41:18 d'autres causes de mortalité.
00:41:19 - Tout à fait, et c'est d'ailleurs pour ça
00:41:21 que Santé publique France refuse l'accès aux données
00:41:25 des mortalités par cause de décès.
00:41:28 - Oui, on voulait comparer les décès et les vaccinations,
00:41:32 ce qu'a demandé Laurent Toubianna, Pierre Chaillot et autres,
00:41:35 ils ne les ont jamais eues.
00:41:36 Secret défense.
00:41:37 - Tout à fait, et ça aurait été d'être donnée intéressante
00:41:41 même depuis le départ,
00:41:42 pour voir ce qui se passe un petit peu
00:41:44 au niveau de la mortalité en France.
00:41:46 Mais on nous refuse l'accès à ces bases.
00:41:49 On a réussi, non, à se procurer avec Vincent Pavan,
00:41:52 les données brutes de la NSM.
00:41:54 - Emmanuel Darle, de ce point de vue-là,
00:41:56 je me refais le...
00:41:57 Mais c'est vrai, il y a quand même, il faut le dire,
00:42:00 ou alors vous allez me dire ça va avoir un peu plus tard,
00:42:02 mais il y a eu quand même, encore une fois,
00:42:03 plusieurs milliards de personnes qui se sont faites vacciner
00:42:05 qui ne sont pas mortes.
00:42:06 - Bien sûr, mais...
00:42:07 - Qui ne sont pas atteintes.
00:42:09 - Bien sûr, mais l'affaire du Mégator,
00:42:11 c'est entre 1600 et 2100 décès.
00:42:13 Aujourd'hui, dans les données brutes de la NSM,
00:42:16 on en est à plus de 2800.
00:42:17 - Oui.
00:42:18 Le Mégator, c'est, oui,
00:42:19 c'est ce fameux scandale qu'il y a eu.
00:42:22 Euh...
00:42:23 Effectivement, et qu'il n'est pas terminé.
00:42:26 Mais vous, vous dites en fait, au fond,
00:42:29 ce que vous voulez aujourd'hui,
00:42:31 c'est, avec le Conseil scientifique indépendant,
00:42:34 c'est de rétablir une certaine...
00:42:37 Enfin, de rétablir une certaine vérité,
00:42:39 et de dire, est-ce qu'on va continuer comme ça,
00:42:42 parce qu'on annonce d'autres pandémies,
00:42:44 enfin, certains annoncent d'autres pandémies,
00:42:46 d'autres...
00:42:48 Est-ce que, au fond,
00:42:50 aujourd'hui, vous dites,
00:42:51 arrêtez, non pas le délire,
00:42:53 mais dites les choses comme elles sont,
00:42:55 donnez les vrais chiffres,
00:42:57 donnez les vraies données, c'est ça ?
00:42:59 - Tout à fait, on a besoin de transparence.
00:43:01 On a besoin de transparence au niveau national,
00:43:03 mais également au niveau européen.
00:43:05 Au niveau international, même.
00:43:07 On a besoin de pouvoir
00:43:09 faire analyser les données brutes,
00:43:12 les données brutes officielles,
00:43:15 par des enseignants-chercheurs,
00:43:19 comme nous sommes avec Vincent,
00:43:21 indépendants et neutres,
00:43:23 sans aucun conflit d'intérêts.
00:43:25 - Voilà, je vais vous parler de cela,
00:43:26 les conflits d'intérêts, oui.
00:43:27 Est-ce que, à votre avis,
00:43:29 c'est ce qui a joué aussi, je dirais,
00:43:31 enfin, soyons clairs, Big Pharma,
00:43:33 et l'argent de Big Pharma,
00:43:35 et on sait que ça sort par centaines de milliards,
00:43:37 ça a joué un rôle non négligeable, à votre avis ?
