La Russie a affirmé avoir abattu deux drones ukrainiens qui visaient le Kremlin, dénonçant une tentative d'assassinat de Vladimir Poutine à quelques jours de grandes célébrations militaires. Alors que l’Ukraine assure n'avoir "rien à voir" avec cette attaque présumée et que Volodymyr Zelensky affirme "nous n'avons pas attaqué Poutine", les États-Unis ont dit prendre avec "beaucoup de précaution" les déclarations de la Russie.
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00:00 Tout de suite, on est dans la surenchère, puisque à l'instant, l'ex-président russe Medvedev appelle à éliminer Zelensky.
00:07 – Oui, alors il y a eu des appels similaires de la part des soutiens du président russe.
00:11 Le président de la Douma a tenu des propos similaires.
00:14 Alors on sait que l'ancien président Dmitri Medvedev, il est dans la surenchère en permanence,
00:18 j'allais dire c'est presque son rôle aujourd'hui dans ce dispositif autour de Vladimir Poutine.
00:24 Et cette ficelle un peu grosse d'organiser, si c'est le cas côté russe,
00:31 cette pseudo attaque et attentat contre la vie de Vladimir Poutine,
00:37 ouvrirait la voie à l'utilisation d'armes plus létales pour attaquer le siège du gouvernement,
00:46 le siège de la présidence, des infrastructures militaires,
00:50 avec des armes qui n'ont pas été utilisées jusqu'à présent.
00:54 Donc vous voyez un petit peu l'histoire qu'on essaierait de construire,
00:56 on organise cette attaque pour dire attention,
01:00 désormais Kiev représente une menace existentielle sur le centre du pouvoir russe,
01:05 le Kremlin, la vie de Vladimir Poutine,
01:07 donc on est obligé de se défendre et d'escalader et d'aller s'en prendre
01:13 avec des armes beaucoup plus massives à des installations essentielles
01:19 et au siège du pouvoir ukrainien.
01:21 Voilà le récit que potentiellement cette attaque,
01:24 si elle avait été montée par les russes, permettrait de construire.