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00:00 [Générique]
00:18 Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, ravi de vous retrouver sur l'EUFOS1 pour ce dernier mois de mai
00:24 qui s'annonce brûlant avec un dernier match contre Ajaccio, vous le savez, en juin.
00:28 C'est très rare, mais ça arrive.
00:30 C'est le dernier mois, il débouchera sur nous.
00:33 C'est une très belle intro, et Romain Canutti, tu m'as manqué Romain, ça va Romain ?
00:36 Ça va, ravi de te retrouver.
00:38 Et le plaisir est partagé à côté de toi, Brice Vidal, ça va Brice ?
00:40 Très heureux.
00:41 Brice supporter des virages, virages nord on semble-t-il.
00:44 Virage nord, exactement.
00:45 Et Rodolphe Tapie est avec nous.
00:47 Salut Rodolphe, ça fait plaisir de te revoir, virage sud.
00:49 Merci de me recevoir, c'est cool.
00:50 Bah écoute, plaisir partagé.
00:52 Et puis c'est plus Ganné, ou Jean-Bouin, ça dépend, qui est avec nous, Maxence Volpe, l'homme du lundi.
00:57 Ça va Max ?
00:58 Salut à tous.
00:59 Même les lundis fériés, c'est à souligner.
01:00 Ça va ?
01:01 Ça va très bien.
01:02 Petite douleur au coude, on m'a dit.
01:03 Ouais, mais ça s'y partera.
01:05 Petit bobo.
01:06 Voilà.
01:07 Ça va ?
01:08 Bon.
01:09 Les amis, l'OM a gagné contre Auxerre, une victoire arrachée dans le dernier quart d'heure.
01:14 Et puis dans le jeu, c'était plutôt pas mal.
01:16 Alors qu'est-ce que vous avez pensé de ce match ?
01:18 Pour vous, on a retrouvé une sorte d'alent au Vélodrome qui nous avait quittés ces derniers temps.
01:22 Est-ce qu'on a retrouvé l'OM de Tudor et ça vous donne de la confiance pour les cinq derniers matchs ?
01:26 Ou est-ce que vous avez des bémols ? Tiens, Brice.
01:28 Moi, depuis Lyon, j'ai retrouvé l'OM de Tudor, mais dans le pressing.
01:34 Et surtout, je ne sais pas si c'est un lien, on ne va peut-être pas être d'accord, on en parlera plus tard,
01:39 mais Kloss, je trouve, a changé la phase de l'équipe depuis le match de Lyon.
01:43 Peut-être que je suis un peu excessif, mais dans les appels, il fait beaucoup d'appels.
01:47 Il permet d'aller chercher en une touche et en première intention.
01:52 Et du coup, quand il est servi, le décalage se fait rapidement, ça force les équipes à défendre différemment.
01:58 Ça met beaucoup plus d'intensité et beaucoup plus de choix offensifs qu'on n'avait pas du tout avant.
02:02 Et du coup, depuis deux matchs, depuis deux journées, je vois un autre OM.
02:08 Et pour compléter ce que tu es en train de dire sur Kloss, il y a trois appels qu'il fait sur le match d'hier,
02:15 où Rongier doit le servir à chaque fois et il ne le fait pas par-dessus.
02:19 Et c'est vrai que c'est frustrant parce que c'est le genre de petits détails qu'on peut s'apercevoir au stade,
02:24 qu'on ne voit pas forcément à la télé, et que tu te dis, mais en fait, c'est une occasion de but.
02:27 Le mec, il était parti quasi seul et tu te demandes pourquoi des fois,
02:32 Rongier, je ne sais pas ce que vous en avez dit hier, parce que c'est une des seules fois où je n'ai pas pu écouter l'émission,
02:36 mais je trouve qu'il a manqué encore d'audace.
02:39 On dit qu'il manque d'audace par rapport au frappe, par rapport à sa prise de responsabilité devant les cages,
02:46 mais là, sur ces transversales-là, je pense que c'est dommage.
02:50 Est-ce que c'est à lui de les faire ? Est-ce que ce n'est pas à Vertout ?
02:54 Il y en a deux.
02:55 Et Genndouzi te l'a amené hier ?
02:57 Rodolphe ?
