OL, Strasbourg, Barcola, Caqueret, Lukeba, Europe, Montpellier : TKYDG avec Julien Bard (ArtUp Lyon)

Olympique-et-Lyonnais.com

Retrouvez Tant qu'il y aura des Gones, votre émission 100% #OL, avec Razik Brikh, Nicolas Puydebois et notre invité Julien Bard (collectif ArtUp). Ensemble, ils reviennent sur la victoire lyonnaise à #Strasbourg (2-1) avec les bonnes prestations de Maxence Caqueret et de Castello Lukeba. Ils évoquent également la course à l'Europe et les déclarations de Laurent #Blanc sur l'environnement autour de l'OL.

Transcript

00:00:00 [Générique]

00:00:11 Salut à tous, bienvenue sur le plateau de Tankardagon, le lendemain de la fête du travail.

00:00:15 Il est bel et bien présent sur ce plateau, c'est notre consultant de choc, Nicolas Puidebois.

00:00:19 Salut Nico !

00:00:20 Salut Razik, salut à tous !

00:00:21 Après avoir défilé, je ne sais pas s'il y a que la plancare CGT ou pas, peu importe,

00:00:25 Nico Puidebois est bien présent.

00:00:26 Je suis là, je suis là, je suis là.

00:00:27 Pour parler ballon.

00:00:28 Je suis là et bien là.

00:00:29 Toujours là.

00:00:30 Toujours là.

00:00:31 Comme tous les Lyonnais.

00:00:32 Il est là aussi, il est présent sur ce plateau pour débattre avec nous de l'actualité de

00:00:35 l'Olympique Lyonnais, c'est Julien Barre, membre du collectif ArtUp Lyon.

00:00:39 Salut Julien !

00:00:40 Salut Razik, salut Nico, merci pour l'invitation.

00:00:42 Et puis supporter, bien évidemment.

00:00:44 Depuis tout petit, je crois que la première fois au stade c'était 1989.

00:00:49 Voilà, un vieux de la vieille.

00:00:50 Bravo !

00:00:51 Un vieux de la vieille.

00:00:52 On évoquera de toute manière le collectif ArtUp Lyon, bien évidemment, lors du dernier

00:00:55 thème de l'émission.

00:00:56 Vous avez la parole comme chaque semaine sur ce plateau, bien évidemment, vous pouvez

00:01:01 débattre, intervenir.

00:01:02 On a sectionné quelques tweets parce que, encore une fois, on ne va pas trahir de secret,

00:01:06 mais on enregistre cette émission tôt le matin, très tôt.

00:01:09 Une émission matinale, mais bien évidemment, vous avez la parole comme chaque semaine,

00:01:13 c'est ce que je disais.

00:01:14 Donc quelques tweets, quelques réactions des supporters de l'Olympique Lyonnais.

00:01:17 Messieurs, place ? Oui, comme chaque semaine place au premier thème de TKYDG.

00:01:23 Et on va revenir forcément sur ce succès de l'Olympique Lyonnais en terre strasbourgeoise,

00:01:34 Nico Pudebois, de buts à un, avec notamment un but de Maxence Cacré.

00:01:39 C'est pour ça qu'on a intitulé d'ailleurs ce premier thème Cacré.

00:01:42 Et après, on évoquera le calendrier.

00:01:44 Quel est ton regard justement par rapport à ces prestations lyonnaises à Strasbourg ?

00:01:48 Une victoire importante.

00:01:50 Il fallait rebondir après la défaite face à Marseille pour relancer la bonne dynamique

00:01:54 qui était celle de l'Olympique Lyonnais dernièrement.

00:01:56 Un match solide, difficile mais solide, où l'Olympique Lyonnais aurait pu se mettre à l'abri,

00:02:03 mais a été aussi mis en difficulté.

00:02:05 Et quand tu ne te mets pas à l'abri dans un match, tu t'exposes à peut-être prendre un but

00:02:11 sur Corner ou sur Koufran en fin de match.

00:02:13 Ce n'a pas été le cas.

00:02:15 En tout cas, ça a été une victoire importante, bien menée par les Lyonnais.

00:02:20 J'aurais aimé peut-être un peu plus des maîtrises, mais ça se construit tout doucement.

00:02:25 On joue contre des équipes qui sauvent leur peau, qui ont besoin de sauver leur peau comme Strasbourg.

00:02:28 Ce ne sont jamais des matchs évidents à jouer.

00:02:31 Ils ont défendu fièrement leur peau.

00:02:33 C'est une belle victoire acquise en terre strasbourgeoise.

00:02:36 Julien, est-ce que tu valides ?

00:02:38 Je suis relativement d'accord avec Nico.

00:02:41 Je trouve qu'on prend un but un peu à l'image de l'équipe cette année.

00:02:46 Un but où il y a un peu de cafouillage dans la défense.

00:02:51 Un peu à l'image du but contre Nottkamp, contre Marseille, sur une longue touche.

00:02:56 Un but un peu dracro.

00:02:58 Mais après, on a été solide.

00:03:01 Effectivement, on aurait pu mettre plusieurs fois le troisième but et ça ne nous a pas fort.

00:03:06 Mais j'étais serein et je n'ai pas eu peur sur ce match.

00:03:10 J'ai trouvé l'équipe solide.

00:03:15 Sur l'action de but de Cacré, j'ai trouvé que c'était une action très fluide, très limpide.

00:03:23 Des mouvements comme ça, on aimerait en voir plus souvent dans l'équipe.

00:03:27 On regarde le 11 de départ.

00:03:29 Concocté par Laurent Blanc pour ses déplacements à Strasbourg.

00:03:32 Nico Puy-de-bois, quel est ton avis, ton regard sur ce 11 de départ ?

00:03:35 Et de manière générale, sur le coaching opéré par Laurent Blanc durant la rencontre ?

00:03:39 J'ai trouvé que c'était cohérent, même si ce n'est pas ce qu'on fait habituellement.

00:03:45 Sans Cherki, qui n'est même pas rentré.

00:03:48 Surpris, pas surpris ?

00:03:50 Oui, ça pose question.

00:03:52 Même si c'est vrai que sur ce dernier match, il n'a pas donné satisfaction.

00:03:56 Mais j'avais plutôt tendance à penser que Laurent Blanc lui avait donné sa confiance.

00:04:00 Il lui avait donné pas mal de temps de jeu.

00:04:02 Est-ce qu'il devait se reposer, Réan Cherki, selon toi, Julien ?

00:04:05 Se reposer, non. Mais je pense que c'est bien aussi, comme a dit Nico sur ses dernières prestations,

00:04:11 il manque de justesse au niveau de quand il doit donner le ballon, peut-être un peu trop le garder, etc.

00:04:21 Je pense que c'est bien aussi de le piquer un peu.

00:04:24 Et de temps en temps de lui dire, écoute, un retour sur le banc, ça peut aussi lui faire du bien.

00:04:29 Il faut qu'il le prenne comme une leçon, en tout cas.

00:04:31 C'est pour apprendre, pour grandir, pour progresser.

00:04:34 Il faut qu'il digère cette non-rentrée.

00:04:38 Parce qu'on sait que quand on est joueur et quand on a l'ambition, ou en tout cas le potentiel de Réan Cherki,

00:04:44 ça frustre de ne pas rentrer dans ce genre de match.

00:04:48 Par contre, il faut qu'il s'en serve.

00:04:50 Le but 2, Bradley Barcola, but refusé.

00:04:54 Nico Pudebois, qui tweet pendant le match.

00:04:57 On va justement découvrir le tweet posté par notre consultant durant la rencontre.

00:05:03 Forcément, c'est frustrant.

00:05:06 C'est frustrant parce qu'en fait, c'est super beau.

00:05:08 Alors effectivement, en direct, je pense qu'il vaut la mettre tout de suite.

00:05:13 Et puis après, il y a le ralenti, on voit Alexandre Lacazette.

00:05:15 Et je me dis, en fait, il a peut-être très bien exécuté un geste maladroit.

00:05:20 Mais en tout cas, pour la beauté du sport, pour la beauté du foot,

00:05:23 à peu de choses près, ce but-là aurait pu être validé.

00:05:27 Parce que c'est ce qu'on vient voir quand on va dans un match, quand on va au stade.

00:05:31 On vient voir ce genre de gestes et ce genre de but.

00:05:33 Alors oui, il veut faire un centre, il le dira lui-même après le match.

00:05:37 Et ça, c'est tout à son honneur d'être franc.

00:05:40 Mais en tout cas, on vient au match pour voir ce genre de spectacle.

00:05:45 Et pour le coup, c'était assez chouette.

00:05:47 J'aurais aimé que pour la beauté du geste, ce but soit validé.

00:05:51 Julien, c'est vrai qu'il a été franc du collier.

00:05:54 Bradley Barcola, en zone X, lorsque il a rencontré les journalistes,

00:05:57 il a déclaré "ce n'est pas intentionnel".

00:06:00 J'avais vu Alex Lacazette au centre et je voulais lui mettre le ballon.

00:06:04 On voit ce but, c'est vrai qu'on se dit qu'il méritait d'être validé.

00:06:09 Mais bien évidemment, après, c'est bon, il faut respecter la justice.

00:06:11 Sur le coup, j'ai trouvé ça magnifique.

00:06:13 Je ne pensais pas du tout qu'il voulait centrer.

00:06:15 Mais voilà, lui, pour le coup, je trouve que c'est un jeune qui s'est vite adapté,

00:06:24 qui est très lucide et ça, je trouve que c'est bien pour son âge.

00:06:28 Il progresse, je trouve, de match en match.

00:06:31 Il montre d'autres choses.

00:06:33 Il y avait des choses qui ne me plaisaient pas trop au début.

00:06:36 Mais bon, il est jeune, ce qui est normal.

00:06:38 Mais là, je trouve vraiment que c'est un joueur, je pense, l'année prochaine,

00:06:41 s'il continue comme ça, ça peut vraiment être un joueur majeur de l'équipe

00:06:46 et qui a une palette, je pense, très large,

00:06:53 qui prend la profondeur, assez rapide.

00:06:59 Il va au pressing, c'est un joueur qui donne.

00:07:03 Donc oui, non, non, je suis dit, moi, Barkola, c'est un peu mon coup de cœur de la saison au niveau des jeunes.

00:07:08 On va recentrer au niveau des jeunes, justement, parce qu'il est toujours jeune, c'est Maxence Cacré.

00:07:12 Nico, tu as envie de dire quoi ?

00:07:14 En fait, il est irrégulier.

00:07:16 Il est irrégulier, c'est dommage, parce qu'on voit sur ce genre de prestation

00:07:21 où il est vraiment complet.

00:07:24 Il a de l'activité, il a de l'amnégation, il a un gros volume de jeu,

00:07:29 il fait un gros pressing pour récupérer des ballons

00:07:31 et quand il se projette vers l'avant, il est capable d'être à la finition,

00:07:36 comme son but, Julien a raison tout à l'heure, quand il dit que le but est rondement mené.

00:07:41 C'est lui qui récupère le ballon, c'est lui qui initie la phase offensive

00:07:44 par une passe vers l'avant où il casse des lignes

00:07:46 et ensuite, il se retrouve dans la surface ou aux abords de la surface pour finir.

00:07:50 Et ça, tu peux le faire que si physiquement tu es bien, que si tu es en confiance,

00:07:54 que si tu fais des courses et que si tu joues vers l'avant, que si tu ne te protèges pas.

00:07:58 Et quand il fait ce genre de proposition, il est excellent, on sait qu'il a des qualités

00:08:05 et on veut le voir à ce niveau-là en fait, Maxence Cacré.

00:08:07 Mais il doit pouvoir reproduire ce genre de match, pas que face à Strasbourg ou face à Brest.

00:08:11 Il doit aussi pouvoir répéter ce genre de match face à Paris, face à Monaco, face à Marseille,

00:08:15 face au Ténor de ce championnat.

00:08:18 Complètement d'accord et c'est surtout là où j'ai vu, moi cette année, Maxence,

00:08:22 par moment, manquer de physique en fait, manquer de coffre.

00:08:27 On l'a vu sur certains matchs où, comme il dit, Nico dépasse vers l'arrière,

00:08:32 dépasse un peu sur le côté, mais jamais à se projeter.

00:08:36 Et là, quand on le voit comme ça, dans un vrai rôle de milieu relayeur

00:08:39 qui peut se projeter vers l'avant, distribuer le jeu avec sa qualité de passe,

00:08:44 c'est un Maxence Cacré, comme on a vu, contre Strasbourg.

00:08:48 On a envie de le voir à tous les matchs comme ça.

