Grégory Joron, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police FO, était l'invité d'Aurélie Casse ce vendredi après-midi sur BFMTV. Ce dernier est revenu sur les accusations de violences policières contre les policiers en charge du maintien de l'ordre lors des manifestations contre la réforme des retraites.
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00:00 enfin pardon, mais en fait c'est juste un cadre légal qui respectait les violences qui sont à l'initiative des forces de l'ordre.
00:06 Et la manière dont déjà sont présentées les choses, c'est-à-dire mettre les violences entre guillemets sur le même plan,
00:11 c'est déjà à mon sens la première erreur et peut-être ce qui nous fait malheureusement aujourd'hui souvent avoir ce genre de débat.
00:17 Donc les violences à l'initiative des forces de l'ordre, c'est parce que le cadre légal n'est pas respecté
00:21 et surtout parce que justement mes collègues ont un cadre légal pour pouvoir agir et que la force publique est engagée,
00:27 je le rappelle, par un ordre légitime et le commandement de la loi.
00:30 Une fois que j'ai dit ça, par rapport à ces interpellations, justifiées ou pas,
00:35 mes collègues quand ils sont sur le terrain dans une situation dégradée et qu'ils constatent des exactions,
00:40 ils interpellent et ils mettent à disposition de la justice.
00:44 Après les sujets judiciaires, ce n'est pas réellement aux policiers d'en décider, comme vous le savez, c'est plutôt au parquet.
00:48 Donc une fois que les PV sont faits et que les éléments constitutifs sont couchés sur papier et donnés à la justice,
00:56 après poursuite ou pas, ce n'est malheureusement pas aux policiers d'en juger.
00:59 L'avocat s'est exprimé juste avant, on est dans un état de droit.
01:03 S'il y a des personnes qui estiment ne pas avoir été retenues pour les bonnes raisons,
01:07 elles ont en effet le droit d'exprimer en justice.
01:09 Pour autant, je pense que mes collègues ont fait leur boulot depuis le début de ces manifestations.