Jean-Daniel Lévy, directeur délégué de l’institut Harris Interactive, était l’invité de BFMTV pour réagir à la visite chahutée d'Emmanuel Macron à Sélestat, dans le Bas-Rhin. Le président de la République estime “qu’il est normal que cette colère s’exprime” et dit vouloir continuer "à aller au contact" de la population.
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00:00 il est obligé quand même de sortir de l'Elysée, d'aller au contact des Français.
00:05 Je pense qu'il savait pertinemment ce qui allait se passer au cours de cette séquence-là
00:09 et qu'il ne serait pas accueilli par des vivas de la part de la population qui serait présente.
00:15 Sachant qu'en plus, quand on regarde les communes dans lesquelles il a été présent,
00:18 ce ne sont pas des communes qui, sur le papier, sont le plus hostile.
00:20 Quand vous regardez le vote à l'élection présidentielle,
00:22 ce sont des électorats qui ont voté très nettement pour Emmanuel Macron,
00:25 aussi bien au premier tour et surtout au deuxième tour de la dernière élection présidentielle.
00:27 Ça avait pour partie marché après le moment gilet jaune.
00:33 On se rappelle qu'il avait entamé ce qui s'était appelé le grand débat,
00:36 c'est-à-dire la présence qui avait eu, peut-être de manière un peu plus policée,
00:40 mais en tout cas des interpellations qui avaient été faites à l'égard de sa personne
00:43 et ça lui avait bénéficié d'un point de vue d'opinion.
00:46 Là, probablement qu'on est dans une séquence très différente,
00:48 mais quoi qu'il en soit, l'idée d'un président qui n'est pas au contact des Français,
00:52 d'un président qui ne connaît pas vraiment les préoccupations de nos compatriotes,
00:56 c'était deux points qui étaient deux points majeurs et qui cherche peut-être à gommer à travers cette...