• il y a 2 ans
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#F1 #Formule1 #Formula1

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Sport
Transcription
00:00 J'y crois ou j'y crois pas au duo Ocon-Gasly.
00:03 On le rappelle, cette équipe 100 % française chez Alpine,
00:07 avec Pierre Gasly qui a rejoint, et Stébane Ocon.
00:10 Antoine, j'y crois ou j'y crois pas ?
00:12 -J'y crois. -Lucas ?
00:14 -J'y crois. -Jean-Louis ?
00:16 -Je n'y crois pas trop. -Margot ?
00:19 -J'y crois et j'y crois pas. -Ah, ben...
00:22 -Margot ? -Si, si.
00:24 -Pourquoi ? Allez-y, Margot.
00:25 -En fait, j'y crois parce que...
00:28 -Je préciserai après. -Evidemment.
00:30 -Tu vas développer.
00:32 Parce que Pierre Gasly est trop petit.
00:34 -La différence. -Non, non, parce que j'y crois
00:36 parce que ces deux pilotes, qui, intrinsèquement,
00:39 sont excellents.
00:41 Le seul truc sur lequel je doute un peu,
00:43 c'est pas tant la manière dont ça va fonctionner entre eux,
00:46 car je pense que, quoi qu'il advienne,
00:49 pour le début, ça va se tenir à carreau.
00:51 Ca sera bien driveé.
00:52 Ils savent ce qu'ils doivent faire.
00:55 Ils savent aussi que...
00:57 Même en étant très perso,
00:59 on n'a aucun intérêt à se friter avec son équipier au début.
01:02 Donc, même un mec égoïste qui pense qu'à lui...
01:05 -On va intérêter à travailler ensemble.
01:07 -Donc, pour moi, ça va rouler.
01:09 Je pense pas qu'il y aura autant de fritures
01:11 qu'on peut l'imaginer pour leur passer.
01:14 Après, c'est juste que l'Alpine soit au niveau
01:18 pour emmener ces deux pilotes.
01:20 En fait, c'est toujours beaucoup plus dur
01:23 de se sublimer avec une voiture.
01:25 On a vu Pierre Gasly galérer l'année dernière dans l'Alfa Fattori.
01:28 Ca fait qu'on est plus tendus, on est moins sereins.
01:31 J'aimerais vraiment qu'ils aient la voiture
01:34 qui va leur permettre d'aller se titiller.
01:37 -Je ne crois pas à leur dispute.
01:39 Ils étaient en karte ensemble, il y a eu des problèmes.
01:42 Mais c'est deux grands garçons.
01:44 Ils savent très bien ce qu'ils doivent faire.
01:47 Non, je suis comme...
01:48 J'espère que le management va bien comprendre tout ça
01:51 et qu'il faut leur laisser l'abri sur le coup,
01:54 éviter qu'il y ait des remarques intempestives, par exemple.
01:59 Les deux, eux-mêmes, j'y crois.
02:01 C'est deux excellents pilotes.
02:03 L'un qui est grand, l'autre moins grand,
02:05 mais ils ont chacun leur caractère,
02:07 chacun a gagné un grand prix, ce qui n'est pas rien.
02:10 Ca, j'y crois pour eux.
02:12 C'est au tour.
02:13 On sait pas très bien qui va faire quoi.
02:16 -Ca va jouer sur eux ?
02:17 Ou est-ce que ce sont des hommes matures
02:20 qui savent faire la part des choses ?
02:22 -Oui, ça va jouer sur eux,
02:24 parce qu'un moment donné, s'il y a un choix qui est pas le bon
02:27 ou une réflexion qui est pas la bonne,
02:29 ça peut jouer sur eux.
02:31 Mais eux-mêmes, eux, comme ça, c'est deux garçons formidables.
02:34 -On va accueillir quelqu'un avant de vous donner la parole.
02:38 C'est Antoine Harlot, qui nous rejoint sur ce plateau.
02:41 Salut, Antoine. -Bonsoir.
02:42 -Bonsoir. -Antoine.
02:44 -Je me mets là ? -Mets-toi là.
02:45 -Vous avez vu de la lumière ?
02:47 -Je me suis rentré.
02:49 Je vous ai vu.
02:50 J'ai entendu que vous disiez beaucoup de bêtises.
02:53 Je me suis rentré. -Il vient nous projeter.