00:43:40 - Alors,
00:43:42 nous n'avons pas de certitude à ce niveau-là,
00:43:45 mais effectivement, on pense quand même,
00:43:47 il faut quand même se rappeler que
00:43:49 les 400 000 morts annoncées par Emmanuel Macron,
00:43:51 au départ, c'était suite à une simulation
00:43:53 de Niels Ferguson,
00:43:55 qui est donc un chercheur de...
00:43:57 - Le modélisateur, c'est ça ?
00:43:58 - Tout à fait, et qui est financé par Bill Gates,
00:44:00 qui a reçu 2,4 millions d'euros...
00:44:03 - Oui, mais on peut être financé par Bill Gates,
00:44:05 et n'être pas un type complètement corrompu,
00:44:08 mais enfin bon...
00:44:09 - Tout à fait, mais c'est quand même Bill Gates
00:44:10 qui tient une bonne partie des rênes à l'OMS aussi,
00:44:12 on le retrouve dans pas mal d'endroits assez...
00:44:16 - Et alors, à votre avis, ça,
00:44:18 oui, c'est vrai que les 400 000 morts,
00:44:20 il a dit ça à Trump, il a dit ça à tout le monde,
00:44:22 Ferguson, il a fait la tournée des popotes
00:44:24 en disant "ça y est, le monde est en train de mourir",
00:44:27 enfin, ou presque,
00:44:29 et vous voulez quoi aujourd'hui ?
00:44:31 En fait, Emmanuel Larrevou, le conseiller,
00:44:33 en fait, tous les gens qui se battent,
00:44:35 les personnes qui se battent,
00:44:36 que ce soit médecins, chercheurs, soignants et citoyens,
00:44:39 vous voulez quoi ?
00:44:41 Vous voulez en fait que tout soit mis sur la table, c'est ça ?
00:44:44 - Tout à fait, nous, ce qu'on réclame depuis plus de deux ans,
00:44:47 c'est un vrai débat public,
00:44:50 notamment avec les personnes qui ont pris des décisions,
00:44:55 que ce soit des parlementaires,
00:44:58 ou même des chercheurs, par exemple, de l'Institut Pasteur,
00:45:02 notamment avec Simon Cochemez, à titre d'exemple.
00:45:06 Nous, ce qu'on veut, c'est débattre,
00:45:08 ce qu'on veut, c'est pouvoir confronter les idées,
00:45:10 la science se construit dans le débat,
00:45:12 et donc nous demandons également
00:45:16 plus de transparence, de reproductibilité,
00:45:19 que les conflits d'intérêts, s'il y en a,
00:45:24 qu'ils doivent être mis sur la table
00:45:26 et communiqués en amont,
00:45:28 et pas découvrir, comme par exemple,
00:45:31 qu'on a pu découvrir que Karine Lacombe
00:45:35 avait des conflits d'intérêts avec Guy Lede, etc.
00:45:38 - Guy Lede, oui, le fable-rême des civils.
00:45:41 - Tout à fait, d'autres joyeusetés,
00:45:43 et ça, c'est pas normal dans une démocratie,
00:45:46 où justement, on doit s'assurer
00:45:48 que le principe de neutralité et d'indépendance
00:45:51 soit bien respecté.
00:45:53 - Et bien, effectivement,
00:45:56 on va voir si ce sera suivi,
00:45:58 ça, on le saura très très vite,
00:46:00 et je crois que beaucoup d'auditeurs
00:46:02 ont envie de vous interroger aussi,
00:46:05 Emmanuel Darne fait l'humeur sur ce problème
00:46:07 qui nous a tous, tous, tous traumatisés,
00:46:10 il faut le dire, pendant 2 ans, 3 ans,
00:46:12 et c'est pas fini.
00:46:14 - Oui, vous avez la parole sur Sud Radio 0826-300-300
00:46:17 pour interpeller Emmanuel Darne,
00:46:19 et on l'accueille, Emmanuel de Pessac.
00:46:21 Bonjour Emmanuel. - Bonjour Emmanuel.
00:46:23 - Bonjour André, bonjour Emmanuel, du coup.
00:46:25 - Oui. - Joli prénom.