00:08:50 C'est là qu'il faut qu'on remette le débat aussi.

00:08:52 C'est des athlètes, c'est des sportifs de haut niveau, c'est des athlètes.

00:08:55 Et avant d'être un bon joueur technique, on est d'abord des athlètes.

00:08:59 C'est-à-dire qu'on doit courir 10, 12, 14 kilomètres pour les plus performants,

00:09:04 à haute intensité en plus de ça, faire des courses, faire des replis.

00:09:08 Mais on est d'abord des sportifs.

00:09:10 Et ensuite, il y a des défenseurs qui vont aller au duel,

00:09:14 il y a des milieux de terrain qui vont avoir un gros volume d'activité au milieu du terrain

00:09:18 par leurs courses, aussi bien offensives que défensives,

00:09:21 et on a les attaquants qui vont sprinter.

00:09:23 Mais au départ, quand tu fais une très grosse prestation athlétique,

00:09:27 après, la technique se met au service de l'aspect athlétique.

00:09:31 Parce que Strasbourg, d'ailleurs, au niveau des kilomètres parcourus,

00:09:34 a couru plus que les autres.

00:09:36 Donc ça fait limite presque un joueur supplémentaire.

00:09:38 Ils ont couru beaucoup après le ballon.

00:09:40 Il fallait qu'ils aient couru beaucoup.

00:09:42 Tu fais bien de le préciser, mais c'est vrai que c'est toujours intéressant.

00:09:44 Mais bien sûr. Mais avant tout,

00:09:46 et c'est pour ça qu'on ne se rend pas assez compte

00:09:48 quand on regarde un match de Ligue des Champions de très haut niveau,

00:09:50 là on va arriver dans les demi-finales, finales,

00:09:52 c'est avant tout un sport d'athlète.

00:09:54 C'est-à-dire qu'il faut avoir un volume cardio, un volume de course qui est important.

00:10:00 Parce qu'il faut reproduire les efforts à haute intensité et de manière très régulière.

00:10:03 Et c'est ceux qui sont capables, et on le voit,

00:10:06 qui sont capables de faire des allers-retours constamment

00:10:08 tout en gardant leur lucidité technique.

00:10:11 C'est eux qui sont performants au plus haut niveau.

00:10:14 On écoute Laurent Blanc, après ce succès à Strasbourg,

00:10:17 qui évoque bénévolement cette victoire et qui évoque aussi Maxence Cacré.

00:10:21 Dans l'efficacité, oui, puisqu'on prend trois points.

00:10:26 Après, il y a l'analyse du match qui fait qu'on rentre plus dans les détails.

00:10:31 On est satisfait de certaines choses, on est insatisfait d'autres choses.

00:10:35 Heureusement qu'on a, par moment, joué le jeu que l'on aime.

00:10:43 Parce que sinon, si on avait uniquement joué dans l'impact physique,

00:10:50 on en parle beaucoup, vous en parlez beaucoup en ce moment.

00:10:53 Je pense qu'on n'aurait pas gagné ce match-là.

00:10:55 Oui, il a été très bon. Il a doublé son capital de but.

00:10:59 C'est bien. Je viens de le voir.

00:11:01 J'ai dit, à doubler ton capital, maintenant, il y en a deux, il faut arriver à quatre.

00:11:05 Il a été bon ce soir. Il a été très bon ce soir.

00:11:08 Il peut arriver à dix, comme vous avez dit ?

00:11:10 Durant toute la saison, oui. Je pense.

00:11:14 Il a cassé les lignes. Bien sûr, comme d'habitude, il a eu une grande activité.

00:11:20 Mais il a cassé les lignes, il a été bon.

00:11:22 Et surtout, ce qui me plaît chez lui, c'est qu'on travaille le coup de pire été

00:11:27 depuis un certain temps et c'est beaucoup mieux dans les coups de pire été.

00:11:30 Et on lui dit à chaque fois, coup de pire été, c'est des fois des pas décisifs.

00:11:36 Ça peut être important pour un joueur.

00:11:38 C'est important, les coups de pire été dans le football d'aujourd'hui.

00:11:41 C'est décisif aussi.

00:11:42 Exactement. Il a tiré un super corner et sur le corner, on a marqué un but.

00:11:48 Non, c'est encourageant. Voilà. Amélioré.

00:11:54 Il faut toujours s'améliorer, Nico Pudebois.

00:11:59 Quels sont les buts pour Maxence Kakrec en objectif ? Qu'est-ce que tu en penses ?

00:12:02 Je pense que sur une saison complète, effectivement, je suis assez d'accord, c'est faisable.

00:12:05 C'est ce qu'il lui manque aujourd'hui ? Les stats, on va dire, à peu près ?

00:12:07 Pas forcément, parce qu'en fait, ce qu'il lui manque, c'est d'être régulier.

00:12:10 C'est-à-dire d'être... Un niveau de match face à Strasbourg, il a ce niveau-là.

00:12:14 Et un autre match où il va être plus bas.

00:12:15 Et en fait, on a besoin qu'il soit linéaire dans ses performances,

00:12:17 mais toujours à un niveau de performance élevé.

00:12:20 Moi, en fait, là, effectivement, il a fait une passe décisive, il a marqué un but.

00:12:24 Moi, ce que j'aimerais, c'est qu'au-delà de son but, parce qu'il doit en marquer beaucoup plus,

00:12:28 c'est qu'il soit à ce niveau de performance, à ce niveau de course.

00:12:31 Il a cassé des lignes, effectivement, il s'est projeté vers l'avant,

00:12:34 il a bien défendu, mais il s'est aussi projeté et il s'est retrouvé,

00:12:37 par son volume de jeu, dans la surface de réparation.

00:12:39 En fait, c'est ce qu'il a apporté, c'est son match global.

00:12:42 Je ne veux pas qu'on réduise son match à "il a fait une passe décisive,

00:12:45 son coup de pied a arrêté, il a marqué un but". Moi, ça ne me va pas.

00:12:47 600 ligues, cette saison. Passe décisive.

00:12:49 Oui, mais c'est très bien. Je pense qu'il peut en faire plus.

00:12:52 Moi, ce que je veux mettre en avant sur ce match-là,

00:12:55 c'est la globalité de sa performance, de ce qu'il a apporté dans ce match-là.

00:13:00 Le but, c'est la cerise sur le gâteau, the cherry on the cake.

00:13:04 Oui, moi, je suis... En fait, la stat, pour moi, c'est ce qui tue un peu, justement,

00:13:10 le foot d'aujourd'hui. Qu'il ait des stats...

00:13:15 Par rapport à son poste.

00:13:16 Non, mais Nicolas l'a bien dit. Ce qu'on demande à un joueur du milieu de terrain,

00:13:21 ce n'est pas d'avoir 5 passes décisives, 10 passes décisives,

00:13:26 et s'il ne fait rien d'autre du match. Pour moi, il n'a pas réussi.

00:13:31 Ce qu'on lui demande, c'est d'être présent dans le jeu,

00:13:35 d'avoir de la haute intensité pendant 90 minutes,

00:13:39 et les stats, elles viendront naturellement. Benzema, il en a parlé une fois,

00:13:42 et je trouve que c'est vraiment très intéressant.

00:13:45 La stat, ça fausse la vision qu'on peut avoir du foot.

00:13:52 Et surtout, ça rend les gens individualistes, en fait.

00:13:54 Exactement. Il ne faut pas oublier que c'est un collectif.

00:13:58 Si chaque joueur se met à haute intensité, au diapason, joue pour l'un, joue pour l'autre,

00:14:04 les stats, elles viennent naturellement.

00:14:06 Et après, on a des joueurs, ils ne vont peut-être pas avoir 10 buts, 6 passes dès la fin de la saison,

00:14:11 mais quand on voit leur régularité sur le terrain, ce qu'ils apportent défensivement à la récupération,

00:14:16 dans les premières passes, avant les dernières passes...

00:14:20 Mais tu vois, pour Maxence Cacré, ce qu'on disait, c'est que par rapport à ce milieu de terrain de l'OL,

00:14:25 on disait que par moments, ça manquait de créativité.

00:14:27 Mais quand Maxence Cacré est à ce niveau-là technique, d'utilisation du ballon,

00:14:31 on n'a peut-être pas forcément besoin d'avoir un créateur,

00:14:34 parce que par son volume de course et par sa justesse technique dans ses passes et dans ses choix,

00:14:38 il fait des différences.

00:14:41 Et aidé par ses attaquants qui font les bonnes courses et qui sont aussi au diapason,

00:14:45 parce que le centre en retrait est plutôt intéressant,

00:14:48 ça permet d'apporter une note supérieure à ce milieu de terrain.

00:14:52 Mais Corentin et lui, Tolisso et Maxence, ils ont vraiment justement cette qualité

00:14:58 de pouvoir se projeter vers l'avant, ils ont une très belle qualité de passes.

00:15:03 Sauf qu'aujourd'hui, athlétiquement, ils ne sont pas au point pour le faire.

00:15:06 Et c'est aussi pour ça que cette année, on a vu que notre équipe,

00:15:10 souvent elle était coupée en deux, on avait des milieux qui se faisaient souvent des passes vers l'arrière,

00:15:15 parce qu'il y a peut-être un manque de physique, de confiance.

00:15:19 Tout est lié, comme disait Nico, avant d'être un bon passeur,

00:15:23 il faut avoir le physique, il faut avoir le mental.

00:15:26 Et peut-être que tout ça, ce n'était pas bon.

00:15:31 Et aujourd'hui, je trouve quand même que Corentin, ça va beaucoup mieux.

00:15:36 Il est plus présent, alors oui, il y a encore de l'irrégularité au vu de ses prestations,

00:15:43 mais je pense qu'on peut se passer d'un numéro 10 si on a deux joueurs comme Corentin et Maxence.

00:15:49 Je n'irai pas si loin moi quand même.

00:15:51 Je n'irai pas si loin, après c'est un créateur.

00:15:53 C'est mon avis personnel.

00:15:54 On a besoin de joueurs qui sont capables d'éliminer, de faire des coups d'éclat,

00:15:58 mais je pense qu'effectivement, à l'extérieur en tout cas,

00:16:02 si on a besoin d'avoir un terrain un peu plus solide, un peu plus compact,

00:16:07 on a la possibilité par leur aisance technique, quand ils sont juste, encore une fois,

00:16:11 et c'est ce qu'a fait Maxence Cacré sur ce match-là,

00:16:13 s'ils sont juste dans leur choix et dans la technique, ça compense.

00:16:17 Petite statistique, vous ne m'en voulez pas ?

00:16:19 C'est la bonne partie du foot, mais il faut choisir les bonnes.

00:16:22 Loël a remporté chacun de ses 7 matchs lorsque Maxence Cacré a été décisif.

00:16:27 C'est important le mot, décisif, en compétition officielle sous Laurent Blanc.

00:16:32 Voilà la petite statistique, je vous l'ai dit, vous avez quand même la parole,

00:16:35 même si on enregistre cette émission.

00:16:37 On va regarder un tweet d'un supporter concernant cette thématique,

00:16:41 avec cette victoire de Loël à Strasbourg.

00:16:44 Encore une fois, c'est Steven qui nous dit,

00:16:46 il est nécessaire de prendre les points à chaque match

00:16:49 et espérer des erreurs des équipes devant, donc Rennes, Lille et Monaco.

00:16:53 Le reste ne sera que du bonus.

00:16:55 Il n'y a pas si longtemps, c'était inespéré de penser à l'Europe via la Ligue 1.

00:17:00 On va regarder le classement pour situer un peu, contextualiser.

00:17:05 On regardera aussi le calendrier des 3 équipes par rapport à cet objectif d'Europe.

00:17:11 L'Olympique Lyonnais est 7ème avec 53 points.

00:17:16 C'est un peu le statu quo ce week-end,

00:17:18 on n'a pas grappillé de points malgré notre victoire,

00:17:22 mais en tout cas, on n'en a pas perdu.

00:17:24 Sauf Monaco qui freine un peu en ce moment.

00:17:28 Il y a un championnat à 4 qui se joue sur les 5 dernières rencontres.

00:17:32 On n'a pas grappillé de places, pas de points.

00:17:35 On a grappillé des points, on a pris 3 points,

00:17:37 mais Loël n'a pas grappillé de places.

00:17:39 Sur nos adversaires, on n'a pas grappillé de points, ils ont gagné aussi.

00:17:41 Ah ok, sur les adversaires.

00:17:43 Non, c'est juste pour préciser.

00:17:46 Julien avait bien compris.

00:17:49 On ne s'est pas rapproché d'eux, c'est ça que je voulais dire, sauf de Monaco.

