La journaliste, Karima Brikh, revient sur l’utilisation des drones : «Je pense que c’est une bonne idée d’avoir ces fameux drones si jamais ça dégénère».
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00:00 - La première réponse, on a tendance à se dire oui, il le faut. Mais je dirais oui,
00:04 mais avec quand même des nuances. C'est-à-dire que c'est bien d'avoir des outils, mais c'est
00:08 la question de l'utilisation. Est-ce qu'on va élargir ça aussi? Moi, c'est toujours
00:12 de faire attention de ne pas être dans une espèce de société de surveillance de reconnaissance
00:16 faciale. Je crois que dans la loi en ce moment, ça va interdire la reconnaissance faciale,
00:20 alors je pense que ça, c'est très bien. Mais dans un contexte où on peut se dire que
00:24 ça peut basculer de façon extrêmement violente, je pense que ça peut être une bonne idée
00:29 d'avoir ces fameux drones si jamais ça dégénère, effectivement, qu'on puisse avoir certaines
00:33 images pour être capable, dans les procédures judiciaires, de pouvoir recourir à ces images
00:39 et ça peut jouer, par exemple, dans un procès. Cela dit, je crois que ça doit être extrêmement
00:44 balisé parce qu'on ne veut pas basculer dans cette société complètement de surveillance.
00:49 Mais c'est très inquiétant parce que maintenant, on dirait qu'à chaque fois qu'il y a un projet
00:52 justement en lien avec l'écologie, on craint qu'il y ait des radicaux, on craint des violences
00:57 et ce sont maintenant des manifestations qui sont hyper surveillées, hyper presque militarisées
01:03 et c'est ça que je trouve très inquiétant.
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