Un policier a été jugé mercredi 8 mars et a écopé de huit mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger. L'homme de 48 ans avait insulté au téléphone une plaignante victime de violences conjugales. Le lendemain, cette dernière avait été rouée de coup par son ancien compagnon au lendemain de l'appel.
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00:00 Au lendemain de la condamnation du policier,
00:02 Ophélie ne cache pas son soulagement.
00:04 Elle n'a rien oublié des mots de l'agent quand le 31 juillet dernier,
00:07 elle appelle le 17.
00:09 Son ex-compagnon est alors derrière sa porte d'entrée et la menace de mort.
00:13 Le policier, toujours au téléphone, entend les échanges,
00:16 mais ne la prend pas au sérieux.
00:17 Il m'a dit "Vous avez vu comment on voulait parler ?
00:19 C'est bien fait pour vous, grosse merde."
00:21 Et il m'a raccroché au nez.
00:23 Si la police me défend pas, me protège pas, qui va me protéger ?
00:28 Ce monsieur peut pas être policier.
00:30 Ce soir de juillet, la police ne se déplace pas.
00:33 Le lendemain, l'ex-conjoint attend Ophélie en bas de chez elle
00:36 et la frappe violemment avec un club de golf.
00:38 Pour cette avocate, la négligence du policier a été lourde de conséquences.
00:42 L'agresseur, il préfère des menaces de mort.
00:46 Il voit que la victime, elle appelle une protection.
00:48 Elle n'obtient pas de protection, il passe à l'exécution.
00:51 C'est pas possible en fait qu'on n'écoute pas aujourd'hui
00:55 une femme qui appelle et qui dit "Je suis en danger de mort".
00:57 Il est là l'agresseur, il le sait le policier.
00:59 Bon, il faut qu'il agisse.
01:01 En plus d'une condamnation à 8 mois de prison avec sursis,
01:04 le policier n'a pas le droit d'exercer ses fonctions pendant 18 mois.
01:07 Il doit aussi indemniser la victime.
01:09 Il peut faire appel de cette décision.
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