00:17:52 Très bien, je veux que ce soit clair pour tout le monde.

00:17:54 Du coup, on a un championnat à 4 à jouer avec Monaco, Lille et Rennes,

00:17:57 qui me semble intéressant, d'autant que Monaco est en réelle perte de vitesse.

00:18:02 À voir, mais effectivement, on n'a jamais été aussi bien placés

00:18:06 pour pouvoir se qualifier en Coupe d'Europe cette année.

00:18:09 Par contre, on n'a plus de joker.

00:18:11 On avait la Coupe de France, mais c'est pas...

00:18:14 Il reste 5 matchs.

00:18:16 Si on veut vraiment atteindre la 5ème place, qui est à 6 points,

00:18:22 il ne faut plus perdre de matchs.

00:18:24 Lille, pour moi, ne freine pas.

00:18:28 Elle m'a encore impressionné ce week-end, je les trouve faciles.

00:18:31 Certes, ils ont rencontré Ajaccio, mais dans le jeu, je trouve que c'est...

00:18:36 Rennes, c'est 3 points devant, mais bon, peut-être que...

00:18:41 Pour moi, on n'a plus le droit à l'erreur.

00:18:43 On a vraiment gagné tous nos matchs pour espérer peut-être la Coupe d'Europe.

00:18:47 C'est jouable encore. L'avantage, c'est qu'on s'est donné la chance,

00:18:50 par cette remontée, d'avoir encore un petit enjeu dans cette fin de championnat.

00:18:55 Après, ça peut vite s'éteindre si on perd les deux prochains matchs

00:18:59 ou si on perd le prochain match, mais en tout cas, là,

00:19:02 grâce à la victoire face à Strasbourg, ils se sont donné le droit de continuer d'espérer.

00:19:06 On regarde le calendrier, messieurs.

00:19:08 C'est un calendrier qui concerne l'OL, l'Ile et Rennes.

00:19:13 Pour toi, Nico, sur le papier en tout cas, en regardant ce calendrier,

00:19:16 donc domicile D, extérieur E.

00:19:19 C'est vrai ?

00:19:20 On précise. Pour ça, il n'y aura pas de polémique.

00:19:23 Merci, vas-y.

00:19:24 Voilà.

00:19:26 Vous savez, moi, j'ai un consultant, j'ai un ancien joueur.

00:19:29 Donc, je m'adapte.

00:19:32 Sur le papier en tout cas, Nico, pour toi, avantage ?

00:19:35 Rennes. Je pense que Rennes a un calendrier,

00:19:38 hormis le match face à Monaco, mais encore, c'est à Rennes.

00:19:43 Je pense qu'ils ont le calendrier, selon moi, le plus favorable,

00:19:46 même si celui de l'OL n'est pas mal non plus.

00:19:49 Mais on a tellement été surpris par certains grands écarts

00:19:54 qu'a pu faire l'OL en gagnant certains matchs qu'on n'espérait pas

00:19:58 et en perdant d'autres qu'on ne présumait plus faciles.

00:20:01 Mais je dirais avantage, Rennes.

00:20:03 Julien ?

00:20:04 Oui, avantage Rennes.

00:20:06 Après, au vu de la saison, je reste toujours méfiant

00:20:11 parce qu'on a tellement eu une mauvaise surprise par moment sur des…

00:20:16 Je me rappelle du mois de janvier où on avait un calendrier plus qu'abordable.

00:20:21 On n'a pas pris beaucoup de points.

00:20:23 Bon, c'était le début de Laurent Blanc, mais même si on est sur une bonne dynamique,

00:20:30 je fais très attention.

00:20:32 Je vois qu'on va quand même avoir deux suspendus contre Montpellier,

00:20:35 et pas des moindres.

00:20:36 Luqueba et Tolisso.

00:20:37 Donc, moi, je reste méfiant, même si quand je regarde là,

00:20:42 effectivement, Rennes, ils ont peut-être un calendrier plus facile.

00:20:45 Montpellier qui reste sur une victoire aussi.

00:20:47 Clermont qui est maintenu.

00:20:49 Merci Maxime Gonalonde de nous avoir rappelé ça.

00:20:52 Merci Max.

00:20:53 Mais oui, Montpellier a battu Monaco, justement.

00:20:56 Mais le calendrier le plus compliqué, selon moi, c'est quand même le LOSC.

00:21:00 Lille qui va jouer contre Monaco, qui va jouer contre Marseille,

00:21:03 qui va jouer contre Nantes, qui n'est pas maintenu.

00:21:05 E3 qui ne sont pas maintenus non plus.

00:21:09 Donc, voilà, je pense que Lille a un calendrier quand même redoutable.

00:21:14 Je pense que dans trois journées, le soir de Lyon-Monaco et de Lille-Marseille,

00:21:20 on en saura beaucoup plus sur ce qui va se produire, en fait.

00:21:26 Concernant justement O.L. Montpellier dimanche,

00:21:30 donc on l'a dit, Luqueba et Tolisso qui sont suspendus.

00:21:33 Et côté Montpellier-Rhin, Savanier et Kouyaté.

00:21:36 Ça équilibre les forces, Savanier étant un joueur plutôt important du jeu Montpellier-Rhin.

00:21:41 Et donc Luqueba qui sera absent.

00:21:44 Messieurs, c'est l'heure de passer au deuxième thème de TKGregg.

00:21:54 Alors, pour débuter cette thématique, on va d'abord commencer justement

00:21:57 sur la prestation de Castelo-Luqueba à Strasbourg.

00:22:00 Donc, il a inscrit un but et il a été expulsé.

00:22:04 Match complet pour un défenseur.

00:22:06 Toi, ton regard déjà pour commencer sur la prestation de Luqueba à Strasbourg.

00:22:10 Moi, je trouve que déjà, c'est un joueur,

00:22:13 quand on l'a fait rentrer dans l'équipe l'année dernière,

00:22:16 il est arrivé à un moment difficile de l'équipe.

00:22:19 Il est hip, il est très jeune.

00:22:21 On lui a confié peut-être beaucoup, beaucoup de responsabilités.

00:22:26 Alors justement, ça, on en parlera après la mort Strasbourg.

00:22:28 Pour moi, il fait une bonne prestation.

00:22:34 Son expulsion, certains diront que c'est évitable,

00:22:41 mais je pense qu'il faut faire la faute.

00:22:43 C'est une faute utile.

00:22:45 Donc, pour moi, c'est une bonne prestation.

00:22:49 Faute utile ou pas, Nico ?

00:22:50 Oui, je dirais.

00:22:51 En fait, le premier carton jaune est très évitable

00:22:54 parce qu'il met la main dans la figure de l'adversaire.

00:22:57 Le deuxième, c'est une faute utile.

00:22:59 Pour le coup, là, c'est une faute de maturité.

00:23:01 La 92e ?

00:23:02 Oui, c'est une faute de maturité.

00:23:04 C'est une faute que les joueurs matures font,

00:23:07 les joueurs d'expérience font pour le bien du collectif.

00:23:12 Donc, dans l'ensemble, il a fait une bonne prestation.

00:23:15 Cette expulsion gâche un peu parce qu'on en a besoin,

00:23:18 mais s'il s'est installé aux côtés de Derane-Lovren en défense centrale,

00:23:22 c'est dommageable.

00:23:24 Mais effectivement, dans l'ensemble,

00:23:26 il a plutôt fait une bonne prestation à Strasbourg.

00:23:29 A Strasbourg, Castello-Luceba, deuxième stat, messieurs,

00:23:32 a réalisé neuf dégagements face à Strasbourg,

00:23:34 donc total le plus élevé pour un Lyonnais cette saison en Ligue 1.

00:23:37 On a bien fait de dire qu'il n'a pas fait un mauvais match.

00:23:39 Ça permet de mettre en perspective justement ces statistiques.

00:23:42 Pouf !

00:23:43 On va garder notre crédibilité un petit peu.

00:23:47 Là, je vais redonner le ballon à Julien, justement.

00:23:50 Julien Barre du collectif ArtUp Lyon,

00:23:52 concernant justement Luqueba de manière maintenant générale.

00:23:55 C'est ce que tu avais commencé justement, parce qu'on l'oublie,

00:23:57 mais c'est sa deuxième saison en professionnel à Castello-Luceba.

00:24:00 Voilà.

00:24:01 Et c'est ce que je disais tout à l'heure en préambule.

00:24:04 Il est arrivé à un moment où c'était compliqué.

00:24:08 On cherchait une charnière, clairement.

00:24:11 On l'a fait rentrer, on a tout de suite vu qu'il avait des capacités,

00:24:14 mais de là à dire qu'il allait s'imposer, qu'il allait s'installer.

00:24:19 C'est pas gagné d'avance, c'était pas écrit d'avance.

00:24:22 Non, c'était pas écrit.

00:24:23 Et je trouve qu'en fait, même s'il a traversé lui aussi par moments un peu plus difficiles,

00:24:28 ben voilà, il bosse,

00:24:32 il a l'air d'être quelqu'un qui est une bonne personne,

00:24:36 il est à l'écoute, je pense, des coachs,

00:24:39 et on voit qu'il progresse.

00:24:40 Je le trouvais un peu limité,

00:24:42 même au niveau des duels aériens sur les corners,

00:24:44 je trouvais qu'il se faisait souvent prendre,

00:24:46 et là, de moins en moins.

00:24:48 Il a progressé, Castelo-Luqueba.

00:24:50 Est-ce qu'il a confirmé sa deuxième saison ?

00:24:52 Ou il est trop tôt pour le dire ?

00:24:54 Je pense que là, il est en train de confirmer.

00:24:56 Jusqu'à l'arrivée de Lovren,

00:24:59 il a vécu une première partie de saison très, très délicate,

00:25:02 où il était tombé un peu dans la facilité.

00:25:05 Pour moi, il n'était pas au niveau de ce qu'il avait montré la saison dernière.

00:25:09 J'ai eu des doutes, à ce moment-là,

00:25:11 sur sa capacité à rester lui-même sur la durée.

00:25:15 Depuis l'arrivée de Lovren,

00:25:17 il est revenu à ses niveaux de performance.

00:25:20 Il peut s'appuyer sur quelqu'un d'expérience à côté de lui,

00:25:23 qui a un vrai leadership,

00:25:25 qui a un vrai caractère,

00:25:26 un vrai état d'esprit de gagneur.

00:25:28 Je pense que ça l'a aidé, ça l'a soulagé.

00:25:30 Là où, lui, du haut de ses 18-19 ans,

00:25:32 il a porté la défense centrale de l'OL l'année dernière,

00:25:34 alors que ce n'était pas son rôle.

00:25:36 Et là, il peut enfin se décharger sur quelqu'un d'expérience,

00:25:38 qui prend ses responsabilités,

00:25:40 ce qui lui permet de se concentrer que sur ses tâches.

00:25:42 Et depuis l'arrivée de Lovren,

00:25:44 je trouve qu'il confirme ce qu'il nous avait montré la saison dernière.

00:25:47 Comme chaque semaine, vous avez la parole.

00:25:49 On va regarder un tweet d'un supporter

00:25:50 concernant Castelo Lucheba.

00:25:53 C'est Jec qui nous dit

00:25:54 "Oui, il confirme qu'il est un futur grand.

00:25:56 La deuxième saison est toujours plus difficile.

00:25:58 Il a fait des erreurs de jeunesse,

00:26:00 mais dans l'ensemble, c'est solide.

00:26:01 Il doit progresser dans le placement sur certaines situations."

00:26:04 Julien.

00:26:06 Oui, oui, si, si.

00:26:08 Mais même si je trouve qu'il a beaucoup progressé,

00:26:10 justement, c'est ce que je disais,

00:26:12 je trouve, dans les duels aériens,

00:26:14 où je le trouvais pas très bien sur les derniers mois.

00:26:19 Et là, je trouve que c'est mieux.

00:26:21 Je pense que Dejan a fait du bien depuis qu'il est arrivé.

00:26:24 On a quand même retrouvé une stabilité défensive

00:26:27 qu'on n'avait pas sur le début de saison.

00:26:29 Donc...

00:26:31 Bien que notre gardien ait quand même encore trop exposé,

00:26:34 Anto fait encore trop d'arrêts.

00:26:36 Trop d'arrêts, évidemment.

00:26:37 Mais ça aussi, ça vient aussi du déséquilibre

00:26:39 qu'on a eu au milieu de terrain sur certains joueurs

00:26:41 qui physiquement étaient un peu à la peine.

00:26:43 Et du coup, quand t'as pas ton milieu de terrain aussi

00:26:46 qui est là pour contrôler, c'est un collectif.

