Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !
Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.mycanal.fr/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste
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Du lundi au vendredi à 19h05
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00:00 -Démarrez-vous, théâtre, cinéma direct, Alain Delon, tranquille, le tout bible, et vous signez un contrat de 3 films, donc vous êtes partie toute jeune pour 3 films avec Alain Delon.
00:08 -Oui.
00:09 -Le tout bible...
00:10 -Vous avez commencé avec Le jeune fable.
00:11 -Oui, j'avance un peu vite parce que c'est chez toute notre carrière, on est là.
00:15 -Et le tout bible marche pas, Delon fait un peu sa tête de con, finalement le contrat s'annule, ça s'arrête là.
00:20 -Oui.
00:21 -Vous, vous êtes une jeune femme, on manque un peu de confiance en vous, vous savez pas trop quoi faire, la télé vous appelle en 81, elle vous propose cette série Pause Café Pause Tendresse,
00:28 vous devenez Joël Mazard qui est une assistante sociale, et là c'est le carton absolu.
00:34 -Ouais.
00:35 -Ca dure...
00:36 -Ca fait de la folie.
00:36 -Énorme, ça dure 2 ans, c'est combien de millions de téléspectateurs ?
00:39 -Je sais pas, il y avait des...
00:41 -C'était énorme.
00:42 -Énorme.
00:43 -Il y avait des 50% d'audience à cette époque, il y avait des 40-50% d'audience.
00:46 -Attends on a le générique parce que vous l'avez chanté à la fin après.
00:48 -C'était dingue.
00:49 -Générique.
00:50 -Le 1 et le 3 elle a chanté.
00:51 -Générique.
00:52 -Trop trop mignonne mais trop mignonne.
00:54 -Générique.
00:54 -Qu'est-ce que je regardais ça ?
01:04 -C'était une série positive, c'est ça qu'on aimait.
01:10 -Elle est spéciale.
01:12 -Elle est très politique en fait.
01:13 -Et alors ?
01:14 -C'est aujourd'hui.
01:15 -Arrêtez-moi si je me trompe.
01:16 -C'est un bagnetto en fait.
01:18 -Arrêtez-moi si je me trompe.
01:20 -C'est bon bébé c'est un générique.
01:23 -Arrêtez-moi si je me trompe, on a l'impression que vous avez toujours eu un petit peu ce syndrome de l'imposture.
01:29 -C'est-à-dire que vous allez là où on vous demande, là vous faites 2 ans de ça, puis vous vous dites quand même le cinéma 3 ans de ça.
01:35 -Le cinéma c'était bien un peu comme Columbo.
01:37 -Je vais retourner au cinéma, vous arrêtez la série, vous repartez au cinéma où vous jouez avec Gérard Lorvain, avec Thierry Lhermitte, vous repartez dans le cinéma quand même.
01:46 -Oui mais en fait, je repars, en fait tout ça c'est des occasions qu'on a ou qu'on n'a pas. J'allais pas refuser de tourner avec Gérard Lorvain, c'était un super film en plus.
01:56 -Et là les producteurs me dit-on, commencent à vous dire un peu le syndrome Johnny Hallyday quand il essaie de faire des films.
02:03 -Pardon t'es trop marquée Joël Mazard, les gens n'arrivent pas à te voir dans un rôle, c'est vrai ?
02:08 -En fait c'est pas vraiment ça, c'est vrai que Pause Café ça a marqué tellement les gens, les gens m'appelaient Pause Café quand ils me voyaient, ou Joël Mazard, surtout plutôt Pause Café.
02:19 -Ah Pause Café.
02:20 -Mais en même temps, c'est vrai que j'avais l'étiquette, l'étiquette sociale, l'étiquette gentille, à l'écoute, mais finalement quand c'est moi qui écrivais les sujets, j'allais vers ça.
02:34 -Et d'ailleurs vous y retournez.
02:35 -Oui c'était ce qui me, quand j'écris "Ma neige" par exemple dans "L'équithérapie", bah c'était ça, parce qu'en fait j'aime être à l'écoute, j'aime beaucoup les personnages de ceux-mêmes qui commencent, ils comprennent pas, ils sont contre, et puis petit à petit ils comprennent des choses et ils changent.
