• l’année dernière
Simon Bernard a lancé l'aventure pour trouver des solutions concrètes contre la pollution et pour la création d'emploi et la protection de l'environnement. Un bateau 3 en 1 !

“Quels enfants allons-nous laisser à notre Terre ?”
Claudie Haigneré est la première femme française astronaute qui, par amour de notre planète Terre, intervient maintenant pour éveiller les consciences.


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Transcription
00:00 [Musique]
00:07 Bonjour et bienvenue dans Envie d'agir où je suis très heureuse d'accueillir
00:11 aujourd'hui Simon Bernard pour Plastique Odyssée.
00:15 Bonjour Simon.
00:16 Bonjour.
00:17 Merci d'être avec nous.
00:18 Alors Simon, vous êtes le cofondateur de Plastique Odyssée.
00:21 Expliquez-nous ce qu'est Plastique Odyssée.
00:23 Alors Plastique Odyssée, c'est une expédition autour du monde
00:27 pour partager des solutions pour réduire l'usage du plastique
00:31 et recycler tout le plastique qui nous entoure aujourd'hui.
00:35 Et de façon concrète, qu'est-ce que vous faites en fait ?
00:39 Alors ce qu'on fait, c'est qu'on a un bateau qui fait 40 mètres,
00:42 qui est un bateau laboratoire, un démonstrateur de toutes les solutions
00:46 pour réduire la pollution plastique.
00:48 Et à chaque escale, on fait des escales dans 30 pays,
00:50 d'Afrique, d'Amérique du Sud et d'Asie.
00:53 Et pendant 3 semaines, on va accueillir des entrepreneurs à bord
00:57 pour travailler avec eux et installer des usines de recyclage.
01:01 Donc l'idée c'est vraiment de permettre à des entrepreneurs locaux
01:04 de transformer tous les déchets qu'on peut retrouver dans le pays
01:07 pour en faire des objets utiles, des produits finis
01:10 qui vont répondre à un besoin sur place.
01:12 Qu'est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans cette aventure ?
01:15 C'est quand même une sacrée aventure.
01:17 Alors à l'origine, je suis officier de marine marchande,
01:20 donc la mer, l'océan, c'était mon bureau en fait.
01:23 Et donc j'ai toujours été passionné par ça,
01:26 et j'ai rejoint une expédition en 2016 qui a fait escale à Dakar
01:30 dans une des zones les plus polluées de la ville,
01:33 qui s'appelle la baie de Hanne, j'y étais le mois dernier,
01:36 où on retrouve du plastique absolument partout.
01:38 Et en rentrant de cette escale, de cette expédition,
01:40 je me suis dit il faut monter une expédition sur cette pollution plastique
01:45 et trouver des solutions pour essayer de réduire ce fléau.
01:49 Et vous êtes combien dans ce bateau ?
01:52 C'est quoi l'équipe Plastique Odyssée ?
01:54 Alors on est une trentaine au total,
01:56 et à bord du bateau on a une vingtaine de personnes
01:59 qui se relaient sur des périodes de deux à trois mois,
02:03 avec des marins, forcément, des ingénieurs,
02:07 des profils plutôt business pour accompagner des entrepreneurs,
02:11 et toute une partie sensibilisation, notamment avec les enfants.
02:14 Ah forcément.
02:15 Justement, vous avez commencé il y a six ans,
02:19 là l'expédition a commencé le 1er octobre 2022,
02:23 donc il n'y a pas très longtemps,
02:24 mais le projet a commencé six ans plus tôt.
02:28 Expliquez-nous rapidement les étapes qu'il a fallu,
02:31 parce qu'on ne se lance pas dans une expédition comme ça
02:33 du jour au lendemain de toute façon.
02:35 C'est vrai que c'est un projet qui est assez ambitieux,
02:37 avec un budget qui est important,
02:39 et donc se lancer quand on sort des études,
02:42 qu'on n'a pas fait grand-chose, qu'on n'a pas de contact,
02:44 ça demande déjà d'y aller étape par étape.
02:47 Donc on a construit un premier bateau,
02:49 qui est un petit catamaran de 6 m qui s'appelait Ulysse,
02:52 on a fait un tour de France avec,
02:54 et ça, ça nous a permis de faire nos preuves,
02:56 de montrer de quoi on était capables,
02:58 et d'aller convaincre des partenaires, des sponsors,
03:01 des partenaires techniques,
03:02 et donc de pouvoir, pendant trois ans,
03:04 acheter un bateau, le transformer,
03:07 et partir, on est partis le 1er octobre dernier.