02:55 -Aïe, aïe, aïe. -Antoine, qui est avec nous.
02:58 Vous avez commenté les tests de présaison
03:00 ces trois derniers jours.
03:02 D'ailleurs, il y a pas mal de gens sur Twitch qui nous disent
03:05 qu'ils y croyaient.
03:06 Donc, ça, c'est plus un "je croyais en Alpine"
03:08 que "au duo Gassli-Ocon",
03:10 mais là, les tests m'ont refroidi.
03:12 -Si on regarde le résultat, vraiment,
03:14 on peut penser que c'est pas terrible,
03:16 parce que finalement, c'est la Formule 1
03:19 qu'a fait sur leur compte Instagram,
03:21 les équipes qui ont gagné par rapport à l'année dernière
03:24 aux essais et celles qui ont perdu.
03:26 La seule équipe qui a perdu, c'est Alpine.
03:28 Mais c'est pas si simple.
03:30 On sait très bien qu'on teste beaucoup de choses.
03:33 On sait pas s'il y a beaucoup d'essence dans la voiture,
03:36 si elle est légère ou pas.
03:37 Donc, ça joue énormément sur la performance.
03:40 Ils ont pas cherché d'avoir le meilleur temps autour
03:43 comme l'ont fait certains sur le dernier jour,
03:45 samedi, en fin d'après-midi.
03:47 Si on écoute ce qu'ils disent,
03:49 c'est qu'on avait beaucoup de choses à tester.
03:51 On a pas eu besoin, on a pas senti le besoin,
03:54 d'aller chercher la performance sur un tour.
03:57 Donc, nous, on est plutôt confiants,
03:59 raisonnablement confiants.
04:00 -Ils ont roulé avec pas mal d'essence.
04:03 Ca explique ce que vous avez remarqué
04:06 avec Loïc, tous les deux, toi, Antoine, et lui,
04:08 et aussi Julien. -Loïc Duval, notre consultant.
04:11 -Loïc qui commentait ses essais avec toi,
04:14 qu'elle rebondissait un peu trop, etc.
04:16 -Il y a une différence, effectivement,
04:18 la voiture, il faut la régler différemment.
04:21 -Ca peut être une explication.
04:23 -Ils ont un peu moins tourné que les autres.
04:25 Quand on regarde le nombre de tours effectués,
04:28 le maximum, ça va être 450. -Alpha Touré, je crois.
04:31 -Oui, et une centaine de tours de moins.
04:33 C'est l'avant-dernière équipe en termes de nombre de tours.
04:37 C'est pas forcément un problème.
04:39 Ils sont sûrs d'eux,
04:40 qu'ils ont fait leur plan de développement comme prévu.
04:43 Ils disent aussi, comme on l'a vu,
04:45 qu'ils vont continuer à faire évoluer cette voiture.
04:48 -Il y a aussi une question,
04:50 il y a le châssis, il y a aussi une question de moteur.
04:53 Est-ce qu'ils vont avoir un moteur à la hauteur, vraiment, maintenant ?
04:56 C'est aussi une autre question.
04:58 Le moteur, on s'aperçoit qu'il y a que eux qui l'utilisent.
05:02 C'est un moteur qui n'est pas très aimé en Formule 1.
05:05 Je pense qu'ils vont y arriver.
05:06 Je connais les gars de Renault-Sport,
05:09 ils savent ce que c'est que se faire des moteurs depuis 1977.
05:12 Entre les turbos, les V10, etc., ils savent.
05:15 Ils ont des progrès de ce côté-là.
05:17 Ca peut faire patienter tout le monde autour de l'équipe Alpine.
05:20 -Antoine, j'y crois ou j'y crois pas ?
05:22 Notre thème, c'est le duo Cohn-Gasly.
05:24 -Moi, j'y crois. Au-delà de la 4e position,
05:27 ça paraît compliqué, car il y a un gap assez important
05:30 avec le 3e, si on regarde l'année prochaine.
05:32 Leur objectif, ils le disent, c'est de réduire cet écart.
05:36 Donc, à ce niveau-là, je pense que c'est possible.
05:39 Après, attention, il y a d'autres équipes,
05:41 Aston Martin, on en a beaucoup parlé,
05:43 sur le combat avec McLaren, mais j'y crois.
05:46 -Lucas, Antoine ? -Je t'en prie, Lucas.
05:48 A moins que je te dise quelques règles.
