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  • 23/03/2023
Suivre sa passion peut souvent mener à l'émergence d'une autre passion tout aussi forte, démontrant ainsi que l'exploration de soi peut déboucher sur de nouvelles découvertes et opportunités

Jules a débuté son parcours en captant la fougue et l'adrénaline de ses amis lors de leurs sessions de skate, témoignant ainsi de son amour profond pour l'image.

Merci à Jules Hamdadou d'avoir accepté de témoigner

Retrouvez-le sur Instagram : https://www.instagram.com/juleshamdadou/?hl=fr
Transcription
00:00 jamais dans ma tête je m'étais dit "mais vas-y va au cinéma et tout, va profiter"
00:03 J'ai grandi vraiment dans deux villes
00:04 En fait mes parents se sont séparés quand j'étais vraiment petit
00:06 Et ma mère vivait à Caen
00:08 Donc j'ai grandi vraiment, j'habitais avec ma mère
00:10 toute la semaine
00:11 et un week-end sur deux j'allais chez mon père qui habitait à Cherbourg
00:14 Donc j'ai grandi entre Caen et Cherbourg
00:16 Je vivais à Caen donc avec ma mère
00:18 et avec du coup mes frères et soeurs
00:20 donc j'ai une grande soeur et deux petits frères
00:22 un petit frère et une petite soeur pardon
00:24 C'était vraiment l'école, le côté un peu...
00:27 chiant
00:28 Il y avait un peu les inconvénients alors que quand j'allais à Cherbourg
00:30 c'était que le loisir tu vois
00:32 J'allais chez mon père et on se couchait tard
00:35 C'était beaucoup plus...
00:36 Tu vois je faisais pas mes devoirs
00:37 Enfin je faisais mes devoirs
00:38 Mon père dis "oui t'as fait tes devoirs"
00:39 Je disais "oh non mais j'ai pas grand chose"
00:41 Et tu sais il me posait pas la question vraiment
00:44 Du coup je rentrais ensuite je me faisais engueuler
00:45 Je les faisais de sortes tu vois
00:46 En arrivant chez ma mère
00:48 Mais...
00:49 Et du coup j'étais avec ma grande soeur
00:50 parce que ma petite soeur et mon petit frère sont de mon beau-père
00:53 Et c'était assez intéressant
00:56 Aussi socialement je pense que j'ai énormément appris
00:58 parce que ma mère du coup
01:00 Donc mon beau-père est chirurgien
01:02 Donc c'était quand même très...
01:04 On était une famille vraiment aisée tu vois
01:06 Et mon père lui était beaucoup beaucoup plus modeste
01:09 Et du coup je grandissais un peu avec ces deux trucs
01:12 La ville
01:14 Aisé et tout
01:15 Avec les copains machin à Caen
01:17 Et la campagne
01:19 Un peu la liberté full
01:21 Chez mon père tu vois
01:23 Mais rarement
01:24 Enfin en tout cas moins souvent que tous les jours
01:26 Et du coup c'était hyper enrichissant
01:28 Et après par rapport au cinéma
01:30 En soi
01:31 Je l'ai pas eu tout de suite
01:33 Enfin je l'avais comme tout le monde je pense tu vois
01:35 Je regardais le Roi Lion quand j'étais vraiment petit
01:37 Euh...
01:39 Je pense que les grosses claques que je me suis pris c'était
01:41 C'était les Ghibli tu vois
01:43 Princess Mononoke je pense le truc utile
01:45 Enfin qui m'a
01:47 Marqué à balle
01:49 Et après tu vois
01:51 Je sais pas
01:53 Tu grandissais un peu
01:55 Tu voles les DVD du Seigneur des Anneaux
01:57 Tu les mates un peu tout seul
01:59 Enfin tu vois j'avais pas un rapport
02:01 J'étais clairement pas cinéphile
02:03 Ma mère regardait des films
02:05 Du coup elle regardait des films d'auteur
02:07 Mais moi ça me touchait pas du tout
02:09 J'ai mis du temps avant un peu de comprendre
02:11 Et de m'intéresser à ça
02:13 Et donc en fait moi j'étais beaucoup plus intéressé
02:15 Par le fait d'être dehors tout le temps
02:17 Je skaitais tout le temps
02:19 Je jouais au tennis
02:21 Je surfais, je skaitais
02:23 Avec le skate du coup je me suis fait des potes à Cherbourg
02:25 Vu que j'avais pas d'école c'est assez compliqué
02:27 En fait c'est par le surf et le skate
02:29 Que j'ai vraiment rencontré des potes qui encore aujourd'hui sont
02:31 Font partie de mes meilleurs amis tu vois
02:33 Et donc j'avais les deux
02:35 Et deux univers aussi différents même dans l'époque
02:37 Donc c'est ça qui était hyper hyper drôle
02:39 J'étais pas du tout dans le style à quand j'avais du temps
02:41 Aller en salle de cinéma tu vois
02:43 Alors moi il faisait beau, je prenais ma planche
02:45 Je partais tu vois jamais dans ma tête
02:47 Je m'étais dit mais vas-y va au cinéma et tout va profiter
02:49 Déjà je comprenais, tu vois je me suis dit
02:51 Mais en fait moi je paye pas, je fais des trucs de ouf dehors avec les copains
02:53 Pourquoi mettre des sous
02:55 Pour aller dans un endroit tout noir
02:57 Enfin tu sais je comprenais pas quoi
02:59 Et c'est venu un peu plus tard
03:01 En fait je pense par le skate
03:03 Du coup j'ai commencé à skater
03:05 Je skaitais vraiment tout le temps
03:07 Et je sais pas trop comment, enfin y'a un moment
03:09 Je me suis mis à filmer parce qu'un pote avait un caméscope
03:11 Qui était un peu, un jour on l'a trouvé
03:13 Et je l'ai pris et j'ai commencé à filmer mes potes
03:15 Et je skaitais pas mal tu vois
03:17 Et y'en avait qui du coup ce qu'ils étaient quand même vraiment mieux que moi
03:19 Et en fait y'a un moment je prenais plus de plaisir à les filmer eux
03:21 Que moi même, enfin je skaitais un peu tu vois
03:23 Mais en fait à un moment donné
03:25 Le fait que je sois là avec ma caméra
03:27 De les filmer tu sais ça les encourageait