03:10 Alors donc vous nous avez dit,
03:11 vous passez de ville en ville,
03:13 pour sensibiliser,
03:15 et monter des petites usines,
03:18 de recyclage des déchets plastiques.
03:20 Qu'est-ce que vous faites avec ça ?
03:22 Qu'est-ce qu'il y a de vertueux dans ce que vous faites ?
03:24 Alors l'idée c'est d'avoir une usine un peu clé en main,
03:27 dans un conteneur maritime,
03:28 il faut s'imaginer un conteneur,
03:30 les petits conteneurs de 20 pieds,
03:31 dans lequel on va retrouver différentes machines,
03:33 pour transformer directement un déchet,
03:36 donc des sacs plastiques, des bassines, des chaises,
03:39 et en faire un produit fini,
03:41 par exemple un pavé pour les routes.
03:42 Que j'ai d'ailleurs,
03:43 vous nous avez gentiment apporté un de vos pavés,
03:46 que je montre.
03:47 Donc ça c'est un pavé que j'ai ramené,
03:49 j'étais à Conakry la semaine dernière,
03:51 et donc c'est un pavé qui a été fabriqué sur place,
03:53 par Mariam, qui est une entrepreneure de Conakry,
03:56 qui utilise cette usine,
03:57 pour fabriquer des pavés,
03:59 donc à partir des déchets qui sont sur place.
04:01 Et ça sert à quoi ?
04:02 Alors ça c'est des pavés pour les trottoirs,
04:04 donc il faut imaginer qu'il y a encore beaucoup de...
04:06 D'accord, c'est comme les pavés chez nous,
04:08 mais sauf que ça c'est en plastique.
04:09 Exactement.
04:10 D'accord, et on les met les uns à côté des autres ?
04:12 On les assemble comme ça,
04:13 et ça permet de stocker finalement tout ce plastique,
04:16 et d'éviter d'utiliser du béton par exemple,
04:18 pour fabriquer des pavés.
04:19 Et les déchets, on les récolte comment,
04:21 pour les transformer dans l'usine,
04:23 dans les mini-usines ?
04:24 Alors ils sont collectés de plusieurs manières,
04:27 là pour ce cas précis,
04:29 c'est des triporteurs,
04:30 donc c'est des petits...
04:33 des motos avec, on va dire, une benne à l'arrière,
04:36 qui vont d'immeuble en immeuble,
04:39 récupérer les déchets,
04:40 et ces déchets sont triés ensuite,
04:41 sur une plateforme de tri,
04:43 et les plastiques durs sont mis de côté,
04:45 les plastiques rigides,
04:46 pour être vendus à Mariam,
04:48 qui va derrière les transformer.
04:49 Là donc on parle de pays
04:51 où le ramassage n'existe pas en fait,
04:53 donc vous avez dû d'établir les process aussi pour ça ?
04:56 C'est vrai que souvent,
04:58 il y a quand même du ramassage,
04:59 il est souvent informel,
05:01 là dans ce cadre-là,
05:02 on a réussi à trouver une filière formelle,
05:04 donc avec des sociétés privées qui collectent,
05:08 mais l'idée justement,
05:10 c'est en donnant de la valeur à ces déchets,
05:12 pouvoir générer, créer des emplois,
05:14 et donc faire en sorte de créer des métiers
05:16 de collecteurs, de trieurs.
05:18 En espérant qu'ils ne fassent pas grève, bien sûr ?
05:20 Oui.
05:21 Parce que vous n'étiez pas à Paris,
05:23 mais là en ce moment vous y êtes,
05:24 vous avez vu que ce n'est pas toujours simple.
05:26 Alors c'est vrai,
05:27 j'ai passé beaucoup de temps à Marseille,
05:30 le bateau est parti de Marseille,
05:31 on était un peu plus habitués à ces événements-là,
05:34 et ça nous montre aussi la quantité de déchets
05:36 qu'on génère, c'est important.
05:37 C'est vrai, c'est vrai.
05:38 Parce qu'on ne s'en rend pas compte.
05:39 En termes de prise de conscience,
05:40 cet épisode-là a quand même été aussi
05:42 assez important, effectivement.