02:47 -J'aime bien quand il y a une évolution.
02:49 -Vous regardez un petit peu Pause Café, Pause Tendresse ?
02:51 -Non.
02:52 -Merci beaucoup.
02:53 -Ah bah c'est indéfinable.
02:54 -C'est une émission bienveillante, un petit oui ça m'aurait fait plaisir, je vous promets.
02:57 -Mais je sais de quoi il s'agit, je connais bien.
02:59 -Oui évidemment, et alors vous y retournez une troisième année quand même, parce que malgré tout, et recartons, donc là forcément vous vous enfoncez un petit peu dans le...
03:06 -Mais ce n'était plus avec Serge Leroy, pas le début non, puis Serge a été malade à cette époque-là, et malheureusement il n'était pas au mieux de sa forme.
03:13 -Mais juste une petite rectification, parce que c'est Serge Leroy qui est venu me chercher pour faire Pause Café, parce qu'il avait tourné avec Delon un film qui s'appelait "Les enfants regardent", donc il le connaissait bien et il ne lui faisait pas peur.
03:24 -Parce que Alain faisait peur à beaucoup de monde, mais il savait que j'étais sous contrat avec lui, il y a plein de gens, en fait c'est surtout ça, c'était la peur de Delon, et on ne venait pas me chercher parce qu'il fallait passer par Delon.
03:33 -Et lui, lui alors, il avait peur de rien de toute façon, il a demandé à Alain Delon...
03:37 -Vous avez eu une histoire avec Delon ?
03:38 -Pas du tout, tout le monde l'a cru mais non.
03:40 -Bah il est beau, vous êtes belle.
03:42 -Ah mais il était magnifique, en plus à l'époque où "Les enfants regardent" il était splendide.
03:45 -Ah oui, oui, vraiment, et alors du coup, voilà, et là à ce moment-là, vous rebrouillez un peu les pistes, on a l'impression que vous vous dites "Bon, je ne vais plus être Joël Mazard, le cinéma ça ne marche pas forcément comme il faut, allez hop, on part dans la musique".
03:57 -Et là vous faites 2-3 singles qui cartonnent, c'est vrai, hein, touche un petit peu à tout.
04:02 -Oui, j'ai eu cette chance-là, c'est vrai.
04:03 -Vous écrivez une autobiographie, et ce que j'ai à part là, c'est que quand j'ai lu votre bio, je me suis dit "Cette femme a fait plein de choses, les monologues du vagin et tout ça, du théâtre, et en vrai c'est vrai que, bêtement, pardon, avant de lire votre bio, vous étiez Véronique Jeanneau de "Pause café, pause tendresse", je pensais que ça s'était arrêté là.
04:19 -Eh, bah oui, mais j'ai fait plein d'autres choses, mais en fait quand vous dites "Alors vous décidez de faire ci, vous décidez de faire là", en fait moi je ne décide rien.
04:27 -Bien sûr.
04:28 -Je me laisse tomber.
04:29 -Mais vous refusez d'avoir accepté ce rôle de "Pause café" ?
04:30 -Pardon ?
04:31 -Vous refusez d'avoir accepté ce rôle, vous regrettez, pardon ?
04:33 -Ah, pas du tout.
04:34 -Ce qu'il aurait pu vous amener vers le cinéma, vers...
04:36 -Pas une seconde, ah non non non non, je pense que quelque part, je pense que ça fait partie des grandes lignes, quand il y a quelque chose comme ça qui arrive dans une vie, ça fait partie des grandes lignes, et ça m'a énormément apporté, ça a été ce qui m'a fait vraiment rentrer dans le cœur des gens, faire partie de la vie de millions de Français.
04:54 -Ah oui.
04:55 -Et j'ai rencontré plein d'acteurs en plus, des hommes qui débutaient, il y avait Claude Lister-Niaque, Majimel, j'ai rencontré des gens formidables.
05:04 -Excusez-moi je vous parle, c'est parce que je cherche totalement mes fiches sur ce monsieur que j'adore.
05:09 -Roméo.
05:10 -Oui Roméo bien sûr, mais j'ai pas les... voilà voilà voilà.