00:26:49 Les premiers défenseurs sont nos attaquants.

00:26:51 Exactement.

00:26:52 Donc si t'as déjà ton milieu de terrain est effacé

00:26:54 et que tu te retrouves face à deux défenseurs centraux,

00:26:57 c'est sûr que si c'est le dernier rempart tout de suite,

00:26:59 ça devient compliqué.

00:27:01 T'as beau avoir les meilleurs, ça devient compliqué.

00:27:03 Allez, on prend un deuxième tweet justement,

00:27:04 parce que vous êtes nombreux à vouloir réagir,

00:27:06 à donner votre avis.

00:27:07 Fan de voix de Loël et d'Espers,

00:27:10 il continue de progresser,

00:27:12 mais cette saison un peu moins.

00:27:14 J'ai trouvé que cette saison, il était trop confiant

00:27:16 et pas assez concentré,

00:27:17 ce qui lui a fait perdre des ballons dangereux pour l'équipe.

00:27:20 Donc il confirme tes propos, Nico.

00:27:21 Ouais, mais c'est ce qu'on a pu voir.

00:27:23 Les fesses sont têtues.

00:27:25 C'est ce qu'on a pu voir dans cette première partie de saison.

00:27:27 Oui, trop de confiance, en fait.

00:27:29 T'es pas encore assez aguerri.

00:27:31 Au bout d'un an de Ligue 1,

00:27:33 t'es pas encore assez aguerri pour pouvoir te permettre

00:27:35 de te relâcher, d'être trop confiant.

00:27:37 Et encore une fois, puisqu'il avait beaucoup de responsabilités,

00:27:42 il savait qu'il portait cette défense sur ses épaules

00:27:44 et il n'était pas aidé par ses coéquipiers.

00:27:46 Et depuis l'arrivée de Lovren,

00:27:48 vraiment, on sent qu'il est déchargé d'un poids,

00:27:50 il est vraiment concentré que sur ses tâches.

00:27:52 Il retrouve de la fluidité dans ce qu'il fait,

00:27:57 un peu plus efficace aussi dans ses interventions,

00:28:00 dans ses relances.

00:28:02 Mais après, c'est encore une fois,

00:28:04 là on juge sur un an et demi, deux ans,

00:28:06 une carrière de haut niveau,

00:28:08 un futur grand ou pas,

00:28:10 on saura dans trois, quatre, cinq ans.

00:28:12 En s'installant dans cette défense,

00:28:14 en enchaînant les matchs,

00:28:16 et en gagnant des titres peut-être, avec Loël ou avec une autre équipe,

00:28:18 qu'on va savoir si c'est un futur grand.

00:28:20 En tout cas, il a des prédispositions,

00:28:22 il a des qualités,

00:28:24 pour pouvoir atteindre ce genre de niveau-là.

00:28:26 J'espère qu'il le fera avec Loël,

00:28:28 parce qu'on a besoin,

00:28:30 mais on aura aussi besoin des jeunes.

00:28:32 Et il montre la voie à d'autres,

00:28:34 pour pouvoir...

00:28:36 Il leur montre que c'est possible de s'installer dans cette équipe-là.

00:28:38 Un autre gardien, mais qui est moins bavard,

00:28:40 c'est Anto Lopez, qui a justement été interrogé

00:28:42 concernant Castello-Lucas-Barre.

00:28:44 C'est très très court en tout cas,

00:28:46 mais ça confirme un peu ce qui se dit sur ce plateau,

00:28:48 au sujet justement du défenseur, du jeune défenseur.

00:28:50 Il peut faire beaucoup mieux,

00:28:52 il a de gros progrès à faire sur certaines choses.

00:28:54 Merci Anto.

00:28:56 Et du coup, Anto Lopez, la confrérie des gardiens.

00:28:58 Je te salue.

00:29:00 Avec un tweet aussi,

00:29:02 le dernier tweet concernant Castello-Lucas-Barre.

00:29:04 #TKYDIG

00:29:06 Vous en avez l'habitude.

00:29:08 Concernant, encore une fois, le défenseur,

00:29:10 on va découvrir ensemble ce tweet d'Alexandre.

00:29:12 Il doit jouer

00:29:14 une coupe d'Europe pour progresser.

00:29:16 Il doit aussi être mieux entouré

00:29:18 avec des joueurs d'expérience, en plus de Lovren.

00:29:20 Est-ce que c'est suffisant, Lovren, ou pas ?

00:29:22 Et concernant le début du tweet,

00:29:24 il est très sollicité.

00:29:26 Castello-Lucas-Barre,

00:29:28 c'est vrai que c'est aussi un sujet

00:29:30 qui va se poser

00:29:32 concernant son avenir.

00:29:34 Pour passer un cap,

00:29:36 c'est d'être bon au niveau international.

00:29:38 Et au niveau international, c'est soit la coupe d'Europe,

00:29:40 soit l'équipe de France le concernant.

00:29:42 Là, je sais qu'il a un espoir,

00:29:44 donc il va aussi passer un cap à ce niveau-là.

00:29:46 Jouer une coupe d'Europe va lui apporter

00:29:48 beaucoup d'expérience, de maturité.

00:29:50 Il faut vivre ce genre de match

00:29:52 pour appréhender les événements,

00:29:54 pour gérer ses émotions du très haut niveau.

00:29:56 C'est ce qui fait que tu gagnes

00:29:58 la capacité de gagner des titres.

00:30:00 C'est en appréhendant ce genre d'événement

00:30:02 que tu progresses, que tu t'imprègnes

00:30:04 de ce genre d'événement.

00:30:06 Et après, toutes les émotions glissent sur toi

00:30:08 et tu es focus sur tes objectifs.

00:30:10 Il faut qu'il joue la coupe d'Europe,

00:30:12 mais la plupart de ces jeunes-là,

00:30:14 la plupart des joueurs de l'Olympique Lyonnais,

00:30:16 si on veut retrouver une équipe performante,

00:30:18 ça passe forcément par jouer la Ligue des Champions.

00:30:20 Mais au moins, jouer une coupe d'Europe.

00:30:22 Julien m'a regardé un peu de travers quand j'ai parlé d'avenir.

00:30:24 Tu es très sympathique, Julien, mais je t'ai vu,

00:30:26 je m'en suis regardé.

00:30:28 Comment ça, tu veux qu'il porte lui aussi ?

00:30:30 Je pense que, il l'a dit,

00:30:32 jouer la coupe d'Europe,

00:30:34 les joueurs vont gagner en expérience.

00:30:36 Quand on joue la coupe d'Europe,

00:30:38 tous les joueurs élèvent leur niveau de jeu.

00:30:40 On voit bien l'intensité des matchs de coupe d'Europe.

00:30:42 Elle est plus importante que l'intensité

00:30:44 des matchs de Ligue 1 dans son ensemble.

00:30:46 Donc forcément,

00:30:48 tous les jeunes de l'OL

00:30:50 qui vont participer à une coupe d'Europe,

00:30:52 si on arrive à accrocher cette place en fin de saison,

00:30:54 forcément, ils vont progresser.

00:30:56 Et par rapport à son avenir en cas d'offre, par exemple ?

00:30:58 C'est sûr que si on ne joue pas de coupe d'Europe,

00:31:00 ça va être compliqué de le retenir.

00:31:02 De toute façon, je veux dire...

00:31:04 Après les jeunes, il ne faut pas...

00:31:06 Oui, non, non, mais...

00:31:08 Il faut arrêter...

00:31:10 C'est toujours pareil, si une grosse offre arrive,

00:31:12 sans coupe d'Europe,

00:31:14 elle sera acceptée, certainement.

00:31:16 C'est un problème.

00:31:18 Soit on parle de sportif, soit on parle d'argent.

00:31:20 Si pour son plan de carrière,

00:31:22 c'est jouer des matchs, s'installer dans une défense,

00:31:24 que ce soit à l'OL,

00:31:26 je pense que c'est mieux pour lui,

00:31:28 parce qu'il a encore l'âge d'attendre,

00:31:30 il a l'âge d'apprendre.

00:31:32 Partir serait peut-être se griller un peu trop tôt,

00:31:34 même s'il a un potentiel, pas de souci.

00:31:36 On peut dire la même chose pour Malou Gouzdo.

00:31:38 Oui, mais justement, je l'ai déjà dit ici,

00:31:40 et j'ai bien compris qu'il était parti pour l'argent.

00:31:42 Parce qu'à Chelsea, pas sûr qu'il soit titulaire les premières années.

00:31:44 Mais c'est trop tôt.

00:31:46 Ils sont en post-formation, c'est trop tôt.

00:31:48 C'est arrivé, et en milieu de saison.

00:31:50 Mais du coup,

00:31:52 là on reparle du projet sportif, on reparle de foot.

00:31:54 Que veut faire l'OL ?

00:31:56 Quelle est l'ambition de l'OL ?

00:31:58 Si l'OL, c'est l'ambition, c'est de former pour les autres,

00:32:02 qui continuent à vendre.

00:32:04 Si c'est de regagner des titres, comme on nous vend depuis 3-4 ans,

00:32:06 il faut garder ce genre de joueurs.

00:32:08 Moi, c'est mon premier souhait.

00:32:10 Et quand on les fait gagner en maturité,

00:32:12 on va retrouver un niveau satisfaisant pour l'OL.

00:32:14 Mais sans Coupe d'Europe,

00:32:16 on sait très bien comment ça se passe.

00:32:18 C'est là où l'entourage est important.

00:32:20 Il a le temps de jouer la Coupe d'Europe.

00:32:22 Il a 19 ans, je crois.

00:32:24 Et encore une fois,

00:32:26 moi j'ai besoin d'avoir ce genre de joueurs à l'Olympique Lyonnais.

00:32:28 Et on parlait de Coupe d'Europe,

00:32:30 et de l'apprentissage,

00:32:32 de gain de maturité.

00:32:34 A l'époque où j'ai joué,

00:32:36 j'ai fait 3 matchs de Ligue des Champions.

00:32:38 Ces 3 matchs m'ont plus apporté qu'une saison de Ligue 2,

00:32:40 par exemple. En tiers.

00:32:42 Et j'avais fait 35 ou 36 matchs en Ligue 2.

00:32:44 La Coupe d'Europe,

00:32:46 entre les émotions,

00:32:48 se frotter aux autres pays,

00:32:50 un autre football,

00:32:52 c'est très enrichissant

00:32:54 pour la progression d'un joueur.

00:32:56 Quessé le Louis-Québec va avoir 21 ans cette année,

00:32:58 et par rapport à son profil, son poste,

00:33:00 forcément, il va être sollicité.

00:33:02 Il a le temps, même à 21 ans.

00:33:04 C'est ce que tu dis, toi, plutôt.

00:33:06 Tu aimerais le garder.

00:33:08 Mais, quand je vois les derniers mercators...

00:33:10 C'est là où on va se battre contre l'institution.

00:33:12 Il faut aussi qu'on retrouve une ambition,

00:33:14 qu'on retrouve la capacité de garder nos meilleurs jeunes

00:33:16 pour construire une équipe.

00:33:18 On ne va pas brader chaque fois un joueur,

00:33:20 même si on ne les brade pas forcément.

00:33:22 On ne va pas vendre nos joueurs à toute l'Europe

00:33:24 et rester 8 ou 10ème du championnat pour le plaisir des autres.

00:33:26 On est bien d'accord.

00:33:28 Ça m'agace.

00:33:30 Il n'y faut plus de bois, comme chaque semaine sur ce plateau.

00:33:32 La parole est libre, bien évidemment.

00:33:34 Vous avez aussi la parole, #TKYDG.

00:33:36 On enchaîne avec le climat.

00:33:38 Le fameux climat qui entoure cet Olympique Lyonnais,

00:33:40 peut-être à cause de Nico Puy-de-bois.

00:33:42 Merde, on est exigeants.

00:33:44 Trop exigeants, Nico Puy-de-bois.

00:33:46 Place au 3ème thème, #TKYDG.

00:33:48 Laurent Blanc, à l'issue de la victoire à Strasbourg,

00:33:56 a parlé d'un climat négatif.

00:33:58 Messieurs,

00:34:00 on va contextualiser,

00:34:02 comme on essaie de le faire,

00:34:04 on va découvrir ensemble la déclaration

00:34:06 de l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais.

00:34:08 A Lyon,

00:34:10 c'était au micro de Prime Vidéo,

00:34:12 il y a un esprit, un environnement,

00:34:14 qui est délicat, très négatif.

00:34:16 Depuis le Mercato hivernal,

00:34:18 on a quand même changé d'effectif.