02:58 J'ai bien aimé. Ça a changé des derniers matchs qu'on a vus, quand on avait un peu de mal à créer des occasions.
03:04 Là, on s'est mis vraiment en avant. On a réussi à avoir pas mal de situations.
03:09 On a prêché à la finition, notamment en premier mi-temps, on fait 0 tir quadré sur 12 tirs.
03:15 Mais il y avait des mouvements, ça remue, ça part sur les côtés avec les pissenots qui ont fait des bonnes prestations.
03:23 Donc, c'était plaisant.
03:24 Tiens Romain, pour t'aider dans ton analyse, même si tu n'as pas besoin d'aide, je te donne les stats de la rencontre
03:30 avec 70% de possession pour l'OM de Tudor, 61,5% de duel gagné, 519 passes, ce qui est pas mal pour un match de Ligue 1,
03:40 et 48 centres, ça par contre c'est assez dingue. 25 tirs et 4 quadrés. On peut même les voir en images ces chiffres.
03:48 Je crois que tu veux dire qu'on peut voir les images ?
03:51 Non, non, juste les chiffres.
03:52 On a acheté les droits, on a acheté les chiffres.
03:53 On a écrit les chiffres.
03:54 C'est déjà bien.
03:55 C'est déjà ça.
03:56 En fait, moi, avec un peu de présomption, je vais te dire que je m'y attendais.
04:02 Parce qu'en fait, Ausserre et Pellissier l'avaient dit avant le match, vous êtes gentils les enfants, mais on va à Marseille.
04:10 Si on veut avoir une chance, on se mettra à 5 derrière. Et non seulement ils étaient à 5, mais ils étaient en plus à 5 limite dans leur surface.
04:16 Enfin, les deux latéraux étaient à la hauteur pour bloquer les côtés, mais ils étaient très très bas.
04:22 Donc je m'attendais à une grosse possession de l'OM. Je m'attendais peut-être pas au niveau des duels gagnés, mais c'est la bonne surprise.
04:28 Comme le dit Brice, effectivement, on retrouve l'OM de Tudor.
04:32 Pour moi, l'OM de Tudor, la référence, désolé de revenir dessus, mais c'est le match de Coupe de France contre Paris.
04:38 Pour moi, ce jour-là, on avait mis les fameux ingrédients.
04:41 Il y avait tout ce qu'on voulait voir, c'est-à-dire de la détermination, mais aussi de la technique.
04:46 Parce que ce match-là, c'est peut-être son seul bon match depuis qu'il a été à l'OM.
04:50 Pour moi, le symbole sur ce match-là, c'est Malinovski, qui avait une rage de courir sur le porteur du ballon,
04:56 mais qui en même temps, quand il touchait, il faisait de suite un truc intelligent.
04:59 Le ballon ne brûlait pas les pieds. Donc ça, c'était génial. Et c'était l'OM de Tudor.
05:04 Là, on l'a retrouvé. L'équipe d'Ausserre, on peut se dire qu'ils luttent pour le maintien.
05:11 Si on regarde en termes de dynamique, c'est une équipe du haut de tableau de Ligue 1 sur les 5 dernières journées.
05:16 Ils sont dans la première partie.
05:17 Même sur les 10 dernières, j'ai vu.
05:19 Même si on peut dire qu'ils n'avaient pas leur Isaac Touré.
05:24 Notre Isaac Touré.
05:25 Oui, le nôtre.
05:26 D'ailleurs, j'ai pu discuter avec des dirigeants d'Ausserre après le match qui m'ont dit
05:31 "l'an prochain, si vous ne savez pas quoi faire, vous venez nous laisser en pré une saison de plus,
05:37 que vous vous dites "ça va peut-être les embêter", faites-le.
05:41 Vous ne vous posez pas de questions, on le garde un peu de plus.
05:43 Malin héro.
05:44 Oui.
05:45 C'était plus lui ?
05:46 C'est plus lui, mais dans l'esprit, c'est un peu pareil.
05:49 Je ne dis pas Gérard Bourgoin, je suis le ministre des Ligues, on l'embrasse d'ailleurs.
05:52 Gérard Bourgoin, un sacré personnage.
05:54 Donc non, pour ça, je m'y attendais.
05:59 Moi, ce qui m'a fait vraiment, ce qui me ravit, c'est le rôle du public dans ce match.
