Michel Denisot : "C'est la seule fois où j'ai pleuré à l'antenne"

Michel Denisot se rappelle de son amitié avec Coluche, ce qui l'émeut.

Transcript

00:00 au bord de la piscine du Martinez, au fond c'est trois mètres, on a les palmes, on va mettre des

00:03 masques tout de suite, t'es prêt ? - On est bon, allez vas-y ! - Allons-y, on y va !

00:06 Cette séquence inoubliable, c'était quelques semaines seulement avant la disparition de Coluche,

00:25 je me souviens de votre émotion Michel Deniso quand vous aviez dû annoncer la mort de Coluche

00:29 en direct sur Canal avec Philippe Gidas et Maryse, c'est sans doute l'un des pires moments de télé de

00:34 votre vie non ? - Oui c'est un moment où j'ai pas pu contrôler mon émotion et encore aujourd'hui

00:38 ça me fait quelque chose donc oui c'est la seule fois où j'ai pleuré à l'antenne. - Un ami en vrai

00:44 pour le coup Coluche ? - C'est quelqu'un avec qui on n'avait pas le même mode de vie mais on avait

00:49 un attachement sincère et assez fort. - Vous vous demandez parfois ce qu'il serait devenu Coluche

00:56 si il était toujours parmi nous ? - Je pense qu'il serait en garde à vue tous les jours, il avait

01:03 une liberté de parole qui n'est plus tolérée aujourd'hui sur tous les sujets mais en même

01:10 temps ça manque aussi, je crois que ce qu'il serait devenu aujourd'hui je sais pas. - Est-ce

01:16 qu'il aurait continué l'humour parce que c'est vrai que la période était politiquement correcte ?

01:19 - Non, il n'avait pas de limites mais en même temps il contrôlait ce qu'il voulait.

01:26 - On sent encore votre émotion ? - Oui, oui, oui.

01:29 Ouais.