00:34:20 Il faut être conscient des choses.

00:34:22 On a beaucoup évolué et on a surtout inclus des jeunes.

00:34:24 Il faut du temps pour apprendre,

00:34:26 mais malgré cela, on a fait une bonne phase retour.

00:34:28 Julien, est-ce que tu as été surpris par les propos

00:34:30 de l'entraîneur de l'Olympique Lyonnais ?

00:34:32 Je ne m'y attendais pas.

00:34:34 Je trouve que,

00:34:36 depuis les déclarations,

00:34:38 pardon,

00:34:40 les deux courriers qu'il y a eu,

00:34:42 les deux groupes de supporters,

00:34:44 à savoir les Bad Gones et Lyon 1950,

00:34:46 qui avaient

00:34:48 exprimé leur mécontentement,

00:34:52 je crois,

00:34:54 suite à la défaite à Nantes,

00:34:56 en Coupe de France,

00:34:58 ils sont encore là.

00:35:00 Ils viennent encore au stade.

00:35:02 À domicile comme à l'extérieur.

00:35:04 Comme à l'extérieur.

00:35:06 Je pense que ce serait plutôt

00:35:08 au club,

00:35:10 aussi, par moments,

00:35:12 de se mettre aussi à notre place

00:35:16 de supporters.

00:35:18 Moi, je vais parler

00:35:20 à titre très personnel.

00:35:22 L'année dernière, j'ai fait 13 déplacements

00:35:24 de mon côté

00:35:26 en tant qu'indépendant.

00:35:28 Je n'ai pas vu beaucoup de victoires.

00:35:30 J'en ai vu une.

00:35:32 Je suis abonné au Virage Nord.

00:35:34 Cette année, j'ai fait le déplacement

00:35:36 à Nantes.

00:35:38 Ça a été tout simplement une purge.

00:35:40 Un non-match.

00:35:42 Je pense qu'aujourd'hui,

00:35:44 franchement, quand on a

00:35:46 des supporters comme ça,

00:35:48 qui se déplacent,

00:35:50 qui sont là à tous les matchs,

00:35:52 qui font des animations, etc.,

00:35:54 heureusement qu'ils

00:35:56 peuvent exprimer leur mécontentement

00:35:58 quand on voit la saison qu'on fait.

00:36:00 Si on ne peut plus rien dire,

00:36:02 on reste chez nous,

00:36:04 on met la télévision,

00:36:06 on ne regarde plus les matchs,

00:36:08 on ne vient plus au stade,

00:36:10 on se désintéresse.

00:36:12 - Il y a deux sujets par rapport à l'enflamme.

00:36:14 Il défend son bilan.

00:36:16 Il se dédoie de lui.

00:36:18 Mais il y a une vraie méconnaissance

00:36:20 du climat lyonnais,

00:36:22 du contexte olympique lyonnais.

00:36:24 - Il sait qu'on nous vend depuis trois ans,

00:36:26 qu'on va être européens,

00:36:28 qu'on construit une équipe,

00:36:30 qu'on investit sur le mercato estival,

00:36:32 qu'on investit sur le mercato hivernal,

00:36:34 et qu'on veut une équipe qui va retrouver les sommets.

00:36:36 Et ça fait trois ans qu'on finit huitièmes.

00:36:38 Donc là, ça va, on est remonté, tout ça,

00:36:40 grâce à son travail.

00:36:42 - Il y a un vrai déclarage entre le discours

00:36:44 annoncé en début de saison et ce qui se passe.

00:36:46 - C'est pour ça qu'en fait,

00:36:48 lui, il est tributaire de ce qui s'est passé avant.

00:36:50 C'est le fameux héritage.

00:36:52 Quand tu vas faire un poste,

00:36:54 tu dois faire un audit général

00:36:56 et de l'effectif et du contexte.

00:36:58 Moi, je ne l'avais pas fait quand je suis parti à Strasbourg

00:37:00 et je l'ai vécu à mes dépens

00:37:02 dans ma concurrence avec Stéphane Cassart.

00:37:04 Lui, entraîneur international

00:37:06 qui a vécu autre chose,

00:37:08 si le climat d'exigence

00:37:10 qui existe à Lyon

00:37:12 et à l'Olympique lyonnais,

00:37:14 autour de l'Olympique lyonnais,

00:37:16 ne lui convient pas,

00:37:18 je pense que c'est parce qu'en interne,

00:37:20 c'est lui qui fait que l'OL connaît un déclassement.

00:37:22 Oui, il travaille bien.

00:37:24 Oui, même si,

00:37:26 effectivement, en termes de qualité de jeu

00:37:28 ou de philosophie de jeu,

00:37:30 je ne trouve pas

00:37:32 qu'il a porté du neuf.

00:37:34 Je pense qu'il a surtout

00:37:36 activé des leviers mentaux.

00:37:38 Il a surtout une motivation

00:37:40 d'exigence et de haut niveau.

00:37:42 En termes de performance, il est pragmatique.

00:37:44 Il veut gagner des matchs.

00:37:46 Peu importe la manière, mais il veut gagner des matchs.

00:37:48 C'est comme ça qu'il est devenu champion d'Europe,

00:37:50 champion du monde, champion d'Europe,

00:37:52 et qu'il a dû gagner des titres en tant que joueur et entraîneur.

00:37:54 Mais il connaît mal le contexte lyonnais.

00:37:56 Ça, ça te dérange ?

00:37:58 Ça, ça me dérange. Ah bah oui, complètement.

00:38:00 Parce qu'en fait, tu critiques un truc que tu ne connais pas.

00:38:02 Tu viens d'arriver, ça fait six mois que tu es là,

00:38:04 même pas, et déjà, tu commences à critiquer

00:38:06 les gens qui te nourrissent,

00:38:08 les gens qui font vivre ce club,

00:38:10 les gens qui aiment ce club depuis 30, 40, 50 ans.

00:38:12 À un moment donné, il faut arrêter.

00:38:14 Toi, tu es venu pour prendre un salaire,

00:38:16 un gros salaire. Donc, à un moment donné, il faut aussi respecter les gens.

00:38:18 Il faut aussi respecter ces gens-là

00:38:20 qui font que tu as un joli stade,

00:38:22 qu'on construit des trucs autour,

00:38:24 et tous ces gens qui ont été là

00:38:26 pour supporter des joueurs qui ont gagné des titres à une période.

00:38:28 Toi, tu viens juste

00:38:30 profiter de ce qui a été construit avant.

00:38:32 Et si ça a été construit avant comme ça,

00:38:34 c'est parce qu'avant, il y avait de l'exigence,

00:38:36 il y avait des supporters qui sont venus nous voir

00:38:38 à l'entraînement, quand on était

00:38:40 en Ligue des Champions, qu'on n'est pas passé contre Maribor,

00:38:42 quand on était promis au deuxième championnat,

00:38:44 qui venaient nous tenser au vestiaire

00:38:46 parce qu'ils estimaient qu'il y avait des relâchements.

00:38:48 Et on était dans les deux ou trois premiers,

00:38:50 et on avait des résultats à cette époque-là.

00:38:52 Et les supporters ne sont jamais gênés pour venir nous dire.

00:38:54 Mais comme nous, on était exigeants avec nous-mêmes

00:38:56 et nos performances, on l'acceptait bien

00:38:58 plus volontiers, parce qu'on ne se cachait pas

00:39:00 derrière notre petit doigt, parce qu'on savait

00:39:02 nos responsabilités, on les connaissait,

00:39:04 et on connaissait surtout notre ambition.

00:39:06 Notre ambition, ce n'était pas juste de prendre le chèque à la fin du mois.

00:39:08 Une ambition commune. Et en plus, on avait une ambition commune.

00:39:10 Mais notre ambition, c'était de faire gagner l'OL.

00:39:12 Ce n'était pas de gagner nous grâce à l'OL.

00:39:14 - Oui, mais tu m'en sers.

00:39:16 - Ce n'est pas la même chose. - On est d'accord.

00:39:18 - Il faut aussi s'imprégner.

00:39:20 D'où tu es, là. Ce n'est pas tout de mettre les cuissons, là.

00:39:22 Ça se mérite, ces cuissons-là.

00:39:24 Et ce n'est pas tout de dire "moi, je viens d'ici, je viens de là,

00:39:26 ah ouais, il y a un climat négatif. Oh, coco."

00:39:28 Pardon. Non, mais à un moment donné,

00:39:30 - Je ne sais pas... - Faut connaître le contexte.

00:39:34 Il faut s'imprégner de tout ça.

00:39:36 Pourquoi les gens sont déçus ? Parce qu'on leur vend des choses qui ne sont pas vraies.

00:39:38 On leur fait passer des vessies pour des lanternes.

00:39:40 À un moment donné, tu ne peux plus mentir aux gens.

00:39:42 On le dit assez souvent dans les résignations.

00:39:44 Donc voilà, à un moment donné, c'est ce manque d'exigence interne

00:39:46 qui fait qu'on trouve les gens intolérants autour.

00:39:50 - #TKGTG, on va prendre un tweet du lien et je te redonne la parole après, bien évidemment.

00:39:54 Un tweet d'un supporter de l'OL concernant ce "climat négatif".

00:39:58 C'est une supportrice.

00:40:00 "Mille fois d'accord avec Laurent Blanc. Il n'y a qu'à voir les avalanches de tweets à chaque défaite."

00:40:04 - Les tweeters, ce n'est pas la réalité. - "Et les boucles misères qu'on renouvelle constamment.

00:40:06 Si un dirigeant a le malheur de positiver et se projeter dans le futur, il se fait traiter de menteur."

00:40:10 Julien.

00:40:12 - Ouais, bah, de toute façon, Twitter, moi, je...

00:40:16 - Mais au-delà du support, par rapport à ce qu'elle dit...

00:40:20 - Oui, mais en fait, là, par rapport à son tweet,

00:40:22 elle prend ce qui se dit sur Twitter ou ce qui se fait sur Twitter.

00:40:24 C'est comme ça que je le lis, moi.

00:40:26 - Oui. - Quand on voit les tweets, les avalanches de tweets.

00:40:28 Ouais, sauf que les tweets, on sait que derrière un pseudo,

00:40:30 d'ailleurs, "Princesse Rasta", c'est un pseudo,

00:40:32 c'est facile de pouvoir dire tout ce que tu veux...

00:40:35 - Tout et n'importe quoi.

00:40:37 - Et sur le coup de l'émotion, de cracher ta haine ou ton venin.

00:40:39 Donc, pour moi, c'est pas la réalité des choses.

00:40:41 La réalité des choses, c'est les gens qui vont au stade,

00:40:43 et l'autre fois, on en a parlé,

00:40:45 les supporters invisibles, soi-disant,

00:40:47 parce que quand il n'y avait pas les deux copes

00:40:49 et que rien de Cherky s'est fait siffler,

00:40:51 on s'est dit, "Là, c'est la majorité silencieuse qui s'est exprimée."

00:40:54 Et bah, ouais, moi, je préfère la majorité silencieuse du stade

00:40:57 qui va venir et qui se déplace

00:40:59 que les gens de Twitter qui regardent derrière un écran ou deux écrans les matchs

00:41:02 et qui, en fait, ne regardent même pas le match parce qu'ils font que tweeter.

00:41:05 - Ouais, j'ai rien à rajouter.

00:41:07 - Eh bah, on enchaîne avec un autre tweet.

00:41:09 Allez, on enchaîne avec un autre tweet, encore une fois, #DKGreggDG.

00:41:11 - Mais si Twitter se met à diriger l'Olympique Lyonnais,

00:41:13 on n'est pas bien, parce qu'en fait, c'est pas la vérité.

00:41:16 C'est un microcosme.

00:41:18 - Il y a King, la casette, qui nous dit,

00:41:21 "Il est négatif parce que le club est en déclin depuis des années

00:41:24 à cause de gens qui se complaisent dans la médiocrité,

00:41:26 qui se pensent responsables de rien et qui en ont rien à foutre du club.

00:41:29 Il faut faire un grand ménage à tous les niveaux pour retrouver un climat serein."

00:41:32 Voilà ce que dit King, la casette.

00:41:34 - Pas mieux.

00:41:35 - Je peux pas...

00:41:36 - Et sur Twitter aussi.

00:41:37 - Oui, mais je n'ai pas dit que Twitter était un microcosme.

00:41:39 Mais c'est le même microcosme.

00:41:40 Ce n'est pas la vérité.

00:41:41 C'est tout.

00:41:42 C'est comme Facebook, c'est comme les entraîneurs,

00:41:45 c'est comme les supporters, c'est comme les ultras.