06:06 Je trouve qu'hier, vous étiez tous au stade.
06:12 Pour moi, c'est une des meilleures ambiances de cette saison.
06:17 Et en fait, c'est génial de vivre ça.
06:20 Il y a vraiment un moment particulier pour moi, le moment le plus fou.
06:23 Alors, il y a bien sûr l'entrée de Payet et Gendouzi, qui je trouve est génial,
06:28 parce que c'est ça qu'on attend du public quelque part dans ces moments-là.
06:33 Toi, tu vas parler du "Ozarm".
06:35 Il y avait le "Ozarm" après le...
06:36 Le deuxième, je trouve que... le premier.
06:38 Le premier, après le but de Dorser.
06:40 Oui, après le but de Dorser.
06:42 Je pense que c'est une des premières fois que j'ai vécu ça au stade.
06:45 Un "Ozarm" derrière le but de Dorser.
06:48 Tu te dis, en gros, ça veut dire qu'on a pris le but, mais c'est pas grave.
06:52 Les gens ont pris le but aussi, ils se disent, tu ne peux pas non plus faire grand-chose là-dessus.
06:58 Et derrière ça, je trouve que la plus grande exclamation,
07:02 et c'est ce que j'ai vu sur les visages des gens, c'est ce que j'adore.
07:05 On suit le football, au bout d'un moment, je le dis à chaque fois,
07:08 le 4-2, le 4-3, c'est sympa, mais la vérité, c'est que qu'est-ce qui nous fait suivre,
07:12 nous faire retrouver, parler de ça, H24, c'est aussi ce truc,
07:16 le fait que ça nous fédère tous.
07:18 Et moi, ce que j'aime le plus, c'est de voir sur le visage des gens,
07:22 après le premier but, pas le deuxième, le but d'un Dorser,
07:25 les gens qui se sont regardés et qui se sont dit, allez, c'est bon, on va le faire.
07:29 Et d'avoir tout ce stade-là, je ne crois pas aux théories ou aux phénomènes à la Dragon Ball Z,
07:34 où tu as les petites énergies des gens qui vont sur les joueurs, mais presque.
07:38 Parce qu'en fait, cette acclamation-là que tu as eue sur le premier but,
07:42 j'ai l'impression que ça a donné aux gens, aux joueurs, l'énergie de mettre le deuxième.
07:46 - Ça aide aussi, on en parlera peut-être dans la deuxième partie en même temps,
07:51 mais ça aide aussi, tu dors dans sa logique, parce que quand tu vois un Payet qui est acclamé
07:56 comme il est acclamé, mais même Gendouzi, tu te dis que les gars,
08:00 ils ne peuvent pas tricher derrière.
08:01 Ils ne peuvent pas, même s'ils voudraient, entre guillemets, je pense qu'ils ne voudraient pas le faire,
08:05 mais s'ils voudraient carrer l'entraîneur, ils se disent, on ne manque à rien,
08:08 mais les 60 000 qui viennent de nous pousser à Donf, ce n'est pas possible.
08:13 Donc c'est vrai que le public joue une majeure partie.
08:17 - Juste un petit bémol par rapport au public, c'est que, oui, hier, ça a été extraordinaire,
08:21 ça a été une superbe ambiance, mais je trouve que le jeu proposé prêtait à ce qu'on ait
08:27 une ambiance aussi de ce niveau-là.
08:30 Les derniers matchs à domicile, on ne va pas se mentir,
08:33 on aurait pu avoir les mêmes réactions du public, on ne les a pas eues,
08:37 parce que le jeu proposé ne nous laissait pas envisager qu'on puisse remonter.
08:40 - Pour moi, ce n'est pas quelque chose d'illogique.
08:42 C'est-à-dire que si tu donnes l'envie, tes joueurs, tu donnes l'envie...
08:45 - Je pense que ça vient du terrain, et après le public suit, et après, c'est un cercle vertueux.
08:51 Parce qu'on a aussi vu le public pousser une équipe qui est flagada,
08:56 et ça ne les fait pas se... - Le public a toujours poussé,
09:00 même des matchs où on était vraiment un peu en dedans, on a toujours été là.