00:46:27 Moi je suis, je me permets de vous appeler,
00:46:29 merci de me donner la parole,
00:46:31 moi je suis effaré sur l'attaque sur les enfants,
00:46:33 que ce soit sanitaire ou que ce soit psychologique,
00:46:36 j'en veux un peu aux parents
00:46:38 qui ne se révoltent pas suffisamment,
00:46:40 moi quand je vois tout ce qui s'est passé,
00:46:43 évidemment, pendant ce que vous décrivez,
00:46:45 et merci pour votre combat,
00:46:47 je vois aussi les drag queens qui font des incursions
00:46:49 dans les écoles,
00:46:51 ils n'ont absolument rien à faire dans une école,
00:46:53 et on ne peut pas nous traiter d'homophobie,
00:46:55 un des copains de mon père c'était Michou,
00:46:57 il est devenu moi-même,
00:46:59 et lui c'est quelqu'un d'adorable,
00:47:01 il n'y a pas de police des braguettes,
00:47:03 la chose est différente.
00:47:05 Je trouve que c'est une, vous savez,
00:47:07 peut-être que ces propos vont hérisser le poil de beaucoup,
00:47:10 mais toutes les dictatures ou démocratures
00:47:12 ont mis la main sur les enfants le plus tôt possible,
00:47:14 parce que ce sont des gens qui sont maléables,
00:47:16 ce sont des gens qui sont effectivement
00:47:18 en pleine construction,
00:47:20 et on autorise des choses aujourd'hui
00:47:22 qui étaient sous le coup de la loi il y a quelques années,
00:47:24 moi ça me rend dingue,
00:47:26 j'ai des enfants qui sont grands maintenant,
00:47:28 parce que j'ai une cinquantaine d'années,
00:47:30 et je ne suis, pour vous dire,
00:47:32 je ne suis même plus en envie, pour l'instant,
00:47:34 évidemment j'en ai envie,
00:47:36 qu'ils aient des petits enfants aujourd'hui.
00:47:38 Parce que quand je vois comment
00:47:40 ils seront à l'école,
00:47:42 ce qu'on leur apprendra,
00:47:44 on va leur apprendre à changer de sexe,
00:47:46 mais ils ne sauront ni compter, ni lire, ni écrire,
00:47:48 ça me rend fou,
00:47:50 et ce qui me rend fou c'est l'inertie aussi derrière,
00:47:52 et je vous remercie de votre combat,
00:47:54 et à vous André,
00:47:56 et aussi à Marie-Estelle Dupont,
00:47:58 et à tous ceux qui se...
00:48:00 On est dans l'inversion des valeurs en fait,
00:48:02 les anciens doivent défendre les jeunes,
00:48:04 et aujourd'hui on a les anciens qui veulent sacrifier les jeunes
00:48:06 pour leur confort, et ça, ça me rend fou,
00:48:08 et je finirai juste sur une citation,
00:48:10 et je ne vous embête pas, vous me connaissez de temps en temps,
00:48:12 vous m'avez au téléphone de temps en temps,
00:48:14 - Non, vous ne nous embêtez jamais, au contraire.
00:48:16 - Il n'y a point de plus cruelle tyrannie
00:48:18 que celle que l'on exerce à l'ombre des lois,
00:48:20 et avec les couleurs de la justice,
00:48:22 et plein de dents à tous les niveaux,
00:48:24 et moi ça me rend fou, et en tout cas, merci de m'avoir donné la parole,
00:48:26 et merci pour votre combat, continuez.
00:48:28 - Merci, alors Emmanuel Darle justement,
00:48:30 voilà, voilà,
00:48:32 Emmanuel, Emmanuel qui se dit,
00:48:34 mais qu'est-ce qui se passe
00:48:36 à la niveau, parce que c'est vrai qu'on a l'impression
00:48:38 qu'il y a une espèce de, quoi, de mise en condition,
00:48:40 de, de,
00:48:42 je ne dis pas, on ne va pas parler de dictature,
00:48:44 mais enfin, on a l'impression qu'on veut vraiment
00:48:46 normaliser, vous savez la Tchécoslovaque quoi,
00:48:48 normalisation, ça s'appelle.