05:13 -Il n'a pas tous deux têtes.
05:15 -Ah Roméo voilà.
05:16 -Personne n'est viré !
05:18 -Et après on reviendra sur vous parce que, quand même, je sens que vous êtes une femme fragile, que vous n'osez pas dire non, il y a un petit sentiment d'imposture, et même je le vois avec les hommes.
05:29 -Et je vous en parle dans un instant, c'est un beautéseur.
05:31 -C'est le psychopathe.
05:32 -Roméo, alors vous Roméo, les films, Tchao Pantin, Claude Berry, La vie est un oeuf d'oeuf tranquille, et en 92, on vous appelle pour faire une famille formidable, énorme carton évidemment, vous jouez aux côtés de Dany Dupéré, vous jouez Nicolas.
05:46 -Ça marche bien, mais c'est vrai que comme vous n'êtes pas encore très connu et tout ça, bon ça marche bien, Dany Dupéré est la star, et après c'est en 96 que la vie bascule totalement, puisque là vous allez partir de 96 à 2008, où vous allez jouer différents rôles, mais sous le soleil, ça cartonne sous les samedis, je sais pas combien c'est, c'est 3-4 millions de personnes, où véritablement vous êtes le beau gosse, vous êtes musclé, vous avez 22 ans.
06:11 -D'abord, comment vous vivez ça ? C'est-à-dire qu'au début c'est quoi ? C'est les porches, les soirées, les boîtes de nuit asyntropes ?
06:16 -Non, les porches, franchement, je m'en foutais un peu.
06:18 -Le Ferrari ?
06:19 -C'était surtout, non même pas, j'avais déjà à l'époque une bonne équipe d'amis, et ça tournait autour de ça, j'ai gardé mon équipe et on a continué notre vie normalement, peut-être que les portes des boîtes de nuit s'ouvraient un peu plus facilement, mais à part ça, il n'y a pas vraiment eu de grosse différence.
06:38 -Est-ce que ça vous vexe, si je vous dis que quand la production...
06:40 -Attention, réfléchis bien avant de poser la question.
06:42 -En plus, attends, j'ai bien vu qu'il y avait...
06:45 -Il y a quand même une matos.
06:46 -Attends, pose-la, pose-la, pose-la.
06:47 -10 secondes, 10 secondes.
06:49 -On recharge les batteries.
06:52 -On recharge les batteries.
06:54 -Non, mais ce qui est très important, c'est, je vais vous dire, quand la productrice m'a appelé, elle m'a dit "on aura Véronique Jeannot".
06:59 Je me suis évanoui, je ne suis pas toujours temps basculé, pardon, je me suis évanoui, j'ai séché mes larmes et elle m'a dit "après, on aura Roméo Sympathie".
07:07 Je vous promets qu'au début, j'ai dit "c'est qui ?" et il m'a dit "le personnage est ton". Et votre nom ?
07:14 -Louis.
07:15 -Louis de Sous-le-Soleil.
07:16 -Louis Lacroix de Sous-le-Soleil. J'ai dit "putain".
07:19 Et je pense que beaucoup de gens ont ma réaction, vous êtes Louis Lacroix de Sous-le-Soleil et j'en avais oublié votre prénom.
07:25 Est-ce que c'est quelque chose de fréquent ? Est-ce que ça vous vexe ? Parce que c'est un peu comme si vous portiez la tenue de Casimir, en fait, vous êtes une star mais derrière quelqu'un.
07:32 -Sympa.
07:33 -Oui, il y a mieux comme...
07:34 -Ah mais Louis Lacroix, c'est pas Casimir.
07:36 -Hein ?
07:37 -Louis Lacroix, c'est pas Casimir.
07:38 -Non, c'était une image.
07:39 -Cela dit, j'ai croisé Casimir lors d'une série.
07:42 -Non, mais t'étais pas pour embarquer là-dessus.
07:44 -C'est vrai. J'étais super touché de le voir, Casimir, c'était le personnage qui m'a touché quand j'étais gamin.
07:50 Si j'ai fait le même effet aux gamins des années 90, tant mieux.
