Eric Naulleau, sur le profil des manifestants : «Il y a une zone grise inquiétante, sensible au discours de l'extrême gauche».
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00:00 À la ville, ce n'est pas vrai qu'il y a d'un côté les Black Blocs et que des braves gens de l'autre.
00:03 Il y a une zone grise très importante.
00:04 Il y a des centaines de personnes qui ne font pas partie des Black Blocs qui viennent,
00:08 qui s'encanaillent à bon compte et le lendemain, ce sont les prolos qui nettoient leurs dégâts.
00:13 Ça, c'est pour la ville.
00:14 À la campagne, excusez-moi, cette manifestation était interdite.
00:17 Donc déjà, tous les gens qui sont là sont en situation illégale.
00:20 Alors évidemment, on essaie d'identifier les plus dangereux, d'accord.
00:22 Non seulement la manifestation est interdite, mais des élus de la République y participent.
00:26 Voilà, moi, je suis pour un traitement global.
00:28 Ce n'est pas normal.
00:30 D'ailleurs, devant les tribunaux, il y a eu très peu de Black Blocs qui ont été interpellés.
00:33 Parce qu'ils ne se font jamais pincer.
00:34 C'est les autres qui se font pincer.
00:35 C'est cette zone grise.
00:36 Les petits crétins, les petits bourgeois qui font le truc, bien sûr.
00:38 Ils se font attraper d'ailleurs, parce qu'ils ne sont pas des professionnels.
00:40 Et bien sûr, de toute façon, ensuite, ils pleurent au commissariat et ils demandent à papa et à maman de venir les chercher.
00:44 Voilà.
00:44 Mais simplement, il faut sortir de oui-oui manifestes parce que ce n'est pas vrai.
00:47 Ce n'est pas ce qui se passe.
00:48 Il y a une zone grise qui est très inquiétante et qui est très sensible au discours de l'extrême gauche en général et de M. Mélenchon en particulier.
00:55 Éric, on ne peut quand même pas amalgamer les gens qui manifestent pacifiquement et les gens qui viennent à balancer des armes sur les policiers.
01:00 Pas du tout. Je ne parle d'une zone grise.
01:02 Mais bien sûr, je parle d'une zone grise.
01:03 Bien sûr.
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