Perché dans la montagne, Samuel Le Bihan incarne Alex Hugo. Depuis presque dix ans, les téléspectateurs suivent les aventures du policier mystérieux sur fond de grands sommets et de verdure à perte de vue. Un vent de fraîcheur malgré le crime qui se prépare…
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00:00 Il est l'heure d'accueillir le comédien qui fait trembler les autres chaînes de télé.
00:04 Bonjour Samuel Guillaume.
00:06 Bonjour.
00:06 Pourquoi je dis ça ? Parce que l'audience, sachez-le, elle tombe le matin à 9h.
00:10 Et donc la semaine dernière, donc mercredi dernier,
00:13 est tombée l'audience de la diffusion d'un inédit d'Alex Hugo sur France 3.
00:18 Plus de 24% de part de marché et 5,5 millions de téléspectateurs.
00:22 C'est un succès qui ne se dément pas depuis presque 10 ans.
00:25 Je crois que c'était 2014 à la macréation.
00:27 Et en plus ce qui est drôle Samuel, c'est qu'à l'origine ce n'était pas du tout une série Alex Hugo.
00:31 Pas du tout, c'est un unitaire qui a plutôt plu.
00:33 Alors le groupe France Télé s'est dit tiens on va en faire un autre, puis un autre et ainsi de suite.
00:39 Et c'est devenu ce qu'on appelle une collection parce qu'il n'y a plus qu'une série.
00:41 Parce que c'est des films, c'est une heure et demie.
00:43 Et en plus ils sont indépendants les uns des autres, on peut les comprendre.
00:45 Complètement, avec des réalisateurs différents, des scénaristes différents.
00:47 La seule chose qui ne change pas c'est moi, la montagne.
00:50 Le cadre évidemment.
00:52 Donc il y a un nouvel inédit dans deux jours, mardi soir sur France 3.
00:55 Petit aperçu, regardez.
01:22 Alors on rappelle qu'Alex Hugo c'est un policier des montagnes qui a quitté la ville.
01:26 Chaque film aborde des thèmes de société.
01:29 Mardi soir il sera question de réinsertion des détenus en fin de peine.
01:33 Vous ne participez pas à l'écriture mais j'imagine que vous avez l'opportunité de donner votre avis sur votre personnage.
01:38 Est-ce que vous le faites ?
01:39 On échange beaucoup avec Delphine Vautier, la productrice, qui a créé la série, qui est allée chercher les droits.
01:43 C'est un livre américain à la base.
01:45 Et puis qui ensuite s'est adressée à Franck Thilliez, Nicolas Taquian,
01:51 qui sont vraiment les grands maîtres du polar en France,
01:53 pour être les bonnes fées de ce berceau, puisqu'ils ont écrit les premiers scénarios,
01:57 et puis ils ont continué d'ailleurs.
01:58 Et ensuite elle a ramené d'autres scénaristes.
02:01 Donc on échange beaucoup.
02:02 On tient les conclusions aussi de notre travail, de la vie du public bien sûr.
02:07 Et on essaye surtout d'être garant d'une qualité, d'une recherche, d'une espèce de vérité.
02:12 Comme dit l'attaché de presse, il n'y a pas de fond vert sur Alex Hugo.
02:16 Tout est vrai.
02:17 Là pour le coup vous êtes vraiment décor naturel.
02:19 Est-ce qu'il a évolué un peu votre personnage quand même Samuel ?
02:22 Est-ce qu'il a une part énigmatique Alex Hugo ?
02:24 Il s'est rapproché de moi au début.
02:25 J'ai essayé de faire un personnage sensible à l'image de ce qui a été décrit dans le livre.
02:30 Et finalement j'avais des choses aussi à raconter sur mon idéal de liberté, de justice,
02:39 mon rapport à l'environnement, mon rapport aux autres aussi,
02:44 le sens social aussi qu'il y a dans la série et ce personnage d'Alex Hugo.
02:48 Donc c'était intéressant je crois d'y mettre ma sensibilité, mes fragilités aussi.
02:54 Et puis mes fantasmes.