00:41:47 C'est des microcosmes, et chacun a sa propre vérité.

00:41:49 Chacun a sa grille de lecture, c'est ce qu'on dit souvent, d'ailleurs.

00:41:51 Chacun a sa grille de lecture, Julien, forcément.

00:41:53 Est-ce que toi, tu as le sentiment, encore une fois,

00:41:55 j'ai envie de revenir sur le premier tweet de Princess.

00:41:58 Est-ce que toi, tu ne te dis pas des fois, oui, peut-être, qu'on exagère,

00:42:02 on est peut-être trop dans le côté, dans la négativité, comme on dit ?

00:42:07 - Non.

00:42:08 En tout cas, pas les gens qui vont au stade.

00:42:10 - Pas les gens qui vont au stade ?

00:42:11 Autour de toi, non ? Les gens sont toujours...

00:42:13 - Moi, je trouve que déjà, je vais parler que des gens qui vont au stade,

00:42:15 parce que justement, Twitter, ce n'est pas leur reflet de ce qui se passe.

00:42:19 Mais pour moi, au stade, les gens, au contraire,

00:42:22 ils sont encore bien, on est encore bien trop gentils, je trouve.

00:42:25 Enfin, mis à part des banderoles, qu'est-ce qui a été fait de négatif ?

00:42:32 On ne les siffle pas, pendant les matchs, on les encourage.

00:42:36 On les siffle à la fin, quand on est mécontent de la prestation qu'on a vue.

00:42:40 Mais pendant les matchs, on est toujours là à les encourager.

00:42:42 À chanter de la première à la 90e minute, je veux dire, où est le climat négatif ?

00:42:48 Moi, je me rappelle, il y a 15 ans en arrière, quand Nico était encore au club,

00:42:54 on avait les entraînements ouverts au public.

00:42:57 Non, non, mais ça, c'est hyper important.

00:42:59 - On est d'accord. - C'est hyper important.

00:43:00 - On est d'accord. - C'est pour tous les jours.

00:43:01 - Voilà. - On est d'accord.

00:43:02 - C'est-à-dire qu'il y avait un lien... - Le huis clos était annoncé.

00:43:04 - Voilà. - C'était exceptionnel.

00:43:05 - Il y avait un lien entre les supporters et les joueurs.

00:43:10 Il y avait une confiance aussi qui s'établissait,

00:43:12 et c'est-à-dire qu'on pouvait leur dire des choses.

00:43:14 Et comme disait Nico, eux, ils avaient un objectif commun, c'était faire gagner l'OL.

00:43:18 Basta.

00:43:20 Aujourd'hui, il y a combien d'entraînements autorisés au public dans l'année ?

00:43:24 Un, deux ?

00:43:25 Bon, on a mis une barrière, et ça, déjà, je pense que ça fait du mal.

00:43:31 Pour moi, ça fait du mal.

00:43:33 Le foot, c'est un sport populaire.

00:43:35 C'est un sport où, justement, alors oui, on va nous dire,

00:43:37 oui, mais les joueurs, il ne faut pas les embêter, il faut...

00:43:41 Je veux dire, il y a un moment donné, quand même,

00:43:44 ça coûte quoi d'ouvrir les entraînements au public ?

00:43:46 C'est ce que dit Laurent Blanc, il est plus entraîneur, d'ailleurs.

00:43:48 Il faut protéger les joueurs, les supporters vont venir les insulter, les perturber.

00:43:51 Moi, c'est un sujet qui me touche parce que, justement, j'ai connu l'OL qui ne gagnait pas,

00:43:55 j'ai connu l'OL en Ligue 2, j'ai connu l'OL en Ligue 1 qui vivotait,

00:43:59 mais j'ai connu surtout des joueurs, à ces périodes-là,

00:44:02 qui donnaient 100% de ce qu'ils avaient,

00:44:06 qui ne trichaient pas, qui n'étaient pas dans le confort,

00:44:08 qu'on ne protégeait pas, tout va.

00:44:10 C'est-à-dire qu'on était 15e et on savait pourquoi on était 15e.

00:44:13 Et quand on était dans les 3 premiers, on savait pourquoi on était dans les 3 premiers.

00:44:15 Là, on est 8e et les joueurs, ils se posent des questions, pourquoi on est 8e, en fait.

00:44:19 Nous, on sait pourquoi vous êtes 8e.

00:44:20 Parce qu'on a connu ceux qui étaient 15e, on a connu ceux qui étaient premiers,

00:44:23 et on sait pourquoi vous, vous êtes 8e.

00:44:25 Et à un moment donné, il ne faut aussi pas oublier ça.

00:44:27 C'est qu'avant tout, vous n'êtes pas des influenceurs, vous êtes des joueurs de foot.

00:44:31 Vous êtes des gens qui doivent travailler l'entraînement, qui doivent suer.

00:44:33 Vous êtes des millionnaires qui transpirent.

00:44:35 Vous êtes d'ailleurs peut-être les seuls millionnaires qui vont transpirer.

00:44:37 Mais tant mieux, c'est très bien.

00:44:38 Par contre, arrêtez les influenceurs, je me fais suivre par douze caméras,

00:44:42 je me lève le matin pour être pris en photo.

00:44:44 Non, tu te lèves le matin pour aller t'entraîner, pour aller jouer au foot.

00:44:47 C'est un jeu, c'est un sport.

00:44:48 Et partager avec les gens.

00:44:51 Mais ne pas partager avec ton téléphone et les réseaux.

00:44:54 Partager avec les gens, les vrais gens, ceux qui viennent te voir.

00:44:57 Des places pour toi.

00:44:58 En fait, il a raison.

00:44:59 Aujourd'hui, c'est ce qu'on veut nous faire "croire".

00:45:04 C'est-à-dire qu'on instaure un climat négatif parce qu'on râle.

00:45:08 Parce qu'on est exigeant, simplement.

00:45:10 En fait, on est exigeant.

00:45:11 Mais eux, de l'autre côté, ils ont coupé un lien.

00:45:13 Ils ont mis une barrière entre le footballeur et le supporter.

00:45:19 C'est-à-dire qu'en fait, comme il dit, il ne faut pas les embêter, il ne faut pas les déranger.

00:45:24 Mais à quel moment, quand on va avoir un entraînement de l'OL,

00:45:28 moi j'en ai vu des dizaines quand j'étais plus jeune,

00:45:30 à quel moment on venait pour vous emmerder ?

00:45:32 Jamais.

00:45:33 En plus, je vais clarifier mon propos.

00:45:35 Je vais clarifier mon propos, c'est que là, on parle de foot.

00:45:37 Donc il y a de la passion, donc il y a de l'humain.

00:45:39 Mais dans une entreprise globale, le client qui paye, s'il n'est pas content,

00:45:42 il va te le faire savoir, il va être négatif si tu n'es pas bon.

00:45:44 Moi, mes clients, si je ne suis pas bon, ils vont me le dire tout de suite.

00:45:47 Et je ne peux pas leur dire "vous n'êtes pas gentil, vous avez un climat négatif autour de moi".

00:45:51 Forcément, je n'ai pas été bon dans ma prestation, dans ce que tu as payé.

00:45:54 Donc forcément qu'il va être négatif le client, il a payé pour une prestation,

00:45:57 et moi j'ai été médiocre.

00:45:58 Donc il a le droit de me dire que je ne suis pas bon.

00:46:00 Et en plus, il ne retravaillera même pas avec moi.

00:46:02 C'est pareil pour eux.

00:46:03 Alors que les gens reviennent.

00:46:04 Alors que les gens reviennent, ils sont abonnés, ils sont abonnés, ils se réabonnent,

00:46:06 ils ont toujours l'espoir de quelque chose.

00:46:07 Donc à un moment donné, rentrez dans la vraie vie.

00:46:09 C'est pour la vie en plus.

00:46:10 Mais oui, soyez pragmatiques, sortez de votre tour d'ivoire, les pieds sur terre.

00:46:13 Quand dans ton boulot, tu es mauvais, la personne en toi, elle ne travaille plus avec toi.

00:46:17 Elle ne revient pas.

00:46:18 Donc à eux de faire en sorte que ce soit un climat positif.

00:46:21 C'est à eux qui vont faire que le climat va être positif.

00:46:23 Et c'est en gagnant des matchs.

00:46:24 Et c'est en arrêtant de communiquer comme ça.

00:46:26 Parce qu'en fait, le négatif attire le négatif.

00:46:28 Et en faisant ça, il attire encore plus de négatifs.

00:46:30 Donc tu veux du positif ?

00:46:32 Fais du positif.

00:46:33 Par des résultats, par ton comportement, par ta communication non-verbale,

00:46:37 par ta communication.

00:46:38 Ouvre-toi, va vers les gens.

00:46:40 Tends la main.

00:46:41 Tu verras, si toi tu es positif, les gens vont être positifs.

00:46:43 Si tu es négatif, ils seront négatifs.

00:46:44 C'est vrai qu'on le dit souvent, quand tu donnes, tu reçois.

00:46:46 On le dit souvent ici, mais bon.

00:46:48 Un dernier tweet concernant cette thématique,

00:46:50 concernant Laurent Blanc et le côté climat négatif.

00:46:53 C'est Mohamed qui nous dit "Il a pas tort, on est un club malade.

00:46:55 On a connu deux années difficiles qui ont laissé de gros séquelles.

00:46:58 Si on est honnête, le bilan de Laurent Blanc est satisfaisant

00:47:01 et encourageant pour la saison prochaine.

00:47:03 Malgré ça, le climat négatif n'a pas bougé d'un pouce."

00:47:06 Parce qu'on n'est toujours pas dans les objectifs.

00:47:08 Dès qu'on nous vend la Coupe d'Europe,

00:47:10 on avait deux matchs pour aller en Coupe d'Europe avec la Coupe de France.

00:47:12 Ils font un non-match face à Nantes.

00:47:14 Qui se fait l'a éminer par le TFC.

00:47:18 Qu'on a battu.

00:47:20 Même si on avait été en finale, le match n'est pas le même.

00:47:24 La réaction du sportif, on peut la comprendre.

00:47:26 Le FC Nantes qui n'est même pas sûr d'être maintenu en Ligue 1.

00:47:29 Parce que c'est la culture de la communication.

00:47:31 Et on communique, et on communique, et on communique.

00:47:34 Arrêtez de parler, agissez.

00:47:36 Arrêtez de parler, agissez.

00:47:38 Et vous verrez que les gens vont vous suivre.

00:47:40 Agissez, simplement.

00:47:42 Vous pouvez leur mêler la parole aux actes.

00:47:44 Mais ce n'est pas tout de communiquer.

00:47:46 J'ai repris ma carte d'adhérent pour l'année prochaine.

00:47:48 Ah finalement.

00:47:50 Parce qu'il est passionné.

00:47:52 Tu as hésité, sans trahir de secret.

00:47:54 J'ai hésité, mais c'est plus fort que moi.

00:47:56 C'est l'amour du club.

00:47:58 Notre club, on l'aime.

00:48:00 Et on l'aime, bah oui.

00:48:02 Ça fait trois ans qu'on vit des saisons difficiles.

00:48:04 Moi mes clients, ils m'aiment tant que j'ai des bons résultats.

00:48:06 Moi c'est pareil.

00:48:08 Moi je n'ai pas le droit d'être mauvais.

00:48:10 Je suis dans le métier de l'image.

00:48:12 Je fais des fresques.

00:48:14 Moi le jour où je ne suis pas bon,

00:48:16 ils me disent au revoir.

00:48:18 Et puis on ne travaille plus ensemble.

00:48:20 Et puis le climat sera négatif.

00:48:22 On va en parler justement d'ArtUp.

00:48:24 C'est le dernier thème de TKYDG.

00:48:26 ArtUp Lyon.

00:48:32 C'est qui ? C'est quoi justement ?

00:48:34 Julien Barre.

00:48:36 Est-ce que tu peux nous raconter un peu la genèse de ce projet ?

00:48:38 Alors ArtUp, c'est un collectif

00:48:40 où on est deux associés.

00:48:42 Avec deux autres amis qui nous rejoignent de temps en temps,

00:48:44 mais qui ont un travail à côté.

00:48:46 Nous on s'est lancé le 4 avril 2016.

00:48:48 On a quitté tous les deux nos métiers respectifs.

00:48:50 Moi j'étais dans un métier comme celui de Nicolas,

00:48:52 dans la gestion de patrimoine.

00:48:54 Et mon associé était manager dans une grande entreprise.

00:48:56 Ah donc tu étais un ancien escroc, c'est ça ?

00:48:58 Non, je n'irai pas jusque là.