00:48:50 - Alors, c'est plus,
00:48:52 je pense, qu'une normalisation,
00:48:54 il y a une sexualisation aujourd'hui
00:48:56 des enfants, dans les écoles,
00:48:58 on fait intervenir des drag queens,
00:49:00 etc., des personnes qui
00:49:02 relèvent plutôt de la société du spectacle,
00:49:04 c'est la société du spectacle.
00:49:06 - Oui, c'est du show business.
00:49:08 - Et notamment, hier, on a été assez interpellé,
00:49:10 puisque Vincent, en fait,
00:49:12 donc il y avait une exposition de photos au Parlement européen,
00:49:14 et on est tombé,
00:49:16 Vincent, en fait, est tombé sur une photo à caractère
00:49:18 pornographique.
00:49:20 Donc, des hommes, vraiment, nus,
00:49:22 avec, on voyait tout,
00:49:24 donc, en sachant que le Parlement
00:49:26 européen est visité aussi par des
00:49:28 enfants, donc c'est,
00:49:30 on se demande, finalement,
00:49:32 pourquoi on, voilà,
00:49:34 on injecte autant
00:49:36 de sexualité dans notre
00:49:38 quotidien, je repense
00:49:40 également aux propos, voilà,
00:49:42 de Bruno Lomère, dans
00:49:44 son soi-disant ouvrage,
00:49:46 - Ça c'est un petit peu à côté, je sais bien,
00:49:48 mais il y a cette volonté,
00:49:50 quelque part, de... - Non, mais le côté "choisir son sexe
00:49:52 à 7 ans", etc., etc., enfin...
00:49:54 - De toute façon, c'est abominable,
00:49:56 un enfant se construit,
00:49:58 pour sa construction, il a besoin de repères,
00:50:00 il a, bien sûr,
00:50:02 il va se poser des questions,
00:50:04 on s'en va tous se poser à un certain âge,
00:50:06 mais il y a le temps pour ça. Ce qu'il faut,
00:50:08 c'est d'abord privilégier les apprentissages,
00:50:10 privilégier... - Vous pensez qu'Emmanuel,
00:50:12 ça a été un peu, je dirais pas,
00:50:14 il lit la sexualisation
00:50:16 avec ce qui s'est passé avec le Covid,
00:50:18 et c'est pas complètement, effectivement...
00:50:20 - Non, non, ça va de toute façon dans la
00:50:22 continuité, puisque de toute façon,
00:50:24 c'est l'ère du transhumanisme,
00:50:26 tout est
00:50:28 relatif pour aller,
00:50:30 en tout cas, tout est aligné pour aller vers ça,
00:50:32 et...
00:50:34 - Oui, c'est intéressant,
00:50:36 il y a aussi les injections, mais il y a aussi
00:50:38 les implants, on pense aux implants,
00:50:40 bientôt, pour l'homme augmenté, ou l'être
00:50:42 humain augmenté. Lucien ?
00:50:44 - Vous avez la parole sur Sud Radio, 0826-300-300,
00:50:47 on se retrouve tout de suite, on ira à
00:50:49 Saint-Giron, chez Marthe, à tout de suite sur
00:50:51 Sud Radio, 0826-300-300.
00:50:53 - Ici Sud Radio,
00:50:55 les Français parlent au français,
00:50:59 je n'aime pas la blanquette de veau,
00:51:03 je n'aime pas la blanquette de veau.
00:51:06 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:51:08 - Vous êtes bien sur Sud Radio,
00:51:10 dans le face-à-face d'André Bercov,
00:51:12 et vous avez la parole au 0826-300-300,
00:51:15 on va à Saint-Giron, avec Marthe,
00:51:17 bonjour Marthe. - Bonjour Marthe.
00:51:19 - Bonjour. - Bonjour.
