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  • 05/04/2023
Rainbow Studio c’est quoi ? C’est le média de Merci Handy ! Des créateurs de contenus, de la pop culture, des engagements, dans un univers arc-en-ciel, qui fait du bien.

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Transcription
00:00 C'est très, très dur de, dans ma tête, me dire "Caro, je t'aime, Caro, t'es bien".
00:03 Non, ça est trop dur.
00:04 Je m'appelle Caroline Ambrosini, j'ai 24 ans et dans la vie,
00:10 je suis créatrice de contenu sur TikTok.
00:12 Je vois une fille qui apprend à avoir confiance en elle depuis des années,
00:19 mais qui n'y arrive pas.
00:19 Non, je n'ai pas toujours vu ce que je vois aujourd'hui.
00:24 Plus jeune, je pense que j'avais plus de facilité à m'en galer dans un miroir,
00:27 peut-être par rapport à l'innocence qu'on a quand on est jeune.
00:30 J'ai commencé à avoir des complexes, je pense, au début de mon adolescence,
00:33 quand nous, les filles, on commençait à avoir nos petites périodes.
00:35 J'ai eu beaucoup de mal avec ma petite poitrine,
00:39 surtout que j'avais des copines qui étaient beaucoup plus développées
00:41 au niveau de ce côté-là.
00:43 J'ai eu beaucoup, beaucoup de critiques dessus au collège et au lycée.
00:46 Et sinon, après, j'ai un gros complexe sur mon visage et sur ma peau.
00:49 Je pense que je m'en foutais un peu, en fait, je ne faisais pas trop attention,
00:55 mais c'est vrai que les moqueries, vu qu'elles étaient constantes,
00:57 "tu as des petits seins", "ça te planche à peine",
00:59 ça m'a fait réaliser que, ouais, Caro, t'es plate.
01:01 Et je me le suis mis en tête et voilà.
01:03 Maintenant, je l'accepte un peu plus et ça va, ça va avec ça.
01:06 J'accepte beaucoup plus ma petite poitrine.
01:10 Je suis très fière, je me rassure.
01:11 Toute poitrine est belle, que ce soit petite, moyenne, un peu plus développée.
01:15 Et c'est le temps qui a fait les choses, surtout.
01:16 Et le fait de me dire que j'avais peur aussi de la chirurgie esthétique,
01:20 je ne voulais pas passer sur le bien.
01:21 Et du coup, j'ai accepté et c'est passé.
01:23 Les réseaux, je pense que c'est à double tranchant.
01:26 Tu complexes beaucoup parce que tu vois les photos des filles,
01:28 des gens déjà qui ont une belle vie, qui ont le physique parfait.
01:32 Et après, c'est aussi bénéfique parce que quand moi, par exemple,
01:36 des fois, je peux parler de mes complexes sur mes réseaux sociaux,
01:38 c'est pour aussi expliquer aux personnes qui, elles aussi, ont des complexes,
01:41 qu'elles ne sont pas toutes seules et qu'on peut en parler.
01:43 C'est tout à fait normal, on est des personnes humaines,
01:45 on a tous des complexes.
01:46 Le regard des autres est moins important que le regard des autres.
01:51 C'est moins important pour moi maintenant parce que je pense que j'ai grandi,
01:56 j'ai pris de la maturité, j'ai 24 ans.
01:57 Bon, il est quand même un peu présent, parfois.
01:59 C'est un peu dur, on ne va pas se mentir.
02:01 Je suis abstraction et tant que je m'aime bien, il n'y a pas de problème.
02:04 De dire que je m'accepte comme je suis et que je m'aime, c'est un combat quotidien.
02:08 C'est trop dur pour moi de dire que je m'aime.
02:09 C'est très, très dur de, dans ma tête, me dire "Caro, je t'aime,
02:14 Caro, t'es bien". Non, c'est trop dur.
02:16 Je pense qu'il faut se forcer à se recaler dans le miroir.
02:21 Tous les jours, à se dire "Je t'aime, Caro, t'es belle".
02:23 Et c'est un moment d'intimité entre vous-même et je pense que ça peut aider.
02:26 Il y a du temps, ça ne vient pas tout de suite,
02:27 mais je pense qu'il faut un peu se forcer pour soi-même, surtout.
02:30 Pour soi-même.
02:32 Sous-titrage Société Radio-Canada

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