02:57 Parce que c'est quand même une part fantasmée de moi.
03:00 C'est-à-dire son rapport à la nature, c'est ce que je rêverais d'avoir.
03:03 C'est ça ?
03:03 Oui.
03:04 Vous aimeriez ?
03:04 Dormir dans la montagne comme il le fait, se perdre plusieurs jours.
03:08 Enfin bon je l'ai fait dans l'océan, je l'ai fait dans le désert, dans la jungle.
03:12 Je l'ai fait aussi dans la montagne.
03:14 Mais le rapport à la nature c'est quelque chose qui vous donne un équilibre incroyable.
03:18 Parce que vous êtes dans le temps présent.
03:20 Donc c'est vraiment un rapport au bonheur.
03:22 On a des images du tournage de la série.
03:24 Du coup de tourner en conditions, dans des montagnes, vraiment en décor naturel,
03:28 vous n'êtes jamais doublé, il y a besoin de faire des trucs un peu physiques, vous n'êtes pas doublé.
03:32 C'est quoi comme contrainte ? Parce que c'est une chance énorme.
03:34 Mais c'est des contraintes non ? De tourner ? La météo change vite à la montagne.
03:38 Oui la météo, la lumière.
03:39 C'est très très dur.
03:40 On a eu des rosorages de montagne, vous le voyez.
03:42 On a eu très peur.
03:44 Vous voyez des éclairs, les rivières qui commencent à grossir.
03:48 La petite équipe de tournage qui est perdue au milieu de la montagne,
03:51 avec une petite cabane, un petit endroit pour se mettre à l'abri,
03:54 mais qui n'est vraiment pas sûr.
03:56 Non, il y a des moments très durs, physiquement.
03:58 Ça veut dire de l'attente, des moments de tournage qui n'étaient pas prévus.
04:00 De l'adaptation.
04:01 Oui c'est ça, d'adapter.
04:02 Le temps aussi d'aller en haut d'une montagne, c'est-à-dire qu'on se lève très très tôt,
04:05 des fois à 3-4 heures du matin, pour aller sur un décor,
04:08 pour juste filmer le jour qu'il se lève.
04:10 Et ensuite le temps de revenir.
04:12 C'est des journées longues, qui demandent physiquement d'être présents, en forme.
04:17 Il faut que mon corps puisse répondre rapidement à tout ce qu'on fait,
04:20 aux cascades, à l'escalade, à plein de choses, tomber d'un pont.
04:25 Il faut que vous fassiez de l'entraînement toute l'année.
04:27 Oui, bien sûr.
04:28 Oui, tout le temps, c'est pas mal.
04:29 Ça a une exigence physique qui est plutôt intéressante.
04:34 Utile.
04:35 Oui, utile, on peut le dire.
04:37 Vous allez tourner deux nouveaux épisodes cet été.
04:39 Vous remplirez donc, contrairement à vos partenaires Marine Canto et Lionel Astier,
04:43 qui eux, arrêtent.
04:44 Absolument, et là, ce sera le dernier épisode de Lionel Astier.
04:46 Un matin soir, oui.
04:47 C'est très important, c'est émouvant pour nous.
04:49 Mais oui, qu'est-ce qui vous ferait partir, vous aussi ?
04:51 L'ennui.
04:52 Oui.
04:53 Le moment où j'ai plus de passion.
04:55 Ce qui est bien, c'est que ça me sort de mon cadre de confort.
04:58 Donc, ça m'oblige à aller chercher dans mes réserves.
05:01 Ça me plaît, ça.
05:02 Aussi, rencontrer d'autres acteurs qui ont envie d'en découdre un peu,
05:06 c'est-à-dire qui arrivent avec leur univers, leur personnalité,
05:09 et que ce soit jamais simple pour moi non plus.
05:11 Il faut être toujours dans le sentiment qu'on découvre et qu'on apprend.
05:16 Ce que je déteste, c'est savoir ce qui va se passer.
05:18 C'est aussi pour ça que je fais ce métier.
05:20 C'est pour l'inattendu, c'est pour les rencontres.