00:51:21 - Bonjour. Moi je vous appelle en fait
00:51:23 parce que...
00:51:25 depuis le début,
00:51:27 j'essaie d'éveiller les consciences,
00:51:29 de réveiller les gens,
00:51:31 donc, je suis un peu isolée,
00:51:33 parce que les gens, ça passe pas
00:51:35 sur BFM, donc automatiquement,
00:51:37 ils te croient pas, tu sais, pas un médecin,
00:51:39 ils te croient pas, donc moi, mon fils,
00:51:41 devait rentrer dans un lycée professionnel
00:51:44 à une demi-heure du domicile,
00:51:47 et comme je devais prendre le car,
00:51:49 moi j'ai dit le masque dans le car,
00:51:51 le masque à l'école, le masque partout,
00:51:53 j'ai dit non, je voulais pas qu'il soit...
00:51:55 - Il a quel âge votre fils ?
00:51:57 - Maintenant il a 18 ans, parce que c'était
00:51:59 il y a 15 ans à l'époque. - D'accord.
00:52:01 - Et donc bon, j'ai été appelée,
00:52:03 parce qu'on me demandait ce que devenait mon fils,
00:52:05 bon moi je me dis, je l'ai inscrit,
00:52:07 je me dis qu'il allait rentrer,
00:52:09 mais bon, je l'ai jamais voulu,
00:52:11 qu'il retourne à l'école, parce qu'en plus,
00:52:13 entre eux, les enfants, bébé, soeur, ils se parlent,
00:52:15 donc il aurait été influencé pour aussi
00:52:17 la piqureuse, et ça,
00:52:19 chez moi, c'est... bon, eux,
00:52:21 ils sont pas trop réveillés, ils ont toujours été
00:52:23 tous contre moi, mais je suis quand même
00:52:25 arrivé à ce que personne n'a fait chier.
00:52:27 - Ouais. - Et du coup,
00:52:29 et puis bon, comme je suis artisan,
00:52:31 évidemment j'ai eu la chance de pas être confinée,
00:52:33 j'ai eu la chance de faire ce que je voulais,
00:52:35 donc, et de parler
00:52:37 beaucoup, j'ai beaucoup essayé de réveiller
00:52:39 beaucoup de gens, et maintenant
00:52:41 on passe à l'éveil, parce que bon, là, maintenant,
00:52:43 ils essayent de gouverner par la peur,
00:52:45 mais après,
00:52:47 ils sont... on sait très bien que
00:52:49 y a un combat, et que
00:52:51 voilà, que ça se passe, et que
00:52:53 et que il faudrait
00:52:55 que ça se passe sur les FMTV pour que les gens
00:52:57 puissent comprendre, parce que
00:52:59 sinon ils comprennent pas, et puis continue encore,
00:53:01 y en a beaucoup qui sont pas réveillés,
00:53:03 y a des choses, il faut... - Oui, mais Marthe,
00:53:05 Marthe, il faut leur dire qu'il n'y a pas que
00:53:07 telle ou telle chaîne, il y a
00:53:09 les réseaux sociaux, il y a nous,
00:53:11 il y a beaucoup d'autres, hein, il y a beaucoup
00:53:13 de gens qui essayent de faire des choses un peu différentes.
00:53:15 - Y en a, y en a, mais
00:53:17 c'est très peu, moi je le vois très peu,
00:53:19 même chez moi, j'ai sept,
00:53:21 on est huit dans la famille,
00:53:23 mes frères et soeurs, moi j'ai un frère qui m'a dit
00:53:25 que j'étais inconsciente
00:53:27 de pas vacciner mes enfants, et de me pas vacciner, quoi.
00:53:29 - Oui. - Et donc,
00:53:31 voilà, on nous remet,
00:53:33 on nous donne une étiquette
00:53:35 de compotiste, et puis c'est fini, quoi.
00:53:37 - Et l'étiquette, l'étiquette, oui.