05:50 -Non, moi... Merci.
05:52 -Vous pouvez voter, vous aussi.
05:54 Vous y croyez ou pas, n'hésitez pas à voir.
05:56 -Moi, j'y crois, j'y crois, parce que je pense
05:59 que ces deux pilotes sont...
06:01 forment une paire très, très forte.
06:03 C'est une des meilleures paires sur la grille.
06:06 C'est deux vainqueurs de Grands Prix,
06:08 plusieurs podiums chacun, plus de 100 Grands Prix.
06:11 Je pense pas que la rivalité qu'ils puissent avoir eue
06:14 à l'époque joue aujourd'hui. C'est des professionnels.
06:17 -Même si, pour l'an, ça commence à gagner,
06:19 ça commence à performer,
06:20 vous ne pensez pas qu'à un moment donné,
06:23 s'il y a des choix faits par les curies ?
06:25 -Je pense pas que ça ait rapport avec quoi que ce soit du passé.
06:29 C'est normal, et pour tout pilote compétitif,
06:31 quand les pilotes sont au même niveau,
06:33 et c'est ce qui va se passer avec eux,
06:36 c'est normal que ça arrive, qu'on soit pas d'accord.
06:39 -Sauf que les faits du passé, à un moment donné,
06:41 peuvent jouer aussi et rajouter un peu plus le côté émotionnel.
06:45 -Peut-être, mais j'ai vraiment l'impression
06:47 que là, ça a changé.
06:49 Peut-être que ça jouera entre eux,
06:51 mais ils travaillent ensemble, ils sont en bonne intelligence.
06:54 Ils n'ont pas une voiture pour jouer le championnat,
06:57 ni la victoire, a priori.
06:59 Donc, ils ont tout intérêt, tous les deux, à jouer collectif.
07:02 -Je rejoins totalement Lucas.
07:04 Je pense qu'on leur a tellement rabâché cette histoire
07:07 de duel d'animosité qu'ils savent que celui des deux
07:10 qui fera une erreur aura un mauvais comportement,
07:13 perdra l'appui de l'équipe, mais aussi des fans.
07:15 Je pense que c'est très important.
07:17 Je me dis aussi que ces deux pilotes
07:19 sont une bénédiction pour Alpine,
07:21 puisque 26-27 ans, déjà tous les deux une victoire.
07:24 Dans trois ans, elle aura peut-être les deux au top
07:27 ou un des deux qui se sera révélé plus fort.
07:29 Pour Alpine, c'est une bonne nouvelle.
07:32 Je reprends quelques réactions dans le chat.
07:34 -On ne dit rien, pour l'instant. -Je ne dis rien.
07:37 Vous pouvez encore voter pour faire basculer la décision.
07:40 On a Elisa qui nous dit qu'il n'y a aucun doute.
07:43 Ils sont matures, ils savent ce qu'ils veulent
07:45 et vont s'entraider pour se pousser vers le haut.
07:48 Par contre, on a Rio Curoco qui lui dit
07:50 que le duo Alpine-Gasly n'y croit pas.
07:52 "Ca va être très difficile, ils ne s'entendront pas
07:55 "malgré ce qu'on veut nous faire croire."
07:58 Il ne croit pas à toutes ces images d'avant-saison
08:01 où ils sont redevenus copains.
08:03 Il croit que même s'ils ne s'entendent pas,
08:05 on mettra un gars sur le châssis et un sur le moteur.
08:08 C'est comme ça que ça va fonctionner.
08:10 S'ils ne s'entendent pas, ils peuvent rattraper.
08:13 C'est ce qu'on a eu lors du duel Sénaprost.
08:16 Je vous parle d'histoire, désolé.
08:18 C'était quelqu'un sur le châssis et sur le moteur.
08:21 Ils peuvent faire ça aussi.
08:22 C'est pas une séance de ratapage.
08:24 Ils peuvent faire pas mal de choses.
08:27 Je suis comme Margot, j'y crois un peu moins,
08:29 c'est sur la voiture.
08:31 Antoine, Loïc, Adrien,
08:33 et c'est préliminaire, mais on peut refroidir.
08:36 -Vous avez raison de souligner le fait
08:38 qu'effectivement, si une tendance se dessine
08:41 dans les premiers Grands Prix,
08:43 ça peut irriter un peu.