05:43 Oui, parce qu'en fait on a la chance
05:45 et la malchance en France et en Europe
05:47 de ne pas voir nos déchets,
05:49 de les mettre sous le tapis.
05:50 Alors qu'à Conakry, par exemple,
05:52 les déchets, donc au kilomètre 36,
05:54 ce qui n'est pas très loin,
05:55 à 36 kilomètres de la mer,
05:57 se retrouvent dans la rivière,
05:59 dans le lit de rivière à côté.
06:00 Et c'est comme ça qu'on se débarrasse des déchets.
06:02 Et donc concrètement,
06:03 on voit tous les déchets qu'on a produits
06:05 pendant l'année, qui à la saison des pluies,
06:08 sont embarqués vers la mer.
06:12 Et justement, comment on collecte
06:14 depuis l'eau les déchets qui y sont ?
06:17 Parce que c'est aussi votre job, là, non ?
06:19 Alors c'est ça le problème.
06:20 Le problème, c'est qu'une fois que c'est dans l'océan,
06:22 c'est trop tard.
06:23 Ah, je savais pas.
06:24 Pourquoi ?
06:25 Parce qu'en fait, le plastique coule,
06:27 il se décompose en microparticules
06:29 et il coule.
06:30 Et c'est d'ailleurs quelque chose
06:31 que les scientifiques appellent
06:32 le mystère plastique.
06:33 On sait qu'il y a énormément de plastique
06:35 dans l'océan,
06:36 200 millions de tonnes environ,
06:37 c'est une approximation,
06:39 mais on ne sait pas où il est.
06:40 Puisque quand on mesure à la surface
06:42 de l'océan la quantité de plastique,
06:44 on retrouve 0,6% du plastique.
06:47 Donc en fait, on ne sait pas
06:48 où est passé les 4 ou 3 heures.
06:49 C'est ça le 7e continent ?
06:51 Voilà, donc le 7e continent,
06:52 c'est un peu une vue d'esprit,
06:53 puisque c'est juste une zone
06:55 dans laquelle on compte plus de microparticules
06:57 qu'ailleurs.
06:58 Mais si on venait à collecter
07:00 tout ce 7e continent,
07:01 on aurait la même chose
07:03 que ce qui se déverse en 2 jours
07:04 dans l'océan.
07:05 La même quantité de plastique
07:06 que ce qui se déverse tous les 2 jours.
07:07 Donc on se rend bien compte
07:08 que le problème, malheureusement,
07:09 il n'est pas là,
07:10 et il ne peut pas se résumer
07:11 à aller chercher des déchets en mer,
07:13 puisqu'il n'y en a pas finalement,
07:15 ou très très peu.
07:16 Ou en tout cas qu'on ne peut pas
07:17 les attraper, c'est ça que je comprends.
07:19 Ou en tout cas, on ne sait pas
07:20 où ils sont.
07:21 Donc on pense qu'ils sont au fond de l'eau,
07:23 mais on ne sait pas exactement,
07:25 avec certitude,
07:26 où sont ces déchets.
07:27 Et c'est le mystère plastique,
07:29 c'est comme ça que les scientifiques
07:31 ont appelé cette problématique.
07:34 - Et dans cette épopée,
07:35 est-ce que vous avez été découragé aussi,
07:37 parfois ?
07:38 - Alors on a vraiment failli couler
07:42 au sens propre,
07:43 comme au sens figuré,
07:44 puisqu'on a acheté un vieux bateau,
07:46 on s'est dit,
07:47 on va recycler un bateau.
07:49 Ça avait plus de sens,
07:50 mais on a eu beaucoup de vies cachées.
07:52 Et donc on a essuyé les plâtres,
07:55 on a dû faire énormément de travaux,
07:57 on a pris du retard.
07:59 Et donc par moments,
08:00 ça a été compliqué,
08:01 puisqu'on découvrait finalement
08:03 des travaux à faire
08:04 toujours plus importants.
08:06 Et donc au lieu d'avoir un an de chantier,
08:08 on a mis trois ans.
08:09 - Ah oui,
08:10 et pourtant toujours fidèle au rendez-vous.
08:12 - Et donc c'était une vraie épreuve
08:14 de la persévérance.
08:15 Et je pense que c'est ça
08:16 qui fait qu'un projet se fait ou se fait pas.