05:24 Donc, ce serait ça, l'ennui.
05:26 Quand on regarde dans le rétro, Samuel, on découvre que vous êtes parti à New York,
05:30 plus jeune, pour suivre en tant qu'auditeur libre les cours de l'Axior Studio.
05:35 Il fallait être quoi ?
05:36 Il fallait être déterminé, un peu inconscient, fougueux,
05:39 quand on part comme ça à New York ?
05:41 Surtout que je n'avais pas d'argent.
05:42 C'est pour ça que je dis ça.
05:43 Parce que vous êtes d'origine modeste.
05:45 J'ai trouvé des petits boulots.
05:46 Je faisais déménageur au début.
05:48 À New York ou en France ?
05:49 À New York.
05:50 Et ensuite, j'étais coursier.
05:52 Alors, coursier, là-bas, ça se fait à vélo, c'est "bike messenger".
05:56 Et puis, j'ai même une fois livré une lettre à Robert De Niro.
05:59 Non ! Ah génial !
06:01 Oui, j'ai plein d'anecdotes comme ça, qui étaient complètement dingues.
06:03 Parce que j'étais dans la ville, j'étais dans cette ville qu'est New York,
06:05 qui est une ville extrêmement charismatique,
06:07 qui m'avait fait rêver toute mon enfance.
06:09 Et là, elle m'appartenait.
06:10 J'étais un des éléments qui vivaient avec cette ville.
06:14 Et donc, je prenais des cours d'anglais.
06:17 J'avais réussi à m'incruster à l'Axior Studio.
06:19 Je n'avais pas le droit de monter sur scène,
06:20 mais j'avais le droit de regarder, je les voyais travailler.
06:22 C'était vraiment intéressant.
06:23 Et j'ai joué dans une pièce aussi.
06:25 Mais De Niro, vous ne faites que lui donner sa lettre ?
06:27 Non, je ne l'ai pas vu.
06:28 C'est-à-dire, vous savez, vous arrivez devant l'immeuble,
06:30 c'est à Tribeca, là où il a sa production.
06:32 Tout à coup, la porte s'ouvre.
06:33 On lui dit oui, c'est au 5e.
06:34 Vous montez au 5e.
06:35 Il vous dit non, c'est le bureau qui est au fond.
06:37 Alors, je vais finir par le rencontrer.
06:39 Et là, il y a Cindy qui arrive, qui prend la lettre.
06:41 Merci, merci.
06:42 Voilà, on se dit on arrive près du Graal.
06:47 Mais ce qui est fou, c'est que je l'ai retrouvé sur un tournage.
06:49 J'ai joué dans un film avec lui qui s'appelle
06:51 « The Bridge of St. Louis Ray ».
06:53 Et donc, j'ai pu lui dire, c'était marrant de se retrouver
06:56 à attendre tous les deux avant de tourner.
06:58 C'était même fou parce que j'avais une scène avec Emily Duncan.
07:03 J'avais une grande perruque, c'était un film d'époque.
07:06 J'étais en train de tourner autour d'elle.
07:08 Et tout à coup, on avait préparé la scène.
07:10 Et je me retourne et je vois Denis Rowe qui est là en évêque
07:13 et qui fait de la figuration.
07:14 Qui est là.
07:15 Et donc, je suis super positif.
07:18 Il me fait…
07:19 Et là, tu n'as pas envie de te planter.
07:23 Tu as une espèce de pression de fou.
07:26 C'était génial, c'était un moment incroyable.
07:28 Samuel, vous restez avec nous.
07:29 On va marquer une toute petite pause.
07:30 On revient et on va parler de vos engagements
07:34 notamment en faveur de l'autisme.
07:35 Puisqu'aujourd'hui, c'est la journée mondiale de l'autisme.
07:37 Petit café et on revient tout de suite.
07:39 Avec plaisir.
07:40 [Musique]
07:54 C'est fou comme notre nature l'emporte toujours.
07:56 Vivre ensemble, intensément, contre vents et marées.
