Retrouvez le meilleur d'On Refait la Télé avec Philippe Etchebest, en direct du salon de l'agriculture !
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00:00 Est-ce qu'il y a des jours où vous aimeriez redevenir anonyme Philippe Etchebest ?
00:03 Oui, carrément.
00:05 Ça vous pèse cette notoriété ?
00:07 C'est pas si évident que ça, ça me pèse.
00:09 Moi encore j'arrive à supporter, mais c'est difficile pour l'entourage parfois.
00:13 Et puis vous voyez, je comprends les gens qui vous abordent, qui veulent faire des photos,
00:19 tout ça c'est ok, mais voyez aujourd'hui par exemple, j'aurais aimé faire le tour du salon,
00:26 mais je pense que ça va être compliqué.
00:27 Mais est-ce que vous arrivez encore à avoir une vie normale ?
00:30 Oui, j'arrive à avoir une vie normale, sauf qu'il y a des choses que je ne fais plus.
00:36 Donc c'est pas une vie normale ?
00:37 Oui, je ne sais pas.
00:38 Allez faire vos courses ?
00:42 Oui, ça oui, je n'y vais pas souvent, c'est vrai.
00:46 C'est vrai qu'avoir cette sensation, mais après ça n'engage que moi, et c'est moi
00:52 qui le veux comme ça, à vouloir aussi un peu me cacher, à m'isoler un petit peu,
00:57 c'est un peu dommage ça, mais à toujours aller très vite, regarder par terre, vous
01:01 voyez, j'ai pris l'habitude de regarder par terre, de ne pas croiser le regard des gens,
01:05 parce qu'après ils vous captent et c'est compliqué.
01:07 Mais une fois de plus, je ne peux pas leur en vouloir, parce que c'est toujours bienveillant,
01:11 mais des fois ça pèse.
01:13 Et moi je ne suis pas comme ça, il y a des gens, j'en connais, qui composent très bien
01:17 avec ça, qui adorent ça, et puis qui se montrent, qui bombent le torse, moi j'ai plutôt à
01:20 me renfermer, et puis cette vie de passer est plutôt inaperçue.
01:23 C'est une question de caractère et de tempérament, c'est tout.
01:26 Ça c'est un truc que je n'arrive pas à y m'y faire.
01:28 - Parfois il y a des choses agréables quand même, il paraît que vous faites pas mal
01:31 draguer sur les réseaux sociaux, Philippe Etchebes ?
01:33 - Alors j'en sais rien, parce que en fait, moi je ne regarde pas.
01:36 - C'est madame Etchebes qui vous rapporte ça, qui vous dit qu'il y a un problème.
01:39 - C'est mon épouse, et puis Arachène, ma petite collaboratrice, qui s'occupe de tout
01:43 ça, mais en vrai je suis hyper nul dans les réseaux sociaux.
01:47 - Il y a toujours des coups de fil au restaurant ? Elle avait raconté ça, du moins c'est
01:49 vous qui l'aviez raconté pour votre épouse, que parfois des femmes appelaient au restaurant
01:52 à Bordeaux, parce qu'elles avaient envie de vous faire passer à la casserole.
01:56 - Elles avaient envie de manger, oui.
01:58 - Ça fait partie du jeu.
02:03 - Ça fait partie de cette notoriété.
02:05 - Si vous deviez en choisir qu'un, le plat le plus infecte que vous ayez jamais mangé
02:09 dans "Cauchemar aux cuisines", Philippe Etchebes ? Le truc qui vous a traumatisé à tout jamais.
02:13 - Traumatisé, il y en faut, néanmoins, il y a un cauchemar.
02:17 J'avais fait une émission, je ne voulais pas manger.
02:20 Vraiment, j'avais refusé, j'avais dit à la proche "écoutez, là je ne bouffe pas,
02:24 c'est pas possible".
02:25 Vu l'état du restaurateur, l'état du restaurant, la carte qui était moisie à l'intérieur,
02:30 j'ai dit "je ne mange pas".