00:53:39 - Moi j'ai perdu, y en a aussi, parce que bon,
00:53:41 moi ça fait trois ans que je parle que de ça,
00:53:43 quand les gens me parlent de projets, moi je leur parle de ça.
00:53:45 Moi je leur dis, le futur,
00:53:47 faut arrêter de penser au futur,
00:53:49 tout va s'écrouler,
00:53:51 réveillez-vous.
00:53:53 Réveillez-vous, mais c'est dur, hein,
00:53:55 parce que là ils sont comme ça,
00:53:57 ils pensent, et la retraite,
00:53:59 ils pensent à droite, à gauche,
00:54:01 alors que non, il faut penser
00:54:03 maintenant, c'est l'instant présent.
00:54:05 - Bon, écoutez, j'espère quand même que,
00:54:07 en tout cas, je suis même sûr que beaucoup
00:54:09 effectivement se posent des questions
00:54:11 comme vous, et réagissent aussi.
00:54:13 Encore une fois, chacun réagit
00:54:15 comme il veut, moi je prends pas partie sur le fond
00:54:17 vaccination ou pas vaccination,
00:54:19 ce que je prends partie, c'est qu'on
00:54:21 s'enquête, on se demande ce qui se passe,
00:54:23 qu'on ait l'esprit critique,
00:54:25 qu'on regarde tous les avis,
00:54:27 et qu'on se fasse sa propre opinion.
00:54:29 C'est votre vie,
00:54:31 c'est votre vie, c'est vous
00:54:33 qui choisissez votre vie, personne d'autre.
00:54:35 - Bien sûr, bien sûr.
00:54:37 - Emmanuelle, Darle ?
00:54:39 - Oui, alors, la responsabilité
00:54:41 des médias,
00:54:43 elle est énorme, dans cette affaire,
00:54:45 puisque on a
00:54:47 véritablement assisté à une véritable,
00:54:49 en tout cas, censure,
00:54:51 on a censuré les chercheurs
00:54:53 qui osaient porter une voix
00:54:55 dissidente,
00:54:57 que ce soit, on a tenté
00:54:59 de les décrédibiliser,
00:55:01 je rappelle
00:55:03 aussi que
00:55:05 les auditions de la commission d'enquête parlementaire
00:55:07 sur les effets secondaires, les auditions
00:55:09 ne sont toujours pas publiées,
00:55:11 les auditions de Gilles Sincoton
00:55:13 n'ont toujours pas, que ce soit
00:55:15 les associations de victimes.
00:55:17 - Parce qu'au Sénat, il y a eu plusieurs auditions.
00:55:19 - Oui, oui,
00:55:21 tout à fait, il y a eu, on a été
00:55:23 auditionné avec Vincent Pavan,
00:55:25 il y a eu l'audition de Christine Coton,
00:55:27 de plusieurs collectifs
00:55:29 comme Verity France,
00:55:31 mais elles ne sont toujours pas publiées,
00:55:33 et puis il y a cette omerta
00:55:35 dans les médias, justement, pour tenter
00:55:37 de décrédibiliser toute forme
00:55:39 de voix dissidente,
00:55:41 et notamment décrédibiliser des chercheurs,
00:55:43 sans aucun
00:55:45 argument scientifique,
00:55:47 et ça pose vraiment la question,
00:55:49 aussi, de l'indépendance
00:55:51 et de la neutralité des médias, aussi.
00:55:53 - Alors justement, moi je voudrais qu'on revienne
00:55:55 à peut-être expliquer
00:55:57 aux éditeurs résistants de Sud Radio,
00:55:59 au fond, qu'est-ce que c'est
00:56:01 que la science ? Parce que vous avez vu que des gens
00:56:03 lui disent "moi j'ai pris, effectivement,
00:56:05 je suis vacciné, mais parce que je crois à la science,
00:56:07 et ceux qui ne se vaccinent pas,
00:56:09 ce sont des anti-scientifiques".