08:00 Et si ça finit en mal de gorge peu intensé sans fièvre,
08:02 l'isopahyne vous accompagne.
08:04 L'action antibactérienne de l'isopahyne, c'estylpyridinium l'isosime,
08:07 combat localement l'infection et soulage la gorge.
08:09 L'isopahyne, combattez le mal de gorge.
08:11 Par votre nature, tout médicament peut exposer à des risques.
08:13 Parlez-en à votre pharmacien.
08:14 Voici Husqvarna Automower.
08:20 Une grosse tondeuse qui prend soin de votre pelouse à votre place.
08:23 Une façon ingénieuse de tondre.
08:26 Avec Husqvarna, trouvez le robot adapté à votre jardin.
08:29 Embellissez votre jardin.
08:32 Rendez-vous sur husqvarna.com
08:36 [Musique]
08:55 Embellissez votre espace avec Daniel Moquet.
09:00 Un petit pas avec nous, un grand pas pour votre propriété.
09:04 Daniel Moquet, tout est OK.
09:06 Êtes-vous prêt pour une révolution dans votre lave-vaisselle ?
09:11 Voici la toute première capsule Finish avec la technologie CycleSync Finish Ultimate Plus.
09:16 Ses agents actifs sont libérés au bon moment,
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09:21 Résultat, une vaisselle parfaitement propre et éclatante.
09:24 Essayez le nouveau Finish Ultimate Plus.
09:26 Tenez hors de portée des enfants.
09:29 [Musique]
09:38 Morbihan, l'esprit sud de la Bretagne.
09:41 Réservez vos vacances sur morbihan.com
09:43 Observe-les, laisse-les te dire s'ils sont prêts pour être un camembert de caractère.
09:50 Si je te donne ces conseils, c'est parce que je suis Auguste le Petit,
09:55 et il me tient à cœur depuis 1872 que chaque fromager le petit partage ce qu'il a de meilleur.
10:01 Le petit, le grand nom du camembert.
10:04 Basile et Léa sont comme des poissons dans l'eau.
10:07 Et pour Paul, sécuriser et entretenir sa piscine, c'est un jeu d'enfant.
10:11 Avec son abri de piscine Gustav Rideau, Paul profite plus souvent de sa piscine dans l'année.
10:15 Abri piscine Gustav Rideau, laisse pas sans plus ce qu'il bouffe.
10:18 Gustav Rideau offre jusqu'à 4000 euros de remise.
10:20 Fatigue passagère ?
10:23 Nervosité ?
10:24 Vous manquez peut-être de magnésium.
10:26 Magnevi B6 vous apporte du magnésium et de la vitamine B6.
10:29 Alors remontez la pente et reprenez le contrôle.
10:31 Magnevi, retrouvez votre force intérieure.
10:33 Tout médicament peut t'exposer à des risques, parlez-en à votre pharmacien.
10:36 Eden Schulters ? Je savais pas que t'avais des pellicules.
10:40 J'en ai pas.
10:41 Est-ce que t'as l'argent ?
10:44 Ouais, j'ai votre argent.
10:45 Je savais pas que t'avais des pellicules.
10:47 J'en ai pas.
10:48 Je savais pas que t'avais des pellicules.
10:50 J'en ai pas.
10:51 Je savais pas que t'avais des pellicules.
10:52 Les pellicules ? Sors-toi ça de la tête.
10:54 Le nouveau Eden Schulters les élimine et les empêche de revenir.
10:57 Avec Revitiv, j'ai tout réglé.
11:00 Incroyable.
11:01 Revitiv Médic est le stimulateur circulatoire breveté
11:04 qui soulage les douleurs, les crampes et les gonflements sans médicament.
11:08 Quand mes jambes ont commencé à me faire vraiment souffrir,
11:11 j'avais du mal à marcher.
11:12 Alors déjà avec l'âge, je m'accroche un peu,
11:15 même si je suis resté encore pimpolette.
11:17 Voilà, je n'ai plus de douleur qui m'empêche de marcher.
11:19 Et franchement, cet appareil m'a changé la vie.
11:22 Marcher plus loin sans douleur.
