Regardez Emmanuel Macron en visite surprise sur le marché de Dole dans le Jura, interpellé par un homme : "Vous dites beaucoup de bêtises tous les jours"
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00:00 sur ce marché, ça c'est la première chose.
00:02 La deuxième chose, c'est que le fait objectif, c'est que
00:05 le président en est à se déplacer
00:08 en ne versant pas les déplacements à son agenda.
00:10 Alors attendez, c'est intéressant parce que là
00:12 le monsieur visiblement est en train de parler du déficit
00:14 de la France et des dépenses.
00:16 On a un taux d'imposition incroyable
00:18 et en plus vous rajoutez un petit peu
00:20 vous rajoutez un petit peu
00:22 au mécontentement général
00:24 avec la retraite à 64 ans.
00:26 Vous êtes quand même un drôle vous de me dire ça.
00:28 Ah bah c'est bien, j'aime bien.
00:30 La dette elle a augmenté pourquoi ?
00:32 Elle a augmenté parce que vous l'avez augmenté de 700 milliards vous.
00:35 Tout seul, vous tout seul.
00:37 Non non non pardon. Attendez monsieur.
00:39 Qui a été aidé pendant cette période de Covid ?
00:42 Non mais monsieur c'est pas votre argent.
00:44 Non mais c'est notre argent.
00:46 Non mais on l'a augmenté, regardez, tous les pays européens,
00:48 contrairement à d'autres périodes où la France a augmenté sa dette.
00:50 Vous croyez que si les autres font du mal, nous on doit faire du mal.
00:53 Mais on fait quelque chose pour préserver l'activité.
00:55 Mais vous n'avez rien préservé du tout.
00:57 Mais votre option match c'est ça, vous avez changé le mode de calcul.
01:01 Vous avez changé le mode de calcul, donc c'est évident.
01:04 Après monsieur, les impôts, on en a baissé le taux.
01:07 Mais non, mais regardez, le taux de prélèvement obligatoire, on est à combien ?
01:12 On a combien de taux de prélèvement obligatoire ?
01:14 On est à 48%.
01:16 Mais non.
01:17 Mais si monsieur.
01:18 Non on est un peu moins.
01:19 Non, on est 47,9.
01:20 On l'a baissé d'un point depuis que j'ai été élu en 2017.
01:23 C'est-à-dire de 27... Pardon ?
01:25 Est-ce que vous voulez me dire que vous prenez moins d'impôts aux français aujourd'hui ?
01:28 Je vais vous dire les yeux dans les yeux que je prends moins d'impôts qu'il y a 5 ans.
01:32 Non, vous prenez...
01:33 Vous payez plus de taxes d'habitation ?
01:35 Je paye beaucoup plus de taxes financières.
01:38 Vous payez... C'est pas la...
01:40 Non, non, non, mais j'ai bien compris.
01:41 Mais en l'espèce...
01:42 Oui, mais enfin, vos notations elles ont diminué, donc il serait mieux de prendre l'argent.
01:45 Non, non, non, c'est pas vrai ce que vous dites.
01:47 Ah bah si, c'est vrai.
01:48 Et même quand on regarde au niveau du pays, les impôts ont baissé.
01:51 Non, vous prenez combien ? Vous prenez 1080 milliards dans nos poches tous les ans.
01:55 Monsieur, allez, regardez, on va pas faire un débat sur les faits.
01:58 Non, mais les faits...
01:59 Il y a un document qui est sorti hier du programme de stabilité, vous verrez.
02:01 Ecoutez, je sais lire.
02:02 Et après vous me dites qu'il faut s'attaquer à la dépense publique.
02:05 Oui.
02:06 Qu'est-ce que c'est la dépense publique ?
02:07 Vous dites que vous allez...
02:08 Il n'y a pas d'efficience.
02:09 Il n'y a pas d'efficience.
02:10 Si on regarde le hôpital dans l'état où il est, on avait le soi-disant meilleur système de santé du monde.
02:14 Vous avez vu où on en est ?
02:16 Mais pourquoi on...
02:17 Vous voyez, on est ici, vous êtes là à l'improviste.
02:19 Vous voulez que je réponde ?
02:20 Oui, attendez, je suis...
02:21 Ou vous voulez juste arranguer ?
02:22 Non, non, non, attendez.
02:24 Ah bah tiens, répondez-moi.
02:25 Notre système de santé.
02:26 Alors notre système de santé, ce que vous dites qui est formidable, c'est qu'en fait vous me demandez plus de dépenses en disant ça.