08:44 N'importe quel équipier, c'est ce que tu disais,
08:47 quand son équipier est un ton au-dessus,
08:50 ça se passe moins bien.
08:52 On peut s'attendre à ça,
08:54 mais ce ne sera pas, effectivement,
08:56 cet antécédent, ce passif qui,
08:59 je pense, au début, en tout cas, ressurgira.
09:01 Ce sera plus un duel d'équipiers.
09:03 -Le fait de se connaître depuis très longtemps,
09:06 parce que malgré tout, ils se connaissent très bien,
09:09 est-ce un plus quand on est un pilote ?
09:11 -Oui, bien sûr. Je crois que c'est même pas mal du tout.
09:14 Ils se sont mesurés en kart depuis très longtemps.
09:17 Ils n'avaient pas les mêmes moyens.
09:20 Il a fallu que chacun bosse dans son coin.
09:22 Mais là, quand vous avez fait du kart ensemble,
09:25 regardez Gaston et Leclerc.
09:27 -Où Leclerc est vers Stapel.
09:28 -Par exemple. Voilà, absolument.
09:31 Donc, non, je crois que ça peut marcher.
09:33 -Ce que je trouve intéressant,
09:35 c'est que Pierre Gassil a dit lors du dévoilement de l'Alpine,
09:38 c'est que sans cette rivalité, ils ne seraient peut-être pas là.
09:42 Ils se sont tellement poussés l'un et l'autre jusqu'à aujourd'hui,
09:46 qu'ils sont tous les deux en Formule 1.
09:48 Ca a probablement été un moteur pour eux.
09:51 Cette réflexion a été assez intéressante,
09:53 parce que ça rendit long sur à quel point ça a pu être intense
09:57 et intéressant de cet historique,
09:59 parce qu'ils sont tous les deux pilotes chez Alpine.
10:02 -Ils ont gagné un Grand Prix chacun, plusieurs podiums,
10:05 la performance intrinsèque, ils savent que l'autre l'a.
10:08 Donc, je crois qu'il y a quand même du respect entre eux,
10:12 entre athlètes.
10:13 -Le point positif pour Alpine, c'est que ce que vous venez de souligner,
10:17 c'est ça, ils sont rivaux, et en l'occurrence,
10:19 ça fait monter toujours vers les performances.
10:22 Quand on est trop amis entre deux pilotes,
10:25 ça, c'est le drame d'un patron d'écurie.
10:27 Les deux pilotes sont copains comme cochons,
10:30 et alors là, ils ne commandent plus rien,
10:32 tandis que là, on peut faire des choses différentes.
10:35 -Le côté, on parle beaucoup d'équipe de France,
10:38 maintenant chez Alpine, une écurie française,
10:40 deux pilotes français, est-ce que ça va créer de l'émulation,
10:44 et ça peut les aider à avoir envie de porter
10:46 ces couleurs bleu-blanc-rouge très haut ?
10:49 Ou est-ce que ça peut rajouter de la pression ?
10:52 -Je ne crois pas trop à ça.
10:53 Il faut avoir une collaboration autour de cette équipe,
10:56 de Renault jusqu'à Alpine, pour qu'il y ait
10:59 une émulation vraiment française.
11:01 Je crois que les gens n'y croient pas.
11:03 Quand vous allez sur le paddock, l'équipe de France,
11:06 ça ne parle à personne. -C'est Einstein.
11:09 -Einstein, c'est le châssis, et il faut que le moteur
11:12 derrière de Véry-Châtillon s'y conforme.
11:14 -Ca peut revenir, justement.
11:16 Peut-être que ça s'est un peu tassé.
11:18 -Il y a des fans. Alpine...
11:20 -Mais bon, de faire en français.
11:22 -Ca peut toujours susciter des fans, mais en rallye.
11:25 -Ca peut justement, à la flamme, se rallumer.
11:28 -Par contre, ça peut aider, c'est grimper vers les pertes.
11:31 -S'ils sont poussés par des fans,
11:33 c'est là qu'ils peuvent peut-être se sentir
11:36 quelque chose de particulier avec cette équipe de France.
11:39 Voilà, si ça revient, mais ça passe aussi par les résultats.
11:42 -Exactement.
11:44 -En France, j'ai l'impression que ça résonne pas mal.
11:47 Après, à l'international, forcément moins,
11:49 mais en France, il y a cet esprit-là.