11:24 Dispositif médical disponible sur Revitiv.fr, en pharmacie et dans votre magasin d'électroménager.
11:51 Et si nous mettions toute la force de la nature dans une formule efficace ?
11:55 Phytoxyle sans sucre, actif d'origine végétale.
11:58 Dispositif médical dès 2 ans.
12:01 Cette affaire est étrange depuis le début.
12:09 Une affaire avec un trou en plein milieu.
12:13 S'il se révèle, le brouillard se dissipera.
12:18 Et la boucle sera bouclée.
12:20 Seule une fine lame peut gagner la partie.
12:23 À coup tout tiré, ce soir à 21h10 sur France 2 et sur la plateforme France.tv.
12:47 Nous sommes de retour sur le plateau de Télématins en compagnie de Samuel Le Guillan.
12:50 On le disait avant la pause, on va parler de votre engagement à présence, ce 2 avril,
12:54 et la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme,
12:57 qui est une cause, un sujet qui vous touche personnellement.
13:01 On va parler dans quelques instants de la naissance de la maison de l'autisme dans quelques jours,
13:05 mais on va parler de votre expérience parce que vous avez trois enfants,
13:08 dont Anjia qui a 11 ans et demi et qui est autiste, qui est porteuse de troubles autistiques.
13:14 Vous avez souhaité très rapidement en parler, pour quelle raison ?
13:18 En fait non, je n'ai pas voulu en parler, mais vous savez, j'ai vraiment été aidé
13:23 par toutes les associations qui ont été créées par les parents.
13:26 Et depuis 20 ans, 30 ans, ils se battent pour faire avancer la France sur ce sujet.
13:30 Et moi, ça a vraiment permis à ma fille de progresser.
13:34 Et donc c'était important pour moi aussi, à un moment, de faire avancer cette cause,
13:38 de faire bouger les lignes. Donc il fallait que je prenne la parole.
13:41 Donc ça a été l'occasion d'un livre où je racontais l'histoire de cette mère avec son fils.
13:44 Le titre était tout chaud.
13:45 Oui, "Un bonheur que je ne souhaite à personne", qui résume un petit peu cette posture.
13:49 De toute façon, on se bat pour quelqu'un et qui transforme votre vie pour le meilleur.
13:54 Et c'est aussi des moments difficiles, mais il faut savoir que ma fille a énormément progressé.
14:00 Aujourd'hui, elle est en sixième. Donc ça, c'est un grand espoir pour beaucoup de parents.
14:04 Les messages qu'il faut faire passer, c'est ça en fait.
14:06 Oui, parce qu'il y a des méthodes éducatives, notamment les méthodes comportementalistes,
14:10 à Béat notamment, qui ont permis à ma fille vraiment de progresser, de sortir de sa bulle,
14:15 de communiquer, d'avoir des amis.
14:17 Et aujourd'hui, c'est une petite fille qui est complètement intégrée,
14:20 qui a un AESH à l'école.
14:22 Qui a une aide spéciale, mais dans une école classique.
14:25 Voilà, absolument. Et elle est au niveau scolaire. Elle a des copines.
14:29 C'est une petite fille qui fait plein de choses. Elle fait de la danse, du piano.
14:33 Elle a son monde à elle. Elle est différente, mais sa différence, c'est un soleil aussi.
14:37 Parce que ça éclaire les autres. Elle est très honnête.
14:40 Elle est très enthousiaste. Elle est très volontaire.
14:43 C'est une vraie super copine.
14:45 Et elle ne calcule pas, elle ne triche pas.
14:49 Elle n'a pas de stratégie avec les autres.
14:51 Et donc, elle est entière.
14:53 Et donc, c'est aussi une leçon pour moi, une leçon de vie.
14:56 Parce que je la vois se battre tous les jours.
14:58 Parce qu'elle veut absolument être intégrée.
15:00 Elle ne veut pas qu'on la considère comme autiste.
15:03 Elle a peur même que ça, ça pourrait l'éloigner, l'empêcher d'avoir des amis.