08:18 C'est uniquement la persévérance,
08:20 l'envie d'agir et l'envie de faire.
08:22 - Absolument.
08:23 Et donc vous avez commencé où ?
08:25 Vous avez terminé où ?
08:26 Comment est-ce que vous réfléchissez
08:28 les étapes, les escales ?
08:30 - Alors la première escale,
08:31 ça a été le Liban.
08:32 Et on a continué comme ça.
08:34 On est partis en Égypte, Tunisie, Maroc, Sénégal,
08:37 Guinée-Conakry.
08:39 Et donc là, le bateau en ce moment même
08:40 est en mer pour rejoindre le Cap-Vert.
08:42 Et comme on a choisi les escales,
08:44 en fait, on a regardé,
08:45 de manière très cartésienne,
08:47 on a regardé la liste de la pollution plastique
08:50 des pays qui étaient le plus contributeurs.
08:52 Pas pour dire ces pays sont pollueurs,
08:54 mais juste en étant factuels.
08:56 - C'est là où la solution est la plus urgente,
08:58 en fait, à mettre en œuvre.
08:59 - C'est là où on peut avoir un...
09:00 - Vous êtes entouré,
09:01 donc vous avez raconté
09:02 comment vous aviez construit tout ça.
09:03 Vous êtes entouré par des personnes,
09:04 des experts aussi,
09:05 qui ont cru en vous pour vous aider
09:08 dans cette expédition.
09:09 Je voudrais partager avec vous
09:11 le message engagé d'une femme extraordinaire,
09:14 première femme française et européenne
09:16 à être allée dans l'espace.
09:18 On l'écoute et on se retrouve après.
09:20 - Cette photo, c'est une vue de la planétaire
09:22 quand j'ai eu cette chance d'être en orbite,
09:24 en regardant par le hublot.
09:26 C'est cette planète bleue, bien sûr,
09:29 couverte à 75 % de mer et d'océan,
09:32 isolée dans ce cosmos noir,
09:35 très fragile, en fait,
09:36 parce qu'il y a une très mince couche d'atmosphère
09:39 qui fait que la vie est possible,
09:41 la biodiversité.
09:42 Et donc, voilà,
09:43 quand on voit cette planète aussi belle,
09:46 aussi vulnérable,
09:47 et bien évidemment, cette vulnérabilité,
09:49 c'est bien sûr les activités humaines,
09:51 les gaz à effet de serre,
09:53 la pollution plastique, évidemment,
09:55 mais aussi les catastrophes naturelles.
09:57 On se dit, quand on voit ça,
09:59 qu'on est fasciné, émerveillé,
10:02 on prend conscience,
10:03 on est des ambassadeurs de cette planète,
10:07 du fait que chacun d'entre nous,
10:08 les petits, les grands,
10:09 individuellement, collectivement,
10:11 c'est nous, l'équipage de ce vaisseau.
10:14 Très souvent, la question qu'on me pose,
10:16 c'est mais quelle planète allons-nous laisser
10:19 à nos enfants,
10:21 en étant parfois dans le renoncement,
10:24 la difficulté par rapport à tous ces sujets
10:27 de changement climatique
10:28 et de pollution de notre environnement.
10:30 Et moi, j'ai envie de retourner cette question
10:31 et de dire, mais quels enfants
10:33 allons-nous laisser à cette planète ?
10:35 Et c'est pour ça que je m'engage, en fait,
10:37 non seulement à être un ambassadeur de la planète,
10:40 un ambassadeur de l'exploration
10:42 et d'être curieux,
10:43 mais de faire en sorte qu'on puisse former
10:45 nos enfants, la jeune génération,
10:47 l'éduquer pour qu'elle s'engage,
10:49 pour qu'elle entreprenne,
10:50 pour qu'elle construise ce futur.
10:53 Donc, effectivement, c'est l'homme, c'est l'humain
10:55 qui doit se lancer dans cette aventure-là.
10:57 Et des aventures comme celle de Plastique Odyssey,
11:00 c'est aussi regrouper des chercheurs,
11:03 des ingénieurs, des techniciens, des marins.
11:05 Moi, je pense qu'il faut qu'on se laisse bousculer
11:07 par la jeune génération.
11:08 La jeune génération qu'on va avoir éduquée,
11:11 sensibilisée, inspirée,
11:13 et c'est elle qui va nous bouger.
11:15 Parce que vous avez raison, le temps presse.