07:54 -Oui, mais vous me dites ça, mais là où je vous trouve un petit peu tous les deux, ah chouia, hypocrite, pas vous, Véronique, vous êtes magnifique.
07:59 Et toi, t'es costaud. Non, vous n'êtes pas hypocrite, mais ce que je veux dire, c'est qu'après ça, vous partez dans la musique et dans du rap, comme si tout d'un coup, vous voulez casser un peu l'image, montrer...
08:09 Comme vous, la musique, arrêtez de m'appeler Nicolas, je suis Roméo, comme si vous vouliez montrer autre chose.
08:14 -C'était la pâche.
08:15 -Tu te trompes.
08:17 -Et bim !
08:18 -Ne me dis jamais ça. Je me trompe, c'est vrai ?
08:21 -Non, franchement.
08:22 -Je suis tout sauf hypocrite, je t'ai entendu dire ce mot déjà.
08:26 -C'est faux.
08:27 -T'as dit quoi tout à l'heure ?
08:28 -T'as dit "je vous trouve un peu tous les deux hypocrite".
08:30 -Ah non, qui a dit ça ? C'était Laurent Fontaine. Putain, on va encore inviter des gens, Laurent. Laurent va encore s'excuser.
08:37 -Alors...
08:38 -Non, je m'excuse, c'était pour rire.
08:40 -Alors, de quoi on parle ?
08:42 -Vous dites "les producteurs nous créent un rôle et nous, ensuite, nous plantent un couteau dans le dos par derrière, on ne peut plus rien faire". Ça, c'est votre phrase.
08:50 -D'accord.
08:52 -Ça, c'est moi, ça, ou c'est vous ?
08:53 -Non, non, c'est possible.
08:54 -Ah, alors.
08:55 -C'est lorsqu'on vous a demandé pourquoi est-ce que vous ne souhaitiez pas participer à des programmes, par exemple, des DALS, des trucs comme ça, vous aviez dit que vous aviez refusé Splash à l'époque.
09:05 -Ouais.
09:06 -L'émission qu'il y avait sur TF1 avec le français bonjoueur, là, et que vous aviez un peu... Vous vous êtes senti un peu utilisé par certains producteurs et que, du coup, vous refusez tout ce genre de trucs maintenant.
09:15 C'était ça, à l'époque.
09:17 -Non, mais ça, c'est...
09:18 -Ça, c'est autre chose.
09:19 -Non, c'est pas ça. Non, non, je vais te répondre. Danse avec les stars, Splash, La Ferme Célébrité, on m'a proposé toutes sortes d'émissions à une époque, j'avais pas du tout envie de les faire.
09:29 Je me considérais comme acteur et je pensais que j'avais vraiment rien à faire dans ces émissions-là. Faut que tu saches que dès le départ, dès les premiers cours de théâtre...
09:37 -Ca, c'était toi, déjà !
09:38 -Dès les premiers cours de théâtre, à part si ça gêne...
09:42 -Pas du tout !
09:43 -Non, pas du tout !
09:44 -Non, je regardais l'émission, tu sais, dans la loge et je vous trouvais assez détendus, tous.
09:47 -Bah oui, bien sûr !
09:48 -Ah, là, il y a que des gens qui s'aiment, hein !
09:49 -C'est plaisant, tu sais.
09:50 -Ah non, mais je plaisante, hein ! Ça fait deux fois que je fais une vanne qui passe pas.
09:53 -Si demain, je suis dans la scène, je ne me suis pas suicidé. Je veux le dire.
09:59 -J'avais pas envie de les faire. Je me trouvais pas à ma place. Je trouvais ces émissions un peu casse-gueule.
10:03 -Pourquoi ?
10:04 -À l'époque, ils avaient appelé mon agent, notamment pour la ferme Célébrité. La réaction spontanée qu'elle avait eue, elle leur a dit "Vous allez pas mettre un lion en cage ?"
10:12 Et ils ont répondu "Bah si, justement, ça peut être marrant." Moi, j'ai compris qu'il y avait un peu de...
10:16 -Pardon, vous êtes prêt à être sexuel ? Juste ton collier. Hop, hygiène les micros.
10:19 -D'accord.
10:20 -Merci.