11:52 Ils ont toujours été, pas partagés,
11:54 mais à pousser Pierre Gassy d'un côté,
11:56 Esteban Ocon de l'autre.
11:57 Ils ont été servis, car les deux ont gagné.
12:00 Le fait qu'ils soient tous les deux dans cette équipe-là,
12:03 qui est une équipe française en bleu, ça joue.
12:06 -En plus, ils ont Zidane. -Et Azizou.
12:08 -Pour l'instant, c'est pas l'unité.
12:10 C'est ça, il y a des fans de Pierre,
12:13 des fans d'Esteban, et on n'est pas encore des fans d'Alpine
12:16 avec les Français, ça va se créer.
12:18 -C'est un peu d'avoir envie de savoir
12:20 ce qu'on peut faire. -Bien sûr.
12:22 -Quand on n'a pas encore de données sur la piste,
12:25 c'est la période de toutes les spéculations.
12:28 Le chat, le résultat ? -Non, avant le résultat, déjà.
12:31 Est-ce qu'on parle de cette envie de voir cette équipe de France
12:35 briller cette année, et ces deux pilotes français aussi ?
12:38 Est-ce que, déjà, dans le chat,
12:40 Lucas nous disait qu'il sentait un engouement autour de ça ?
12:43 Est-ce qu'on le ressent ?
12:45 -Il y a pas mal d'engouement, quand même,
12:47 mais il y a aussi une part d'inquiétude, en tout cas.
12:50 On n'a pas envie de trop s'emballer.
12:52 -Comment tu fais pour nous lire et nous écouter ?
12:55 Tu es impressionnant. -C'est gentil.
12:57 Je prends ce compliment avec plaisir.
12:59 On sent aussi cette inquiétude de ne pas avoir envie
13:02 de trop s'impliquer dans ce projet,
13:04 parce qu'on se dit que si ça marche pas, on va y perdre.
13:07 Tout à l'heure, j'ai relevé un message drôle.
13:10 Jean-Louis, vous êtes excusé de nous parler d'histoire
13:13 qu'on avait citée. Tout le chat nous a dit
13:16 de ne vous excuser surtout pas et parler d'histoire.
13:19 -Non, de toute façon, on parle de ça.
13:21 Pour les deux garçons qu'on évoque,
13:23 on a rendez-vous samedi à la fin des qualifications.
13:26 Là, au moins, pour la voiture et pour les pilotes.
13:30 Les qualifs, c'est la performance pure,
13:33 et puis c'est la vide.
13:34 On voit quand même les voitures qui peuvent fonctionner
13:37 et les pilotes aussi. -Vous avez vécu
13:39 des équipes de France en Formule 1 avec deux pilotes français ?
13:43 -Tout à fait. Le papa de Margot, Jacques Laffitte,
13:46 avec Patrick Depaillé, par exemple.
13:48 C'était ce qu'on appelait les Bleus.
13:50 Je souhaite pour qu'Alpine revienne à cet état d'esprit
13:54 où on appelait les Bleus.
13:56 C'était l'équipe IG, avec le moteur Matra,
13:59 et deux pilotes français. J'espère que ça leur arrivera.
14:02 -Je posais aussi une question, on l'a demandé dans le chat.
14:05 "Au bout de combien de temps est-il adapté ?"
14:08 Son résultat par rapport à Haakon vaut une comparaison assez solide.
14:12 Pour les premiers Grands Prix, il débarque dans une nouvelle équipe.
14:16 C'est une question qui est ressortie dans le chat.
14:19 "A combien de temps est-il adapté dans sa nouvelle équipe ?"
14:22 -Il en a parlé, je crois.
14:24 On lui a posé la question au dévoilement de la voiture.
14:27 Il a dit qu'il se donnait le temps.
14:29 On peut lui donner. Arriver dans une nouvelle équipe,
14:32 au début, ce sera Haakon qui sera l'indicateur de base, à mon avis.
14:37 Il a parlé, lui, de 3, 3, 6, 9, peut-être.
14:41 De ce que j'ai compris, il ne se donnait pas de limite.
14:44 À la mi-saison, on s'attendra peut-être à ce qu'il le matche.
14:49 -Il faut qu'il y ait un vrai rapport entre son ingénieur,
14:52 ses ingénieurs et lui-même.
14:54 Si l'équipe lui a mis les ingénieurs qu'il fallait autour de lui,
14:57 ça va être plus rapide que prévu.
