Le boxeur du Stade Lavallois, Jordy Weiss se confie avant son combat pour la finale européenne à Laval le 28 avril 2023.
Category
🥇
SportTranscription
00:00 Moi c'est Jordi Weiss, j'ai 29 ans.
00:02 J'aurai 30 ans le jour de mon combat, le 28 avril,
00:05 lors de mon championnat d'Europe.
00:07 Donc j'ai 30 combats, 30 victoires actuellement
00:10 et bientôt la 31e.
00:12 Mon père était boxeur,
00:13 donc dès le plus jeune âge j'ai baigné dedans.
00:15 C'est le premier exemple,
00:18 le papa, c'est vrai que je me suis beaucoup inspiré de lui.
00:22 Je regardais ses vidéos dès tout petit.
00:24 Même ma mère, ils m'ont beaucoup apporté
00:27 parce qu'ils ont su faire les bons choix.
00:28 Mes parents c'est aussi les premiers supporters.
00:32 J'ai la tête sur les épaules et les pieds sur terre bien sûr.
00:35 Donc ça c'est aussi grâce à mes parents, une bonne éducation.
00:38 Je suis très fier d'être gitan
00:40 et de faire partie de la communauté des gens du voyage bien sûr.
00:42 Pour moi être boxeur c'est tout d'abord une grande fierté.
00:46 Je dois beaucoup à la boxe
00:47 parce que la boxe m'a appris tellement de choses.
00:49 Pour moi je considère un peu comme les échecs.
00:56 Aux échecs on déplace le pion à gauche, à droite.
01:00 C'est un peu comme les déplacements,
01:01 on se déplace à gauche, à droite.
01:03 Des fois en boxe, quand on met un coup,
01:06 quand on donne une droite,
01:07 c'est vraiment pour ne pas se faire canter derrière,
01:10 c'est toucher sans se faire toucher.
01:12 Claude Boutier pour moi c'est le plus grand boxeur qu'on a eu en Mayenne.
01:17 En plus je l'ai rencontré plusieurs fois dans cette salle.
01:20 J'ai eu la chance qu'il me voit boxer,
01:22 qu'il me donne des conseils.
01:23 Il suivait, il était près de son club de cœur,
01:26 bien sûr après les parties sur Paris,
01:28 mais il suivait les exploits des sportifs mayennais.
01:31 Faire un championnat d'Europe le 28 avril en Mayenne,
01:35 c'est sûr qu'il aurait été très fier.
01:37 Je pense qu'il serait venu sans problème me voir, me soutenir.
01:40 Le succéder c'est vrai que pour moi ce serait une grande fierté
01:43 parce qu'être champion d'Europe c'est pas rien.
01:45 C'est juste la petite étape qu'il faut franchir
01:47 pour derrière être classé dans toutes les meilleures fédérations.
01:51 Donc pour moi être champion d'Europe,
01:53 c'est vrai que ce serait une grande fierté.
01:55 Et succéder à Jean-Claude Butier encore plus.
01:58 Moi j'aime bien sortir de ma zone de confort.
01:59 Avec mon entraîneur Ryan en Angleterre,
02:02 c'est vrai qu'être là-bas dans le pays de la boxe,
02:04 c'est vivre de la boxe, c'est dormir de la boxe,
02:07 c'est manger de la boxe, c'est tout faire de boxe.
02:10 Et c'est grâce à ça d'ailleurs que j'ai pu aussi franchir un palier.
02:14 John Minguez c'est un boxeur qui est un vaincu,
02:17 comme moi.
02:19 Donc c'est un duel d'un vaincu pour un championnat d'Europe.
02:22 Ça va être le combat le plus dur de sa vie,
02:25 parce que je vais lui donner du refil à retordre.
02:27 Et ce sera aussi le combat le plus dur de toute ma carrière.
02:32 Je suis impatient en tout cas, je suis prêt.
02:34 Le 28 avril ce sera une victoire supplémentaire
02:37 pour un Butier de champion d'Europe.
02:40 [SILENCE]