11:17 Mais ce qu'on peut faire, c'est transmettre
11:20 ce qu'on a appris et ce qu'on aimerait voir arriver.
11:23 Et puis donner les outils.
11:25 Et puis donner la main tous ensemble
11:26 pour que justement cette jeune génération,
11:28 elle avance.
11:29 C'est elle qui fera construire ce futur meilleur.
11:32 Merci beaucoup, Claudie Aigneret,
11:34 que je salue avec beaucoup, beaucoup d'affection.
11:37 Justement, est-ce qu'il y a des solutions concrètes,
11:41 comme dit Claudie,
11:42 face à ce mystère plastique dont vous nous avez parlé ?
11:45 Alors c'est sûr.
11:46 Déjà, je voulais revenir parce que Claudie Aigneret,
11:49 c'est la première personne, la première personnalité
11:52 à nous avoir fait confiance
11:54 et à finalement nous avoir soutenu.
11:56 Elle nous a fait un très joli mot
11:58 au tout début de l'aventure.
11:59 Donc, elle a cru en nous dès le début.
12:01 Et donc ça, je voulais vraiment lui en remercier.
12:04 Et donc, effectivement, on a des solutions
12:06 et on essaye de les montrer à bord de ce bateau
12:10 qui est un ambassadeur, un démonstrateur.
12:13 Donc l'idée, ce n'est pas d'avoir plusieurs bateaux,
12:15 c'est d'avoir ce bateau emblématique
12:17 pour diffuser toutes ces solutions.
12:19 Alors, on a un atelier de recyclage
12:20 avec des solutions de recyclage à l'arrière du bateau.
12:23 Et puis, tout l'avent et la vie à bord du bateau
12:26 se fait sans plastique.
12:27 Donc, on montre des solutions
12:29 pour se passer, par exemple, de bouteilles plastiques
12:31 en utilisant des systèmes de potabilisation de l'eau.
12:35 Et donc, à tous les niveaux,
12:37 on utilise des solutions pour se passer du plastique.
12:40 Donc, ce que je comprends,
12:41 pour qu'il n'y ait plus de plastique dans les océans,
12:43 il faut arrêter, en fait, minimiser l'utilisation du plastique.
12:47 En fait, c'est ça.
12:48 En fait, il y a deux actions à mener en parallèle.
12:50 Et c'est vraiment en même temps que ça doit se faire.
12:52 C'est réduire l'usage du plastique au maximum
12:55 et valoriser, en tout cas, éviter que ce plastique
12:58 soit laissé par terre.
12:59 Les déchets qui restent, il faut les ramasser,
13:01 il faut en faire quelque chose.
13:02 Parce qu'une fois que ça arrive dans l'océan,
13:04 on est d'accord, on ne peut plus rien faire.
13:06 C'est trop tard.
13:07 Donc, c'est en amont qu'il faut apporter ces solutions.
13:09 Et c'est là-dessus que vous sensibilisez.
13:11 Très vite, l'expédition est encore là pour deux ans et demi.
13:15 Donc, à vous, je vais vous poser une question
13:17 sur le plus long terme encore.
13:18 C'est quoi votre envie d'agir dans les dix prochaines années ?
13:21 C'est vrai qu'on me pose souvent cette question.
13:23 Moi, j'ai envie de voir, au-delà de cette expédition
13:26 qui va durer trois ans,
13:27 j'ai envie de voir un réseau,
13:29 une communauté d'entrepreneurs
13:31 qui vont recycler du plastique,
13:33 qui vont implanter des solutions de réduction du plastique
13:36 et donc créer cette communauté qui va nous dépasser
13:39 et qui va avoir cet impact qu'on souhaite,
13:42 qui sera grand, qui sera planétaire.
13:44 Donc, il y a un documentaire aussi qui est en train d'être réalisé,
13:47 que je rappelle sera diffusé, alors on a le temps,
13:49 à l'automne sur Canal+.
13:51 On en est très fiers.
13:52 Merci encore.
13:53 Merci beaucoup.
13:54 Pour être venu partager ça
13:56 pendant votre semaine parisienne avec nous.
13:59 À très vite, Simon.
14:00 À très bientôt.
14:01 Merci.
14:02 Quant à nous, on se retrouve aussi très vite sur C8
14:04 pour plus d'envie d'agir.
14:06 Sous-titrage Société Radio-Canada

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