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Transcription
00:00 Il a voulu faire aussi une sortie, une saillie contre nous pour faire parler de lui.
00:04 En tout cas, moi, ce que je vois, c'est que les parents de la petite Lola, on pense surtout à eux.
00:09 Et je pense qu'il aurait mieux fait de parler des parents de la petite Lola plutôt que vraiment, je vous dis,
00:14 du choc qu'on a eu tous et de l'émotion qu'on a eue après ce crime qui nous a tous retournés.
00:20 Et on s'est tous mis à la place, je vous dis, des parents de la petite Lola.
00:24 Et on s'est tous imaginés parents de la petite Lola.
00:27 Et forcément, on a parlé avec l'émotion. Alors, la justice, bien sûr, fait son travail.
00:32 La justice, c'est très bien. Mais l'émotion, à un moment, c'est important.
00:35 Et je pense qu'il devrait avoir un petit peu plus d'émotion aussi, Eric Dupond-Moretti, notre garde des Sceaux,
00:41 et qu'à un moment, il faut parler non pas avec les lois, mais avec le cœur. Voilà.
00:46 Et je pense, voilà, quand on est... Lui, il a pas...
00:49 Moi, je peux comprendre qu'il ait eu aussi une émotion hier et qu'il ait fait trois bras d'honneur
00:53 parce qu'il est fatigué, il est excédé. On va pas lui jeter la pierre, on va pas tirer sur l'ambulance.
00:57 Je vous dis la vérité. Voilà. Il est peut-être fatigué. Il s'en prend des cartouches de partout.
01:01 À un moment, il a craqué. Voilà. Donc lui aussi, il a eu hier ce qu'on appelle une émotion.
01:06 Nous, on a parlé avec émotion d'un meurtre atroce.
01:09 Et on s'est dit qu'on veut que les coupables et la présumée coupable soient punis et soient jugés rapidement.
01:16 Je pense que c'est moins grave que de faire des bras d'honneur à l'Assemblée.
01:20 Après, chacun placera ce qui est grave et ce qui est moins grave selon une échelle de richeterre de la gravité.

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