00:56:11 Et voilà, et c'est la querelle,
00:56:13 je ne veux pas rentrer là-dedans, mais
00:56:15 c'est quoi, comment on peut, il faut
00:56:17 reprendre la science, c'est pas une religion,
00:56:19 c'est pas des textes sacrés,
00:56:21 c'est pas une vérité révélée qui ne bouge pas,
00:56:23 je veux dire, sinon on sera encore avant-pasteur.
00:56:25 Comment peut-on,
00:56:27 vous êtes chercheuse au CNRS,
00:56:29 vous-même, et Emmanuel Dard, et d'autres,
00:56:31 comment définir
00:56:33 ce qu'est une science, ce qu'est un mouvement
00:56:35 scientifique, ce qu'est, voilà,
00:56:37 une création scientifique ?
00:56:39 - Alors, c'est
00:56:41 une vaste question.
00:56:43 - C'est vrai, mais c'est quoi
00:56:45 la science ? C'est la question,
00:56:47 c'est le questionnement, c'est la discussion,
00:56:49 c'est la recherche permanente ?
00:56:51 Il y a des faits aussi, à un moment donné, il y a des faits.
00:56:53 - D'abord, la science, je crois qu'on pourrait,
00:56:55 si on devait le régimer en quelques mots, ça serait d'abord
00:56:57 l'art de douter.
00:56:59 Puisqu'il n'y a pas de vérité,
00:57:01 comme vous l'avez dit, à un instant T,
00:57:03 et puis, peut-être
00:57:05 certaines vérités scientifiques à un instant T ne sont plus
00:57:07 valables à un instant T+1, puisque
00:57:09 la connaissance évolue.
00:57:11 Mais je pense que
00:57:13 ce qui différencie la science et le
00:57:15 scientisme, c'est aussi la
00:57:17 transparence, la reproductibilité,
00:57:19 montrer,
00:57:21 justement, quand on arrive à un résultat,
00:57:23 montrer ouvertement
00:57:25 et de façon reproductible par
00:57:27 les pairs, comment on y arrive.
00:57:29 - Si c'est un fait, ça doit être reproduit,
00:57:31 effectivement, en laboratoire ou ailleurs.
00:57:33 - Tout à fait. Il ne doit pas y avoir de fraude.
00:57:35 Il doit y avoir
00:57:37 une méthodologie rigoureuse
00:57:39 et donc, voilà.
00:57:41 Je pense que...
00:57:43 En fait, vous avez l'impression
00:57:45 que beaucoup de gens n'ont pas observé
00:57:47 en France ou dans le monde,
00:57:49 ce protocole-là. - Bon, alors, il y a eu
00:57:51 l'enfer, l'ancêtre Gait,
00:57:53 et puis il y a eu aussi l'article
00:57:55 du pass sanitaire de
00:57:57 Baudet-Zetillal, co-signé par
00:57:59 Simon Cochemez de l'Institut Pasteur.
00:58:01 - Alors, c'était quoi ? Rappelez l'affaire du pass
00:58:03 sanitaire. On a beaucoup parlé du lancet,
00:58:05 mais rappelez l'affaire du pass sanitaire.
00:58:07 - Alors, ça a été le 12 fois plus, qui s'appuie
00:58:09 sur un modèle de simulation, en fait,
00:58:11 de type
00:58:13 SIR,
00:58:15 susceptible, infecté, rétabli,
00:58:17 qui est un modèle épidémiologique utilisé notamment
00:58:19 par Nellis Ferguson, et on s'aperçoit
00:58:21 notamment dans le jeu d'équations que
00:58:23 les auteurs, en fait,
00:58:25 ajoutent, si vous voulez,
00:58:27 des...
00:58:29 ajoutent des choux à des carottes,
00:58:31 pour aller
00:58:33 calculer des poireaux. Enfin, pour résumer les choses,
00:58:35 le système d'équations
00:58:37 n'a pas d'unité homogène, en fait.
00:58:39 Voilà. Et donc,
00:58:41 Vincent Pavant... - On l'a touillé un peu, quoi.