14:59 -Il a une belle expérience dans le fait de fédérer.
15:02 -Exactement, le 2e tome de l'opus,
15:04 c'est fédérer ses ingénieurs autour de lui.
15:07 C'est une autre paire de manches. Il peut y arriver.
15:10 -Il le faisait très bien.
15:11 -C'est plutôt 3 Grands Prix. Il n'a pas du tout envie de voir...
15:15 C'est pas une question de rivalité, mais c'est normal.
15:18 On n'a pas envie de voir l'autre pilote prendre les devants,
15:21 même en interne, peu importe le coéquipier.
15:24 Il va tout faire.
15:25 Il a déjà commencé sur les essais, sur les derniers jours.
15:28 C'était une manière de prendre ses marques
15:31 avec son équipe d'ingénieurs.
15:33 -Qu'est-ce qui peut faire que ça tourne mal,
15:35 chez Alpine, cette saison ?
15:37 -Que l'un gagne et pas l'autre.
15:39 Il n'y a que ça. Il y a une voiture...
15:41 Un des pilotes qui soit très performant
15:43 et l'autre vraiment...
15:45 -Si il y a un énorme gap, ça peut être compliqué.
15:48 -C'est la réalité.
15:49 -Si il y a un accrochage entre les deux
15:51 qui fait perdre beaucoup de points à l'équipe,
15:54 ou que ça se passe une fois et une deuxième fois,
15:57 ça peut être compliqué.
15:58 -J'ai du mal à y croire. Je redis ce que je disais.
16:01 Si l'un des deux est fautif de cet accrochage,
16:04 il va perdre énormément de points, surtout en début d'année.
16:08 -Après, dans la course...
16:09 -Après, ça peut arriver,
16:11 mais si c'est un incident de course
16:13 où aucun des deux ne peut être déclaré fautif,
16:15 ça sera peut-être plus facile à accepter.
16:18 Ce qui est le plus difficile, c'est que les deux Français,
16:21 les deux dans une écurie qui veulent viser le top,
16:24 peut-être que quand on gagne sur 2-3 ans,
16:26 on se dit qu'à la fin, dans ce projet-là,
16:29 un des deux sera le leader de l'écurie.
16:31 C'est le moment où Pierre va être adapté,
16:33 où le duel va commencer.
16:35 Pour qui aura-t-il cette place ?
16:37 -Ca peut être là que ça commence. -Mais pas "peut-être".
16:40 -Sûrement.
16:41 -Ca peut être très bon pour Alpine,
16:43 ça peut créer une émulation terrible.
16:45 Pour eux, et dans la performance,
16:47 ça peut être très positif.
16:49 -Le résultat, on dévoile ?
16:50 C'est le moment, on y va ?
16:52 -Quel soulagement.
16:53 -Je sentais que Marvin ne tenait plus.
16:56 -On est sur du 76 %.
16:58 -Ah ouais, je crois. -75 % à la fin, c'est passé.
17:02 -Ah oui.
17:04 -Certainement un vote qui a tout changé.
17:06 -Il y a de l'enthousiasme.
17:08 -Il n'y a pas notre résultat.
17:10 J'y crois et j'y crois pas.
17:11 Margot, défends-toi.
17:13 -Il n'y a pas...
17:14 -On aurait dû faire des comptes.
17:16 On aurait dû tenir. J'ai oublié.
17:18 -Ca dépend.
17:19 -Oui ou pas. -Ca dépend.
17:21 -C'est un avantage.
17:22 -En parlant d'Alpine,
17:23 sachez que Canal+ suit Alpine en immersion.
17:27 On va vous faire découvrir les coulisses.
17:29 Amandine Moreim et Étienne Pidou ont suivi les pilotes
17:32 pendant leur préparation.
17:34 On en parlera dans plusieurs épisodes.
17:36 Il y aura l'épisode 1 ce dimanche,
17:38 juste avant le Grand Prix.
17:40 Ca s'appelle "Bleu, blanc, vite".
17:42 Le premier épisode sera dimanche à 14h10 sur Canal+.
17:46 Amandine Moreim était à Bahreïn ces derniers jours
17:49 pour continuer à récolter toutes les images
17:51 aux plus près de ses pilotes.
17:53 Étienne Pidou est déjà en montage
17:55 pour vous concocter un super documentaire.
17:58 [SILENCE]

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