00:49:00 Non, je suis un peu plus dans le métier.

00:49:02 Je suis un peu plus dans le métier.

00:49:04 Je suis un peu plus dans le métier.

00:49:06 J'étais dans le conseil.

00:49:08 Tout comme moi.

00:49:10 Tout comme toi.

00:49:12 Je valide.

00:49:14 Je confirme.

00:49:16 Et on a décidé de se lancer

00:49:18 dans ce qui est notre passion depuis qu'on est ados.

00:49:20 On avait un an et demi

00:49:22 où on avait droit au chômage.

00:49:24 Donc ça nous a permis aussi

00:49:26 de vraiment nous concentrer

00:49:28 à 2000% sur ça

00:49:30 et de voir si ça prenait.

00:49:32 Puis en 2018,

00:49:34 avec la fraise des champions du monde

00:49:36 qu'on a réalisé à la sortie du tunnel de la Croix-Rousse,

00:49:38 ça a été le début

00:49:40 d'une ascension assez linéaire.

00:49:42 Alors, tu me permets de te couper

00:49:44 une fraise qu'on va voir

00:49:46 sur notre écran.

00:49:48 Comment ça se passe ?

00:49:50 Donc la France, champion du monde,

00:49:52 avec des lyonnais.

00:49:54 Et là vous décidez d'un coup.

00:49:56 Allez, on y va.

00:49:58 On avait un mur dont on avait repéré.

00:50:00 On avait l'autorisation de réaliser quelque chose

00:50:02 pour le propriétaire de ce mur.

00:50:04 Mais on ne savait pas ce qu'on allait y mettre.

00:50:06 Parce que vous avez été très rapide.

00:50:08 C'est pour ça que je te pose la question.

00:50:10 On a été très réactif.

00:50:12 Puisque le soir de la coupe du monde,

00:50:14 on était à Place des Jacobins pour fêter le titre.

00:50:16 On a réalisé le dessin dans la nuit.

00:50:18 Et le lendemain matin,

00:50:20 on le présentait au propriétaire du mur

00:50:22 qui nous a dit "Banco, on a acheté le matériel,

00:50:24 on a commencé."

00:50:26 Et dix jours plus tard, c'était fini.

00:50:28 C'est vraiment arrivé dans l'enchaînée

00:50:30 du titre.

00:50:32 Tu l'as déjà vu ?

00:50:34 Oui, je suis passé devant plusieurs fois.

00:50:36 C'est sûr que quand on voit la qualité du mur,

00:50:38 ce n'est pas exceptionnel.

00:50:40 Je comprends pourquoi le propriétaire du mur

00:50:42 l'a dit.

00:50:44 Ça ressemble au mur

00:50:46 de la maison du collab' de Banco.

00:50:48 Le mur est un peu défraîchi.

00:50:50 Mais on a fait ce qu'on avait.

00:50:52 On va peut-être en faire une phrase.

00:50:54 Mais voilà, tout est parti de là.

00:50:56 Et c'est vrai qu'à ce moment-là,

00:50:58 on a eu une belle couverture médiatique.

00:51:00 On a eu aussi la chance de pouvoir

00:51:02 rencontrer Nabil,

00:51:04 qui a vraiment apprécié ce qu'on avait fait.

00:51:06 Ah, Nabil, ça !

00:51:08 C'est le plus réussi sur la fausse, c'est ça ?

00:51:10 Parce que c'est celui que tu as le mieux réussi ?

00:51:12 Je ne sais pas, ce n'est pas à moi de le dire.

00:51:14 Surtout parce qu'il est gentil.

00:51:16 C'est un vrai gentil, Nabil.

00:51:18 Ça a été vraiment le moment

00:51:20 qui nous a fait décoller.

00:51:22 Après, on a réalisé énormément

00:51:24 de fresques au sein

00:51:26 d'entreprises de la métropole.

00:51:28 On a fait une fresque

00:51:30 au siège de Groupe Amarone Alpoverne.

00:51:32 On a fait des fresques à OLVallée aussi

00:51:34 pour le City Surf Park, le Bowling.

00:51:36 Et puis,

00:51:38 en petits points, la fameuse fresque

00:51:40 de Karim Benzema.

00:51:42 Oui, alors ça, c'est...

00:51:44 C'est un rêve

00:51:46 qui s'est réalisé pour moi.

00:51:48 Vincent aussi m'en a associé.

00:51:50 Mais je le ramène

00:51:52 beaucoup à moi, parce que moi, c'est vrai que

00:51:54 je suis le plus passionné des deux au niveau du foot.

00:51:56 Au niveau de l'OL.

00:51:58 On avait remarqué.

00:52:00 Et je me disais,

00:52:02 ça faisait déjà deux, trois ans,

00:52:04 je me disais

00:52:06 Zidane a eu une fresque

00:52:08 à Marseille, Mbappé a eu une fresque

00:52:10 à Bondy.

00:52:12 Moi je me disais, pourquoi Karim n'aurait pas sa fresque à Lyon ?

00:52:14 Et...

00:52:16 Bon, ça a été un peu compliqué au départ.

00:52:18 On a beaucoup ramé, mais

00:52:20 grâce à

00:52:22 Karim Jaziri,

00:52:24 son agent, on a pu...

00:52:26 On a pu se rapprocher

00:52:28 d'Adidas, qui est l'équipementier

00:52:30 de Karim, et le projet

00:52:32 eux, était vraiment

00:52:34 enclin à le faire. Après, il a fallu qu'on

00:52:36 voie avec les pouvoirs publics.

00:52:38 C'est ça qui a été compliqué.

00:52:40 On a dû patienter que

00:52:42 Karim revienne en équipe de France en

00:52:44 2021. - On a des banquets belles, quoi.

00:52:46 - Voilà, que ce soit un peu plus banquets belles,

00:52:48 pour qu'on puisse enclencher le projet.

00:52:50 Et...

00:52:52 Là où on est vraiment fiers, c'est que

00:52:54 pour avoir rencontré Karim

00:52:56 le jour de l'inauguration,

00:52:58 il était vraiment ému.

00:53:00 On l'a vraiment ressenti.

00:53:02 On a pu le rencontrer

00:53:04 tous les deux avec Vincent,

00:53:06 de manière intime.

00:53:08 Je pense qu'on était très impressionnés,

00:53:10 on savait pas trop quoi lui dire, mais

00:53:12 on a senti quand il nous

00:53:14 a dit "Vraiment les gars, ce que vous avez fait pour moi,

00:53:16 c'est exceptionnel". - Moi aussi je suis de bronc,

00:53:18 mais je pense qu'il a eu du mal à choisir

00:53:20 entre Karim et moi.

00:53:22 Enfin moi ça prenait plus de place sur le mur, mais...

00:53:24 - C'est surtout ça.

00:53:26 Et là les pouvoirs publics ils ont dit "non non". - Ils ont dit "il a trop de peinture".

00:53:28 - On a beau connaître Bruno Bernard, faut pas exagérer.

00:53:30 - Et d'ailleurs Bruno Bernard

00:53:32 qui a facilité

00:53:34 les choses pour les autorisations,

00:53:36 je le remercie d'ailleurs. Je sais qu'il était

00:53:38 chez vous il y a pas longtemps.

00:53:40 Et non mais pour nous c'est...

00:53:42 - Et puis ça c'est vu dans le monde entier.

00:53:44 - C'est vu dans le monde entier.

00:53:46 - Petite anecdote, on a eu une interview

00:53:48 d'une chaîne asiatique

00:53:50 qui a été diffusée

00:53:52 à Singapour.

00:53:54 Ils sont venus filmer pour un journal

00:53:56 télévisé pour la chaîne de Singapour.

00:53:58 Donc ça a vraiment fait le tour du monde.

00:54:00 - Combien d'heures de travail ?

00:54:02 - 6 semaines de peinture,

00:54:04 quasiment 7 jours sur 7

00:54:06 hors jours d'intempéries,

00:54:08 mais on en a eu très peu.

00:54:10 À 4,

00:54:12 puisqu'on peignait sur des nacelles.

00:54:14 Le mur fait 37 mètres de hauteur.

00:54:16 Donc c'est...

00:54:18 C'est très très haut, t'es en bordure de périphérique

00:54:20 donc c'est assez impressionnant.

00:54:22 - Chaque fois je la prends plus vite.

00:54:24 - Les voitures on les voit très petites.

00:54:26 Mais non, non c'est...

00:54:28 Même moi,

00:54:30 très honnêtement, je dois passer devant

00:54:32 une fois par mois. Je fais pas exprès

00:54:34 de passer devant, mais quand je passe devant,

00:54:36 même moi ça me fait quelque chose.

00:54:38 Je pense que j'ai mis du temps à réaliser

00:54:40 ce qu'on avait fait.

00:54:42 La grosseur,

00:54:44 le fait qu'il y ait un rayonnement

00:54:46 à l'international. On avait tellement le nez

00:54:48 dans le guidon,

00:54:50 ça a été beaucoup de pression, il fallait respecter

00:54:52 un cahier des charges,

00:54:54 un timing surtout. C'est-à-dire que l'inauguration

00:54:56 c'était le 11 novembre et pas le 12.

00:54:58 - Fallait être prêt quoi. - Fallait être prêt.

00:55:00 Ça s'est vraiment joué à une dizaine d'heures près.

00:55:02 - Ah oui à ce point là ? - Ah oui.

00:55:04 On a fini la veille. - C'est pour ça que t'as encore des cernes ?

00:55:06 - Non mais c'est...

00:55:08 - Épuisé par le projet. - J'ai pas beaucoup dormi

00:55:10 pendant ces six semaines.

00:55:12 - Bravo messieurs. - Mais aujourd'hui,

00:55:14 c'est trois, quatre mois plus tard

00:55:16 qu'on réalise en fait. - D'ailleurs j'ai dit

00:55:18 "bravo messieurs", "bravo mesdames" aussi. Parce que j'imagine

00:55:20 que t'étais pas souvent à la maison.

00:55:22 Je pense qu'il faut supporter aussi

00:55:24 la langue de votre père, la famille.

00:55:26 - Je sais que j'étais très irritable,

00:55:28 très tout pour deux.

00:55:30 Ça a été... C'est des projets

00:55:32 un peu hors normes. On se rend pas compte

00:55:34 comme ça mais...

00:55:36 - Allez on regarde des tweets parce qu'il y a quand même des questions

00:55:38 pour notre invité justement pour Julien Barre

00:55:40 du collectif ArtUp Lyon.

00:55:42 Alors c'est Alexandre qui nous dit, qui nous interroge

00:55:44 et qui nous dit si tu as été sollicité

00:55:46 par l'OL ou l'ASVEL pour des projets.

00:55:48 Si oui, on espère

00:55:50 ne plus voir

00:55:52 un seul bout de béton au stade.

00:55:54 Effectivement, alors je te laisse le temps

00:55:56 de réfléchir pour répondre à Alexandre.

00:55:58 Nico, c'est vrai que ce stade

00:56:00 de l'extérieur c'est moche quoi.

00:56:02 - On sait pas, c'est pas... - Le jour,

00:56:04 le jour, le soir ça va mais le jour.

00:56:06 T'es pas souvent là-bas toi le jour.

00:56:08 Par rapport à moi. - Oui, moi j'y vais

00:56:10 pour les matchs, c'est plutôt le soir.

00:56:12 Non, je trouve que l'ensemble, après oui c'est vrai que

00:56:14 ce côté béton, route de béton,

00:56:16 pas recouvert de peinture ou autre,

00:56:18 ça fait un peu fade. Mais

00:56:20 dans l'ensemble,

00:56:22 on peut l'habiller mais je le trouve pas moche

00:56:24 non plus. Ça pourrait être mieux.

00:56:26 - Julien, t'as eu le temps de réfléchir comme ça.

00:56:28 - Alors j'ai pas été sollicité

00:56:30 ni par l'OL ni par l'ASVEL, c'est plutôt

00:56:32 moi qui les sollicite.

00:56:34 - Il faut, il faut.

00:56:36 - Et je pense même que par moment

00:56:38 ils doivent en avoir marre d'avoir des coups de fil

00:56:40 d'art up. Mais d'ailleurs,

00:56:42 j'ai rien à cacher

00:56:44 mais même si j'en parlerais pas,

00:56:46 j'ai des projets en tête

00:56:48 pour le stade et pour la LDLC

00:56:50 Arena mais

00:56:52 pour l'instant y'a rien de validé

00:56:54 ni de décidé. Moi j'ai des idées,

00:56:56 je leur en ai fait part.

