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Transcription
00:00 Mais je vous le dis, la France est trop fragile pour continuer à avoir tant d'inégalités,
00:05 tant d'injustices, tant de gaspillages financiers, tant de retard.
00:09 Il faut mettre une pause, pause, on arrête et on repart sur des bases saines.
00:14 Sinon, je vais vous dire, on ne pourra pas tenir 4 ans.
00:16 - Pas de pause, pas de référendum, pas de dissolution, non, non, non, non.
00:21 - Eh bien ça veut dire soit la violence, soit moi j'engagerai la destitution de cet homme dangereux.
00:25 - Pardon ? La destitution de cet homme dangereux ?
00:28 - Oui, c'est un homme dangereux qui met en péril la France.
00:30 - Le président de la République a été élu par...
00:32 - Oui, mais vous savez, vous pouvez élire des gens dangereux.
00:34 - On va laisser cela aux humains, non, être tranquille.
00:39 - Sonia Mahbouk, vous croyez sincèrement que la France va pouvoir continuer 4 ans comme ça,
00:43 dans la compétition mondiale ? Moi, j'ai honte.
00:46 - Oui, mais destitution, destitution.
00:49 - Si le président de la République ne prend pas conscience de son rôle,
00:54 de ce qui se passe dans le pays, je ne souhaite pas la destitution,
00:57 je ne suis pas du tout de ce style-là.
00:58 - Vous en parlez, hein ? Vous êtes bien le premier à en parler.
01:01 - Oui, mais je dis, il ferme toutes les portes. Pas de retrait, pas de pause,
01:04 pas de référendum, pas de dissolution.
01:06 Il n'utilise aucun des instruments que la Constitution de la Ve lui a donnés dans les mains
01:11 pour changer les choses, pour sortir d'une impasse.
01:14 - Tous les outils employés ont été prévus par la Constitution jusqu'au-là.
01:17 - Justement, il ne les utilise pas.
01:19 - Mais enfin !
01:19 - Donc, c'est un homme dangereux qui ne les utilise pas.
01:22 Et je vous le dis, je vous le dis, moi je ne veux pas de violence dans mon pays.
01:25 Quand on condamne un peuple à la violence, ça finit toujours mal.
01:28 Il y a une histoire de France, vous êtes historienne, Sonia Mahmoud,
01:31 vous avez suffisamment vu l'histoire de France.
01:33 - Est-ce que vous n'êtes pas celui qui est en train de mettre de l'essence sur les...
01:37 - Pas du tout, je dis au Président de la République,
01:41 tout le monde est prêt à repartir.
01:42 Les Français, vous savez, ils ont envie de repartir dans un pays calme, serein,
01:47 de l'ordre, de la justice.
01:49 Si vous avez l'occasion, là, sans perdre la face, Jacques Chirac l'a fait,
01:52 François Mitterrand, Georges Pompidou, le général de Gaulle,
01:56 tous les plus grands ont su doser leur action.
02:00 Conduire un peuple par une vision, par une cohésion.
02:05 C'est ça la politique, c'est pas d'être tout seul, isolé,
02:10 et d'avoir un comportement qui est de plus en plus dangereux pour le pays.
02:14 - Vous parlez de la dangerosité d'un comportement, il y a aussi des mots dangereux.
02:17 Est-ce que vous les condamnez quand même ?
02:19 Parce qu'à entendre certains, nous serions dans un état policier,
02:21 la France de Macron marquerait sur les traces du Chili de Pinochet,
02:24 la répression serait organisée.
02:26 - Mais bien sûr que c'est ridicule, ces mots sont grotesques.
02:29 Mais le problème, ce ne sont pas ces mots.
02:32 Le problème aujourd'hui, c'est qu'on ne veut pas voir la petite oligarchie française
02:36 qui nous gouverne en vérité.
02:39 - Vous êtes député depuis combien de temps ?
02:41 - Je suis élu.
02:42 - Oui, d'autres aussi.
02:44 - C'est une grosse différence.
02:45 - C'est-à-dire, c'est parce qu'il n'est pas élu que monsieur Macron...
02:47 - Non, je ne parle pas d'Emmanuel Macron, je parle d'une oligarchie qui dirige le pays.
02:50 - Il n'a pas été un élu local ?
02:52 - Je pense que si Elisabeth Borne, Emmanuel Macron, avaient eu une expérience élective,
02:59 ils auraient compris qu'on ne gouverne pas contre le gré des gens.
03:03 Comme on n'élève pas d'ailleurs une famille contre le gré de sa famille.
03:07 Je veux dire, ça ne peut pas marcher.
03:09 Et encore une fois, j'insiste, moi ce qui m'intéresse,
03:12 c'est comment notre pays s'en sort.
03:15 Comment les Français sont réconciliés, apaisés.
03:17 Comment on atténue les souffrances.
03:19 On a 25% de hausse de produits alimentaires.
03:21 On a une énergie, on pourrait atténuer la crise énergétique
03:24 en faisant ce qu'ont fait l'Espagne et le Portugal, revenir à un prix national.
03:27 Ce qui m'intéresse, c'est qu'on prépare nos PME.
03:31 - Mais qui saurait...
03:32 - Donc j'aimerais qu'on passe au chantier utile, plutôt que cette orgueille.
03:35 - Qui pourrait mener à cela ?
03:37 Un sondage IFOP Fils du Ciel pour le Figaro Magazine
03:39 confirme la forte poussée de Marine Le Pen.
03:41 Si les électeurs devaient voter aujourd'hui, elles gagneraient
03:44 face à Emmanuel Macron avec 55% des voix.
03:47 Elle est habile, c'est elle qui a adopté la stratégie gagnante.
03:50 - Mais moi, vous savez, j'en ai pris plein la figure
03:53 parce qu'en 2017, j'ai dit "Emmanuel Macron, je ne le sens pas.
03:57 Je soutiens Marine Le Pen parce que je savais à quoi ça allait amener."
04:02 Il a fallu 7 ans pour que les Français le comprennent
04:05 parce que par la preuve, parce qu'il y a eu une propagande incroyable
04:09 contre Marine Le Pen et pour Emmanuel Macron.
04:11 Là, j'en m'en réjouis de ce sondage.
04:13 Mais attention, c'est les sondages et la réalité.
04:17 - Vous voyez où elle fait le plein des électeurs.
04:20 Grâce aux voix de près d'un électeur sur cinq,
04:22 de 2022 d'Éric Zemmour, de Valérie Pécresse
04:24 et d'un certain Nicolas Dupont-Hugon.
04:26 Bref, c'est le hold-up parfait.
04:28 Vous avez plus de laine sur le dos.
04:30 Tout nu. Elle vous prend tout.
04:32 - Et alors ? Moi, je souhaite que la France s'en sorte.
04:34 Je souhaite que la France s'en sorte.

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