10:21 -Tu me mettras en...
10:22 -C'est souvent pour les acteurs en fin de carrière qu'on propose ce genre d'émissions.
10:26 -Comme Macron avec sa moumoumou.
10:27 -Ma question, s'il te plaît, et je vais revenir à Véronique, ma question, c'est plus exactement... Jérôme, qui est rue Rosé, pardon, qui est dans "Plus belle la vie"...
10:35 -Laurent, c'est...
10:36 -Comment ? Laurent, pardon. Je commence bien.
10:38 -On m'a utilisé, utilisé, utilisé pendant 10 ans dans "Plus belle la vie" et maintenant, je peux plus rien faire. Voilà. On m'a donné un rôle, je peux plus rien faire.
10:45 -Ouais, "So what ?"
10:46 -Il y a peut-être le "So what" mais...
10:47 -Peter Falk, Peter Falk.
10:48 -Oui, Peter Falk aussi. Est-ce qu'il pose son plein ou pas ? Est-ce que c'est...
10:51 -Ça, c'est une bonne question. Personnellement, je m'en plains pas.
10:54 -Oui.
10:55 -C'est simple, en fait. C'est ma façon de voir les choses. Je préfère dire merci pour ce que j'ai...
11:01 -Ah oui, c'est beau.
11:02 -Plutôt que de pleurnicher pour ce que j'ai pas ou ce que j'ai plus. Je trouve que c'est une grande chance qu'on m'a donnée de jouer d'abord dans "La famille formidable" auprès de ces acteurs qui sont merveilleux.
11:11 J'ai passé 26 ans auprès d'eux. C'était magique, vraiment, parce qu'on partait loin. On est partis à la route.
11:16 -C'est bien de le dire.
11:17 -Au Maroc, en Thaïlande. Et tous les ans, on partait au Portugal. Pas pour les pays, c'est le fait de se retrouver en équipe dans des jolis environnements sur un tournage. Et c'était merveilleux.
11:29 Comment veux-tu que je regrette ça ?
11:31 -Véronique, est-ce qu'il y a des rôles qu'on vous a refusés ou que vous auriez aimé faire mais que vous avez pas pu à cause de Joël Mazard, on va dire ?
11:39 -Oui.
11:40 -Non.
11:41 -Non ? Vous avez dit "Je suis désolé" ?
11:43 -Peut-être. Peut-être qu'à un moment, j'étais sur des choses, mais je l'ai pas su.
11:48 -Poche chocolat.
11:49 -Je pense qu'elle a fait plein de rôles parce qu'elle a été Joël Mazard.
11:52 -Elle a été quoi ?
11:53 -Je pense qu'elle a fait plein de choses parce qu'elle a été aussi Joël Mazard.
11:55 -Bien sûr. Le problème, c'est qu'on vous parle que d'une chose. C'est vrai qu'il y a des acteurs, je pensais à ça, par exemple, Lanvin a refusé "Camping 2", très bien payé.
12:03 Keane Reeves a refusé "Speed 2". DiCaprio dit "Je ne fais qu'un film, je ne fais jamais deux fois le même".
12:08 Eux disent "Si tu veux une carrière, ne te lance jamais dans quelque chose qui va être fonction, comment on dit, fictionnelle". Est-ce qu'ils ont raison ?
12:17 -Moi, je sais que j'ai beaucoup réfléchi pour faire la troisième saison de "Pose Café" qui était "Pose Café, Pose Tendresse".
12:23 -Ouais.
12:24 -Je n'ai pas regretté parce que ça m'a permis de retrouver Serge Leroy et puis Bernard Lecoq que j'adore, qui est vraiment quelqu'un que j'aime tendrement.
12:35 Mais peut-être que c'était un trop et en même temps, je ne sais pas.
12:40 -Ah non.
12:41 -Je ne pense pas.
12:42 -Et peut-être pas.
12:43 -Je ne pense pas parce que les gens étaient heureux de retrouver...
12:45 -Oui, mais vous avez l'air d'avoir tellement peu confiance en vous. Quand j'écoutais des interviews de vous chez moi, jusqu'à présent du matin...
12:50 -C'est sympa.