15:07 Donc, elle a à cœur tellement de quelqu'un comme les autres.
15:12 Donc, elle travaille plus que les autres pour arriver à ça.
15:15 On va parler de cette actualité, Samuel.
15:17 Donc, la naissance de la maison de l'autisme, c'est à Aubervilliers, en région parisienne.
15:21 Donc, 1500 m².
15:23 Il y aura 40 professionnels qui vont œuvrer au même endroit, chacun dans sa spécialité.
15:28 En quoi c'est une bonne nouvelle, Samuel, concrètement ?
15:30 C'est important, surtout en Seine-Saint-Denis,
15:32 qui est un endroit qui est assez peu pourvu en structure pour aider les autistes.
15:38 Donc, c'est un symbole aussi fort.
15:40 Et puis, aujourd'hui, on a fait un gros effort sur l'enfance, la détection, l'école.
15:49 Il y a encore du travail, évidemment, ce n'est pas parfait.
15:51 Mais il faut encore avancer là-dessus.
15:52 Et maintenant, la cause, c'est les autistes.
15:54 Les autistes adultes, je veux dire.
15:56 Alors, ça commence par l'école, évidemment.
15:59 Et ensuite, c'est le monde du travail, accéder à l'autonomie, l'intégration.
16:04 Donc, c'est essentiel.
16:05 Quelle société on veut faire ?
16:06 Est-ce qu'on veut enfermer tous ceux qui sont handicapés et on ne les voit pas ?
16:09 Et on ne voit pas les vieux, on ne voit pas les malades ?
16:12 Ou alors, est-ce qu'on intègre dans une société pour avoir conscience de la fragilité de notre existence ?
16:16 Et ça, c'est vachement important.
16:18 Et donc, on va vers ça.
16:20 Et ça, c'est une très bonne nouvelle.
16:21 Donc, il y a l'ouverture de la plateforme téléphonique.
16:24 C'est demain lundi.
16:26 Et puis, il y a l'ouverture physique.
16:27 Ce sera le 11 avril.
16:28 Et ensuite, la maison sera inaugurée par le président de la République dans la foulée.
16:32 Donc, les choses vont dans le bon sens.
16:34 C'est ce qu'on dit tous les matins.
16:35 Oui, on peut dire en tout cas, c'est une cause pour laquelle le président a une vraie sensibilité.
16:40 Donc, tant mieux.
16:41 Tant mieux, ça fait bouger les lignes.
16:43 Il y a un numéro qu'on va rappeler également.
16:45 Qui s'est affiché ?
16:46 Qui s'est affiché ?
16:47 Le 0 871 40 40.
16:49 Alors, le 0 871 40 40, il faut que je raconte l'histoire.
16:53 C'est la plateforme Autisme Info Service que j'ai montée avec Florent Chapelle.
16:57 Et qui est une plateforme de soutien psychologique, d'écoute.
17:01 Mais aussi, on suit des dossiers d'ordre administratif, un dossier MDPH,
17:07 comment je fais, comment je le constitue, médical, les droits juridiques aussi.
17:12 Donc, il y a tout un tas de conseillers extrêmement spécialisés derrière
17:15 qui répondent à toutes les questions.
17:16 Et surtout, on crée un annuaire de l'autisme en France.
17:20 Que ce soit du loisir, du sport, trouver un dentiste spécialisé
17:24 ou un éducateur, un orthophoniste.
17:26 Donc, c'est cette ambition qu'on a entendu.
17:29 Mais aussi sur…
17:30 De renforcer un réseau pour aider les…
17:33 Et ce qui est bien, c'est que notre grande victoire,
17:36 on a monté ça en 2019 et c'était la création de deux pères, deux parents.
17:40 Et aujourd'hui, le gouvernement a reconnu notre travail.
17:42 Après nous avoir audités, expertisés, bien sûr, on nous a beaucoup testés.
17:45 Ils ont reconnu, on a aidé 25 000 personnes en 4 ans.
17:48 Donc voilà, maintenant on est soutenus par le gouvernement.
17:52 Donc c'est un vrai relais, c'était important.