09:03 C'est vrai que là, il y avait du jeu, il y avait des actions, des tirs,
09:06 nous, ça nous aide aussi à aller suivre cette équipe.
09:10 Mais je pense, moi, je veux vraiment revenir sur le changement,
09:13 l'entrée de Payet et de N'Ozi. - Vas-y, je t'en prie.
09:15 - Pour moi, c'était le changement, le tournoi du match,
09:18 et je pense que Tudor a joué aussi avec les supporters là-dessus,
09:20 il savait qu'en faisant entrer Payet, le stade allait exploser,
09:23 c'est vraiment célébré comme un but, c'est hallucinant.
09:26 Et je pense que dans la tête des joueurs, ça joue aussi.
09:28 T'as Payet qui rentre, t'as le public qui pousse,
09:31 je pense qu'il y a un incendie en psychologie que tu prends,
09:33 et tu marques demi-temps après. - Il fait un combo, il fait Payet et N'Ozi.
09:37 - Et N'Ozi, je pense qu'il ne fait pas cette passe,
09:39 parce que toujours N'Ozi, il est là, pour temporiser,
09:42 mais en même temps, c'est un milieu de terrain,
09:44 donc on ne va pas lui demander non plus de faire 10 buts, 10 passes,
09:47 mais cette passe-là qu'il fait pour Alexis Sanchez,
09:50 il a fait peut-être passe, il n'a pas justement cet état d'euphorie.
09:53 Tu vois d'ailleurs, juste cette passe que Romain,
09:56 ça y est, elle est grande sortie de Romain, elle est grande Zambvolé,
09:58 "On s'habitue à la justice",
10:00 elle aide toujours à nous parler d'arbitrage,
10:03 là tu ne nous parles pas de... - Elle m'a gagné.
10:06 - De quoi ? - De la main ?
10:08 - Non, je te parle peut-être du hors-jeu.
10:10 - Ah, je croyais la main que l'arbitre avait passé,
10:12 c'était pour nous qui étaient plébrantes à un moment.
10:14 - Indirect, pour moi, il y avait hors-jeu.
10:16 - Sur le max, de suite, j'ai dit "Tout ce qui est sur le max, il y a hors-jeu".
10:19 - Après, ils ont mis la ligne, ils étaient au même endroit.
10:21 - Après, la ligne, un peu bizarre.
10:24 - La caméra est décalée, donc il y a un angle qui...
10:27 - T'inquiète pas Romain, s'il avait fallu nous l'annuler, il nous l'aurait annulé.
10:30 - Ah, le fameux complot.
10:32 - Eh, me lance pas, ben oui, monsieur Pignard.
10:34 - Mais où les rond-titres jusqu'où, eux ?
10:36 - Monsieur Pignard qui ne te siffle pas le pénalty contre Monaco,
10:38 qui est un scandale absolu de l'année, de la saison,
10:40 qui peut-être va nous priver d'un titre, peut-être.
10:42 - Mais oui, non mais rigole, tu finis à deux points de Monaco.
10:44 - Rigole.
10:45 - Et là, il y a une main dans la surface.
10:47 - Il y en a tous les week-ends, des mains comme ça, qui sont sifflées.
10:49 - Il n'y a pas de pénalty. - Tous les week-ends !
10:51 - Moi, je n'aime pas ces pénalty, mais moi, je les vois siffler pour Angers,
10:53 je les vois siffler pour Nantes, je les vois siffler pour Troyes.
10:56 - Non, les Angers, ils ne sont pas parce qu'ils ne rentrent jamais dans le tournoi.
10:58 - Respecte-toi. - Non, mais c'est une uniformité.
11:00 - Ne me parle pas d'arbitrage. - Respecte-toi.
11:02 - Si il y a des mains qui sont sifflées, tu te dis, mais ce n'est pas possible.
11:04 - Je crois que tu allais part de ça. - On en a eu aussi.
11:06 - Oui, mais non, mais il faudrait que ça soit uniforme, c'est tout ce qu'on dit.
11:09 - Je crois que tu allais part de ça, c'est vraiment. - Non, non, non.
11:10 - Après, c'est uniforme. Sanchez contre Mukele à l'aller, il n'y a pas de pénalty.
11:14 - C'est bizarre. - Là, c'est la même situation.