12:51 -C'est vrai, c'est vrai. Au contraire, c'est touchant. J'écoutais une femme qui était toujours un peu surprise qu'on revienne la chercher et tout ça.
12:57 -Elle est gentille.
12:58 -Et même sur les hommes, je peux le dire ou vous me dites que je pouvais le dire ?
13:01 -Je ne sais pas.
13:02 -Alors un, vous êtes magnifique. Deux, vous êtes célibataire.
13:04 -Ah ah ah !
13:05 -Et vous m'avez dit "J'adorerais poser la tête sur l'épaule d'un homme, mais je sais que le jour où je le ferai, il partira". C'est quoi cette vision ?
13:13 -Non, ça c'est ancien.
13:14 -Ah, maintenant l'épaule va rester ?
13:16 -On ne sait jamais la solidité d'une épaule tant qu'on ne l'a pas testée.
13:20 -Oui, c'est quand même... Vous êtes toujours un peu créative.
13:22 -Je préfère ne pas tester en fait cette solidité parce que ça veut dire qu'on est en train de se casser la figure. Moralement...
13:28 -Mais Véronique, il faut plonger, on apprend à nager après.
13:31 -Oui, oui, mais je ne suis pas pressée de plonger.
13:33 -Il a refusé Splash.
13:35 -Est-ce qu'aujourd'hui, il y a quelque chose que vous aimeriez vraiment faire aujourd'hui ? Est-ce que ce serait une série ? Est-ce que ce serait du cinéma ? Est-ce que vous êtes heureux ? Est-ce que...
13:44 -Est-ce que je suis heureux ? Oui.
13:46 -Est-ce que si TF1 vous proposait un "Demain c'est arrivé" ou...
13:49 -Demain nous appartient, c'est tel.
13:51 -Quoi ?
13:52 -Demain nous appartient.
13:53 -Demain nous appartient, pardon. Demain nous appartient et tout ça, vous accepteriez ?
13:56 -Pourquoi pas, oui, bien sûr.
13:58 -Pourquoi pas, oui. Et vous, Véronique ?
13:59 -Ah bah moi je fais "Demain nous appartient".
14:00 -Oui, je sais, vous l'avez fait, bien sûr, oui, oui, bien sûr, je le fais.
14:02 -Vous ne l'êtes pas.
14:03 -Oh là là, je t'emmerde, tu connais mes fiches.
14:05 -En revanche, on peut le rembourser.
14:12 -Est-ce qu'il nous reste 30 secondes ? Je vous jure, 30 secondes en régie.
14:16 -Je peux me faire un petit "Mon premier c'est désir".
14:18 -Quoi ?
14:19 -Mon premier c'est désir.
14:20 -Mon premier c'est désir.
14:21 -Attends, j'ai un micro.
14:23 -Si tu me le fais, je te jure, j'ai un pic d'audience.
14:25 -Ah mais vas-y, ouais. Vas-y, ouais, je peux y aller.
14:28 -Mon premier c'est désir.
14:32 -Mon deuxième c'est plaisir.
14:35 -Mon troisième c'est souffrir.
14:38 -Oh, oh, oh, et mon tout premier c'est venir.
14:42 -Et c'était la première.
14:47 -C'était la première.
14:49 -L'album, elle chante toujours aussi bien. Moi, mon épaule, elle partirait pas si t'étais dessus, t'étais dessus, je peux vous le dire.
14:55 Rêve, Véronique Jeannot, vous avez tout pour vous. J'espère que vous en avez conscience. C'est en vente sur votre site.
15:01 -Sur mon site, parce que c'est une autoproduction. C'est un disque aussi pour petits et grands enfants. Parce que je découvre un peu le monde de l'enfance.
15:09 -Il est dedans, je le garde et vous me le signerez.
15:11 -Il a quelque chose de particulier. C'est qu'en fait, il est de son temps, dans le sens où aujourd'hui, il y a plein de gens qui n'ont pas de lecteur CD.
15:18 Et il est vendu avec un coupon.
15:22 -OK, je vais le prendre avec Zabel, c'est pas grave. Merci beaucoup, Roméo, d'avoir été avec nous.
15:27 [Musique]