00:56:58 On verra si ça se fait. - Pour l'instant t'as rien fait

00:57:00 toi au stade pour l'instant. - Si, j'ai fait

00:57:02 une fresque pour le COP Lyon

00:57:04 1950, on a peint le vomitoire

00:57:06 central. - Ok. - Mais c'est

00:57:08 la seule fresque qu'on a réalisé

00:57:10 au stade. - Y'a des choses à faire à l'extérieur, t'es d'accord ?

00:57:12 Avec moi pour un peu embellir ce coup. - Oui alors

00:57:14 maintenant qu'il y a un artiste qui a été

00:57:16 choisi pour les deux fresques qui ont été faites

00:57:18 de... - Gérard Houillet et Paul Bocuse. - Voilà.

00:57:20 Y'en aura normalement deux autres. - C'est ça.

00:57:22 - C'est un peu des points étrangers

00:57:24 qui vont être réalisés par ce même artiste

00:57:26 ce qui est logique. - Pour le reste. - Mais pour le reste

00:57:28 oui, non mais y'a des choses à faire. - D'accord.

00:57:30 - Moi j'ai proposé des choses

00:57:32 après il faut aussi des budgets

00:57:34 faut l'accord... - C'est intéressant

00:57:36 ça, ça coûte cher, faire une fresque

00:57:38 comme ça. Non mais c'est intéressant

00:57:40 parce qu'on a l'impression que c'est facile et que c'est pas...

00:57:42 - Alors tout dépend de ce qu'on appelle cher.

00:57:44 - Vas-y, on parle d'argent, vas-y. - Non mais

00:57:46 ce que je veux dire c'est que ça représente un coût quand même.

00:57:48 - Ça représente un coût. - Parce qu'il y a du travail, on l'a dit.

00:57:50 - Y'a du travail, y'a... - La matière première j'imagine.

00:57:52 - Ouais bah la peinture aujourd'hui c'est comme tout

00:57:54 ça... - L'inflation hein. - Ça a énormément

00:57:56 augmenté.

00:57:58 - Mais Nico attends ! - Vas-y t'es manifesté.

00:58:00 - Attends on souffre hein ! Le peuple souffre là.

00:58:02 - Non mais oui ça a un coût

00:58:04 évidemment. Je vais pas

00:58:06 rentrer dans les détails financiers des

00:58:08 projets qu'on a pu avoir mais... - On avait dit

00:58:10 100 langues de bois cette émission. - Non mais effectivement

00:58:12 ça a un coût. Des fois y'a des gens qui sont

00:58:14 très surpris quand ils nous demandent un

00:58:16 devis. On leur montre le devis

00:58:18 nous on pense qu'on est pas spécialement

00:58:20 cher mais plutôt qu'on est au prix. Et là

00:58:22 y'a des gens effectivement qui ont des réactions

00:58:24 "Ah je pensais pas que c'était cher". - Parce qu'ils ont pas les moyens.

00:58:26 - Mais faut après savoir aussi

00:58:28 que nous on est un... - C'est un projet.

00:58:30 - On est un entrepreneur, on paye des

00:58:32 charges à la Gursaf, on paye des impôts.

00:58:34 On gagne notre vie. - TPE.

00:58:36 - RASIC. - Bien sûr. Très important.

00:58:38 - PME même. - PME ? - Non entreprise

00:58:40 individuelle. Artiste auteur. C'est un statut

00:58:42 bien spécifique. - Oui mais c'est une petite et moyenne entreprise.

00:58:44 - Oui c'est ça. - C'est une très petite entreprise. - C'est ça.

00:58:46 - De salariés. - Ouais. - J'ai dit TPE.

00:58:48 T'as dit quoi toi ? TME ? - Toi t'as dit TPE ?

00:58:50 - Non TPE. On réécoutera.

00:58:52 La barre s'il vous plaît !

00:58:54 En régie, on va nous confirmer.

00:58:56 J'ai fait l'appel à la VAR, je suis persuadé d'avoir dit TPE.

00:58:58 Allez on enchaîne avec un autre tweet.

00:59:00 Une autre question posée par un supporter

00:59:02 de l'Olympique lyonnais, c'est Théo

00:59:04 Fleurence. - Aïe aïe aïe.

00:59:06 De quel de ton fils tu préfères ? De quel de tes enfants

00:59:08 tu préfères ?

00:59:10 - Théo Fleurence en plus c'est écologie...

00:59:12 - Foot Ecologie France. - Foot Ecologie France.

00:59:14 - Exactement. - Ce prénom me disait quelque chose.

00:59:16 - C'est d'ailleurs avec eux

00:59:18 qu'on a, par leur biais, qu'on a réalisé

00:59:20 la création du

00:59:22 Ballon lyonnais pour le FC Lyon.

00:59:24 Qui avait été

00:59:26 mis en vente

00:59:28 et dont les fonds étaient reversés

00:59:30 à une association

00:59:32 de jeunes étudiantes pour leurs besoins

00:59:34 menstruels pendant le Covid. Et ça a beaucoup marché.

00:59:36 D'ailleurs je remercie le président

00:59:38 Olas qu'on avait acheté un et qui avait été

00:59:40 très généreux. Non ça a vraiment marché

00:59:42 et donc lui il est

00:59:44 président de l'antenne régionale.

00:59:46 - Son prénom et son nom disaient quelque chose.

00:59:48 Alors de quelle oeuvre sont-ils les plus

00:59:50 fiers ? - Ah bah clairement

00:59:52 celle de Karim Benzema, ça c'est sûr.

00:59:54 Après il y en a

00:59:58 d'autres aussi, celle de Groupama.

01:00:00 C'était aussi un défi parce que

01:00:02 c'est sur 4 étages, c'est une fraise qui est découpée.

01:00:04 Il faut vraiment que tout s'aligne.

01:00:06 C'est quelque chose d'hyper abstrait.

01:00:08 Mais oui, oui, celle de Benzema.

01:00:12 - Je crois qu'il y a encore une autre question.

01:00:14 Forcément les supporters... - C'est normal.

01:00:16 - C'est Alex Cab qui nous dit

01:00:18 "T'es un joueur de foot, tu vas au stade depuis

01:00:20 combien d'années ? Quelles tribunes, les déplacements

01:00:22 et ton meilleur souvenir ?"

01:00:24 - C'est dur.

01:00:26 C'est mon papa qui m'a emmené au stade

01:00:28 la première fois en 1989.

01:00:30 Il avait un de ses meilleurs amis d'ailleurs qui connaissait bien

01:00:36 Ali Bouafia.

01:00:38 Que j'ai pu connaître de manière

01:00:40 très amicale.

01:00:42 Donc j'avais 9 ans, j'étais un petit gamin

01:00:46 de tout le foot. Mon père m'a emmené une fois

01:00:48 puis après j'y allais avec l'ami de mon père.

01:00:50 J'ai commencé à aller en virage à l'âge de 14 ans.

01:00:54 Âge Nord.

01:00:56 C'était gratuit pour les moins de 16 ans.

01:00:58 Voilà mes premiers souvenirs.

01:01:00 Quand il pleuvait,

01:01:02 on se réfugiait en jambouin.

01:01:04 J'ai connu aussi

01:01:06 des périodes où, avant les titres,

01:01:08 je sais aussi

01:01:10 on avait des joueurs

01:01:12 qui donnaient tout. C'était des besogneux,

01:01:14 c'était des travailleurs.

01:01:16 On ressemblait à la culture lyonnaise.

01:01:18 Même si on terminait

01:01:20 des fois à des 13, 14ème place,

01:01:22 on a vécu

01:01:24 des belles années.

01:01:26 Après,

01:01:28 quand j'ai eu mes 17 ans,

01:01:30 je me suis pour la première fois encarté chez les Batgon.

01:01:32 Jusqu'en 2001,

01:01:36 puis après pour mes études, ça a été un peu plus compliqué

01:01:38 donc j'ai un peu lâché le groupe.

01:01:40 Je venais au moins à 10 matchs

01:01:42 dans la saison au virage,

01:01:44 mais je n'étais plus encarté ni abonné.

01:01:46 En termes de déplacement,

01:01:48 j'en ai fait

01:01:50 énormément. J'ai fait Milan,

01:01:52 quand on est éliminé en 2006,

01:01:54 j'ai fait Madrid en 2010.

01:01:56 - Nombreux déplacements.

01:01:58 - Beaucoup.

01:02:00 - Une passion.

01:02:02 - L'OL, quand on perd,

01:02:04 je suis malheureux.

01:02:06 Des fois j'ai la boule au ventre,

01:02:08 quand il y a des grosses échéances.

01:02:10 - C'est différent.

01:02:12 - Au virage Nord, tu appartiens à un groupe ?

01:02:14 - Non, je ne veux pas trop en parler.

01:02:16 Après, ça risque d'être...

01:02:18 Disons qu'on a un petit groupe,

01:02:20 on s'appelle les abrutis du bloc 103.

01:02:22 Une fois, le capot était en train de parler.

01:02:24 - C'est Lucide.

01:02:26 - C'est Lucide.

01:02:28 Il était en train de parler,

01:02:30 et on faisait un peu les abrutis.

01:02:32 Il a dit "Les abrutis, ça suffit !"

01:02:34 Du coup, on s'est resté.

01:02:36 On fait partie du club virage Nord.

01:02:38 On est en intermédiaire.

01:02:40 On est un groupe d'une vingtaine de copains.

01:02:42 C'est cool.

01:02:44 - Bravo. On parlait des anciens.

01:02:46 Deux anciens se sont retrouvés,

01:02:48 et ont fumé ensemble.

01:02:50 Regardez cette photo !

01:02:52 C'est Nico Pulbois en compagnie de Greg Coupet.

01:02:54 Petite cigare, tranquille, la vie est belle.

01:02:56 On profite du bon temps.

01:02:58 - C'est ça.

01:03:00 On a profité de l'enterrement de vie de garçon

01:03:02 d'un ami pour pouvoir se retrouver,

01:03:04 passer du temps ensemble,

01:03:06 faire des bons souvenirs,

01:03:08 quand on était champion,

01:03:10 les heures de travail qu'on a pu passer ensemble,

01:03:12 à progresser ensemble.

01:03:14 On a la chance de pouvoir se retrouver,

01:03:16 et de partager à nouveau

01:03:18 des émotions et des moments de plaisir.

01:03:20 - Ça confirme ce que tu disais,

01:03:22 que c'est pour la vie.

01:03:24 Numéro 1, numéro 2.

01:03:26 - En concurrence, on était censé

01:03:28 se tirer la bourre,

01:03:30 mais tout en se respectant,

01:03:32 tout en se faisant plaisir,

01:03:34 en s'aidant à progresser l'un l'autre.

01:03:36 Les années passent,

01:03:38 l'amitié reste, et c'est bien ça l'essentiel.

01:03:40 - Effectivement.

01:03:42 - L'amitié et les souvenirs, c'est l'essentiel.

01:03:44 - Une autre photo aussi,

01:03:46 parce qu'on était sur le terrain ce week-end.

01:03:48 On va saluer l'équipe de U14 et U15 d'Irini,

01:03:50 qui pour certains,

01:03:52 regarde cette émission, apprécie Tancar Adegon.

01:03:54 Merci à vous pour l'accueil.

01:03:56 On vous souhaite une bonne fin de saison

01:03:58 à cette équipe d'Irini,

01:04:00 U14, U15.

01:04:02 Voilà, messieurs, merci beaucoup, Julien.

01:04:04 - Merci à Razik pour l'invitation.

01:04:06 - Merci à toi d'être venu.

01:04:08 C'est une émission enregistrée, très matinale.

01:04:10 - Oui.

01:04:12 - Nico Putebois n'a pas bu, au moins.

01:04:14 - On va tout juste proposer un café.

01:04:16 - Merci, Nico.

01:04:18 Merci à tous de nous avoir suivis.

01:04:20 La semaine prochaine, ça va être aussi mardi.

01:04:22 Ce ne sera pas lundi, parce qu'il y a encore férié.

01:04:24 Ce mois de mai, on ne travaille pas beaucoup.

01:04:26 C'est pour ça que Nico aime bien le mois de mai.

01:04:28 Il aime beaucoup le mois de mai.

01:04:30 - C'est trop opposant pour l'instant.

01:04:32 - La semaine prochaine, on va parler tactique, Nico.

01:04:34 Il va falloir préparer le tableau.

01:04:36 - Il va falloir que je bosse.

01:04:38 - Avec un spécialiste tactique.

01:04:40 Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau numéro

01:04:42 de Tokyo Radagon.

01:04:44 ...

01:04:54 ...

01:04:56 [SILENCE]

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