11:16 Il n'y a pas de pénalty. En fait, c'est uniforme pour nous.
11:18 On a arbitré de la même manière.
11:19 - Mais là, on a dit que c'était... - C'était l'an dernier.
11:23 - C'est un autre arbitrage. Ça a changé, les règles ont changé.
11:27 Il y a des tacles par derrière. - C'est bizarre.
11:29 - Il y a eu des tacles par derrière ici, il n'y a pas eu de carton rouge.
11:32 - D'ailleurs, l'OM n'a jamais relué en Ligue 1 cette saison contre une équipe en infériorité numérique.
11:37 Jamais il y a eu un carton rouge contre l'équipe qui jouait contre l'OM cette saison.
11:40 Jamais. - Ok.
11:42 - Mais voilà. - Ce n'est pas la même Ligue des champions.
11:46 - Non, ce n'est pas pareil en Ligue des champions.
11:48 - Mais pour revenir juste à cette anecdote du hors-jeu...
11:52 - Après on avancera dans nos débats.
11:54 - J'ai envie de vous dire que si un mec "a acheté", c'est le mec qui abuse sur le pause.
11:58 Si un mec a payé, c'est le mec qui abuse sur le pause.
12:01 Parce que lui, il abuse sur le pause quand il veut.
12:03 - Ça change tout. Tu sais que le but de l'an dernier contre Paris de Milik,
12:06 où Lirola est hors-jeu de... je ne sais même pas, un orteil ou quoi.
12:10 Tu la passes, si tu prends un millième de seconde avant de Camara.
12:14 - C'est la même chose. - Il est hors-jeu et il abuse.
12:16 - Il faudrait même que les lignes s'allusent, il s'allume un vert et un bleu,
12:18 on retourne en arrière, on tourne en arrière, dès que ça fait vert et bleu...
12:20 - Il fait image par image et voilà. - Il valide.
12:22 - C'est vrai.
12:23 - Oh, il y a du complot autour de la table, c'est bon.
12:25 - C'est toi qui as parlé de la lettre.
12:28 - Oui, mais c'est toi qui es dans ce truc de complot.
12:30 - Il ! Il !
12:32 - Ah non, mais moi je trouve qu'il nous veut du mal.
12:34 - Il va falloir voir le prochain match de M. Pignard contre l'OM,
12:36 parce que les deux derniers matchs...
12:37 - Il est bon M. Pignard, il est pédagogue et tout.
12:39 Ça fait du bien, on a lui, on a Milho, on a Brizard.
12:42 - C'est les pédagogues ?
12:43 - Non, c'est les mecs... Moi j'aime bien.
12:46 - Ok. - Plus que Turpin, en tout cas.
12:48 - C'est pas parce qu'il n'a pas voté pour toi,
12:50 que personne n'a voté pour toi ?
12:52 - Hier, il s'est quand même laissé un tout petit peu influencé,
12:54 parce que sur le début du match, je trouve qu'il ne sifflait pas.
12:56 Et moi, j'adore ce nouveau football,
12:58 où tu as tous ces mecs défenseurs comme Gigo,
13:01 parce que lui, il me régale,
13:02 qui soulève, soulève et ça ne siffle pas,
13:04 parce que ce n'est pas des grosses fottes.
13:06 Dès qu'ils ont commencé, tous les oxyrois,
13:08 à aller se mettre autour de lui, il y en a marre là,
13:10 du coup, siffler, siffler, siffler, siffler.
13:12 Et du coup, on est retombé dans des matchs de Ligue 1,
13:15 que je voyais, où je me disais,
13:16 "Ah ouais, bon, si tu siffles à toutes les occasions,
13:18 c'est moins drôle, quoi, tu vois ? Je ne sais pas."
13:20 - On clôt ce débat arbitral, un toujours.
13:23 En tout cas, quand je présente, il y a toujours un débat arbitral,
13:25 je ne sais pas pourquoi.
13:26 Romain, il aime bien me lancer sur ça,
13:27 mais j'aime bien mon Romain.
13:28 On y va sur Tudor, les amis,
13:30 parce qu'on a parlé, je crois, des changements.
13:32 On va faire le point sur Tudor
13:33 et sa façon de coacher pendant les matchs.
13:35 On y va tout de suite.