00:58:43 - Tout à fait. Et puis, alors, on avait demandé
00:58:45 avec Vincent Pavant, notamment,
00:58:47 qui est à l'origine
00:58:49 de la critique de cet article,
00:58:51 les données et
00:58:53 le code de simulation. Et
00:58:55 au départ, les auteurs refusaient
00:58:57 de les fournir.
00:58:59 Donc, ça posait question,
00:59:01 et puis, après, quand on
00:59:03 les a obtenues, Vincent
00:59:05 Pavant s'est largement penché sur cette
00:59:07 question, et ce qui a conduit, d'ailleurs,
00:59:09 à déposer une plainte pour faux et usage de faux.
00:59:11 - Ah oui, carrément, qu'il a déposé.
00:59:13 - Tout à fait. - C'était à l'origine
00:59:15 d'imposer
00:59:17 le pass sanitaire, sans lequel
00:59:19 on ne pouvait strictement rien faire.
00:59:21 Mais quand vous arrivez...
00:59:23 C'est à la chercheuse que je me rappelle...
00:59:25 Quand vous arrivez à ce qu'un Jean
00:59:27 Castex, le Premier ministre,
00:59:29 disait "Attention, vous pourrez consommer
00:59:31 un café
00:59:33 dans les bars, voyons,
00:59:35 assis, mais pas debout."
00:59:37 Debout... Mais moi, ça m'a posé
00:59:39 une question presque sociologique, j'allais dire zoologique.
00:59:41 Sociologique. Et debout,
00:59:43 évidemment, vous voyez ce qui est très gros,
00:59:45 mais quand vous êtes assis, le virus
00:59:47 ne passe pas en dessous de
00:59:49 1m50. C'est quoi ça ?
00:59:51 - Alors, moi,
00:59:53 j'ai pas
00:59:55 deux mots.
00:59:57 Pour moi, c'est...
00:59:59 Là, on n'est pas dans la science, clairement.
01:00:01 - Mais comment les gens ont pu écouter
01:00:03 ça sans réagir ?
01:00:05 C'est ça la question, aussi.
01:00:07 - Parce que je pense qu'ils ont
01:00:09 été beaucoup manipulés, comme on l'a dit
01:00:11 tout à l'heure,
01:00:13 à un moment... Mais je crois qu'il y a aussi
01:00:15 beaucoup de gens qui ont quand même
01:00:17 rigolé. Il y a eu plusieurs infographies qui ont
01:00:19 circulé avec le virus qui passait au-dessus de la tête.
01:00:21 C'était quand même
01:00:23 ubuesque. On a assisté
01:00:25 comme ça à des mesures qui étaient totalement
01:00:27 incohérentes. Et toutes les
01:00:29 personnes qui dénonçaient ces incohérences
01:00:31 ont été taxées de complotistes.
01:00:33 C'est juste de remettre
01:00:35 du bon sens. Et
01:00:37 la science, c'est avant tout aussi beaucoup de
01:00:39 bon sens. - C'est clair.
01:00:41 La science, c'est aussi beaucoup, beaucoup
01:00:43 de bon sens. Et je crois que, effectivement,
01:00:45 il faut avoir beaucoup de bon sens
01:00:47 pour ne pas toucher à nos
01:00:49 enfants. Ce que vous avez écrit, Emmanuel Darle.
01:00:51 Et encore une fois, vraiment, soyez
01:00:53 sous alerte, et non seulement les bébés,
01:00:55 mais alertez aussi les parents.
01:00:57 - Merci beaucoup,
01:00:59 chers auditeurs, d'être toujours aussi nombreux
01:01:01 à nous écouter. Et merci à Emmanuel Darle
01:01:03 pour son livre "Ne touchez pas à nos enfants.
01:01:05 Masques, mesures sanitaires, vaccins anti-COVID-19.
01:01:07 L'impact chez les enfants",
01:01:09 édité chez Books on Demand.
01:01:11 Tout de suite, l'émission de Brigitte Lay.

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