02:31 Sauf qu'on loupait une séquence.
02:32 Ça faisait sauter une séquence.
02:34 - Il se sont dit "Philippe, tu vas te sacrifier, tant pis".
02:35 - Non, Philippe, déconne pas, merde, on loupait une séquence.
02:37 Non, putain, je ne vais pas bouffer.
02:39 Je veux aller voir la cuisine d'abord.
02:40 Je veux aller voir la cuisine.
02:41 Après négociation, j'ai cédé, j'ai lâché l'affaire.
02:44 Je dis "ok".
02:45 Je préviens, j'y vais malheureusement à bout du doigt.
02:47 Vraiment.
02:48 Il y a une assiette qui arrive et je demande au restaurateur "il est bon le saumon fumé
02:53 ?".
02:54 Trois fois je lui pose la question.
02:55 Il est bon le saumon fumé ? Il m'amène l'assiette de saumon fumé avec une espèce
02:57 de gerboula de tomate gluante.
03:01 Mais c'était gluant.
03:02 Je prenais, il y avait un fil, c'était gluant.
03:03 Et le saumon était piqué.
03:05 Donc j'ai juste mis le doigt dessus, je fais ça, je ne bouffe pas.
03:08 - Mais si vous avez mangé ça, c'était l'hôpital.
03:10 - Il était piqué.
03:11 - Bien sûr.
03:12 - Il a passé la date de cinq ou six semaines déjà.
03:15 - Voilà pour le pire, le meilleur, on le trouve sur votre chaîne YouTube où vous
03:18 nous proposez, Philippe Etchebest, régulièrement des recettes.
03:21 Une polémique cette semaine, vous avez mis apparemment du fromage dans une quiche.
03:24 Les réseaux sociaux se sont enflammés comme jamais.
03:26 - Mais pourquoi ?
03:27 - Non mais, moi ça me fait rigoler ces trucs.
03:29 Franchement.
03:30 Mais putain.
03:31 Alors je fais la quiche Lorraine et j'explique dans ma vidéo.
03:37 Et je préviens, au risque de choquer les extrémistes de la quiche Lorraine, moi je
03:45 mets du fromage parce que j'aime bien le fromage.
03:47 Et là, c'est parti.
03:48 - Non mais ça prend des propensions.
03:49 - Mais c'est hallucinant, c'est ridicule.
03:51 Surtout que je le dis, après voilà, la quiche Lorraine, je la connais à la base, la miguaine,
03:56 tout ça, je sais.
03:57 Moi je rajoute un petit peu de fromage parce que j'aime bien ça.
03:59 Et puis j'oblige personne à le faire.
04:02 C'est juste que moi je le fais parce que j'aime ça, c'est tout.
04:04 - Vous allez au restaurant évidemment pour votre plaisir.
04:06 Or cauchemar en cuisine j'imagine, Philippe Hedjebesse.
04:08 - De temps en temps ça m'arrive.
04:09 - Quelle tête font les restaurateurs quand ils vous voient entrer ? Ils doivent être
04:11 un peu anxieux non ?
04:12 - C'est rigolo, c'est vrai que ça fait son petit effet à chaque fois.
04:16 Ils jouent la marre entre les serveurs qui servent le vin, qui sont comme ça, qui tremblent.
04:22 Alors parfois j'en joue, je les fixe durement dans les yeux.
04:26 - La fameuse fixation.
04:29 - Le tremblement.
04:30 Mais je reste toujours bienveillant quand même.
04:32 - Ils sont venus en caméra cachée, c'est un nouveau concept, il y a une grosse angoisse
04:37 par rapport à ça.
04:38 Et quand vous voyez arriver des inspecteurs du Guide Michelin dans vos restaurants à
04:42 Bordeaux, ça vous angoisse ? Parce que j'imagine qu'on arrive à les repérer non ?
04:44 - Alors moi je crois que je suis très mauvais pour ça.