02:30 Ah non ?
02:31 Parce que notre...
02:32 Meilleure dépense, là c'est là où vous n'avez pas compris ? C'est là le petit truc.
02:34 L'efficience dans la dépense.
02:36 Oui, mais il faut les deux. Parce que si notre hôpital est dans cette panade-là, c'est qu'on a sous-investi massivement pendant des décennies.
02:41 Je suis pas d'accord avec vous.
02:43 On a fait les deux.
02:44 Je suis pas d'accord avec vous.
02:45 On l'a désorganisé avec les 35 heures.
02:46 Ah ça je suis d'accord.
02:47 Et on l'a sous-investi et sous-investi dans les salaires et les bâtiments.
02:51 Donc là on fait les deux, on a lancé la réforme structurelle en début d'année.
02:54 C'est la feuille de route que j'ai donnée à Corbeil-Essonne, en revenant sur les rythmes de travail, l'organisation, etc.
02:59 Et on réinvestit parce que l'hôpital... Vous ne ferez rien à l'hôpital tant que vous aurez des gens...
03:03 Mais en attendant, regardez l'hôpital...
03:05 J'essaie juste de finir.
03:06 Ouais, allez-y.
03:07 Tant que vous aurez... On dit qu'on ferme des lits. C'est pas vrai, c'est qu'on arrive pas à pourvoir des postes parce que les gens sont pas payés.
03:12 Et ben, vous nous payez. Et alors vous donnez 1,50€ au médecin hier.
03:16 Non, ça c'est des médecins libéraux. C'est l'arbitrage.
03:18 Justement, vous avez déjà tué la fonction hospitalière.
03:21 On a donné par mois.
03:22 Vous allez tuer la médecine de proximité. Non mais moi je vous dis.
03:25 On a donné par mois...
03:27 On a donné par mois à l'hôpital des salaires qui ont augmenté de 180 à 400€ par mois.
03:34 Dites-moi quel employeur fait ça. Et ça on l'a fait à l'hôpital.
03:37 Donc, ça c'est parti. On augmente. Les enseignants...
03:40 Mais vous avez 40% de personnes qui ne voient pas un patient. C'est peut-être le problème aussi.
03:45 Le problème c'est que vous avez les physiques, la masse musculaire diminue.
03:48 Mais après, ce que je trouve formidable, c'est quelqu'un comme vous qui vient me chercher sur les dépenses publiques.
03:52 Ma queue sur les retraites. Mais quand vous regardez le gros blog qu'on a, ce sont nos dépenses sociales.
03:57 L'un des seuls moyens de faire de l'économie de dépenses publiques, c'est justement les retraites.
04:03 Et il se trouve que les retraites, vous faites les deux.
04:05 C'est que vous réduisez vos dépenses, vous traitez votre déficit et vous créez plus de richesses
04:10 parce qu'il y a plus de gens qui travaillent.
04:12 Mais je vous invite à regarder les documents statistiques et vous verrez que vous dites beaucoup de bêtises sur les chiffres.
04:19 Vous vous dites beaucoup de bêtises tous les jours.
04:22 Tous les jours et depuis 5 ans. Je vous rassure. Vous me battez.
04:26 Monsieur, un peu de respect s'il vous plaît. C'est monsieur le Président.
04:29 Non, mais il est respectueux. On n'est pas d'accord, mais il est respectueux.
04:32 Mais je vous dis sincèrement que ça ne boucle pas votre truc. Ça ne marche pas.
04:37 Ah non, mais vous pensez que ça ne marche pas avec moi.
04:39 Regardez les télés, nous regardent, mais ça ne marche pas avec moi.
04:42 Non, mais vous pouvez enfumer les Français. On est quelques-uns en pleure et clé.
04:46 Je ne suis pas en train d'essayer d'enfumer. Je suis en train de essayer de travailler et d'avancer.
04:49 Vous n'essayez pas. Vous nous enfumez depuis 5 ans.
04:51 Non, non, monsieur.
04:52 Si, si, mais vous avez encore 4 ans. C'est bon. C'est la démocratie par contre.
04:55 Vous avez été élu. Voilà. Les Français, c'est eux qui ont fait les cons.
04:59 Allez, bonne journée à Adolphe.
05:01 Regardez le chiffre sur les impôts. Vous verrez ce que je vous dis.
05:04 Voilà. Vous avez été élu. Il y en a encore pour 4 ans. C'est les Français qui ont fait les cons.
05:08 les derniers mots de...