04:47 J'ai du mal à les repérer.
04:49 Vraiment.
04:50 Donc j'en ai eu forcément.
04:51 Mais je ne sais pas, je ne suis pas très bon pour ça.
04:55 Le pire c'est l'objectif top chef.
04:56 La passée de saison là, l'autre d'avance, c'était 350 plats.
05:01 J'ai dégusté 350 plats.
05:03 Il faut compter là-dedans le petit déjeuner, le déjeuner et le dîner.
05:07 Parce que je mange.
05:08 - En kilos, ça nous donne quoi ça après ? En kilos prix à l'issue des tournages ?
05:11 - Eh bien cette fois-là, ça allait à peine un kilo.
05:13 Parce qu'il faut savoir que j'arrive, j'ai une petite coupure parfois d'une heure.
05:17 Donc j'en profite pour faire un peu de sport.
05:18 - Ah voilà, vous nous l'aviez dit.
05:19 - Et on avait Stéphane Rotterenberg qui nous disait que lui ne passait jamais évidemment
05:22 à la cantine parce qu'il y avait déjà suffisamment à goûter sur Top Chef.
05:25 Mais que vous, vous faisiez partie de ceux qui y allaient en plus de tout ce qu'ils
05:28 avaient déjà dégusté sur le plateau.
05:30 - C'est important de manger.
05:31 Ça fait partie de l'équilibre justement.
05:34 - Toutes les 10 minutes.
05:35 - Toutes les 10 minutes.
05:36 Mais je goûte beaucoup de plats et dans mes restaurants aussi, je goûte tout le temps
05:40 en fait.
05:41 - C'est vieux ça.
05:42 - C'était en 2002, vous étiez un jeune chef et pourtant vous aviez déjà une étoile
05:45 au Guide Michtin avec Cloison, le restaurant du Château des Rennes en Dordogne.
05:49 Vous avez notamment accueilli celui qui a été un grand habitué de ce salon de l'agriculture
05:53 pendant des années, Jacques Chirac, qui était venu déjeuner chez vous à l'occasion d'un
05:57 sommet franco-italien.
05:58 - Absolument.
05:59 - Vous nous confirmez, Philippe Petchebesque, que Jacques Chirac avait un bon coup de fourchette.
06:02 - Ah oui, il aimait manger.
06:03 Et il y a un truc qui m'avait surpris, c'est qu'il mange la baguette brûlée.
06:08 - Ah non, c'est la baguette capsaînée.
06:10 - Ah mais noire ! Je l'avais fait cuire au four.
06:12 - C'est pas très sain ça.
06:14 - Et son responsable de cabinet m'a dit "non, non, non, c'est pas assez cuit".
06:19 Mais c'était couleur charbon pratiquement.
06:21 Il mange le pain cramé.
06:22 Mais en tout cas, il a un bon coup de fourchette.
06:24 Et ce qui m'avait encore plus étonné, c'est que lui mangeait assez vite et à partir du
06:28 moment où il avait fini, il débarrassait tout le monde parce qu'il y avait un timing
06:30 à respecter.
06:31 - D'accord, c'était lui qui donnait le tempo.
06:32 - Ah, c'était lui qui donnait le tempo.
06:33 - J'espère qu'il ne mangeait pas trop vite.
06:35 - Il mangeait vite.
06:36 - Ah oui.
06:37 - Ah oui, il fallait suivre derrière.
06:38 C'était très drôle.
06:39 C'était une super belle expérience.
06:40 - Il avait eu un bon tempérament.
06:41 - Mais il y a une chose qui est dramatique là-dedans en fait.
06:43 Et là, je crois qu'il y a un vrai travail à faire, c'est qu'il faut qu'on puisse contrôler
06:48 les ouvertures de restaurants aussi.
06:49 Que ce ne soit pas accessible à...
06:53 Vous voyez, vous, demain, ouvrez un restaurant, vous avez deux jours et demi de formation,
06:56 vous avez votre resto.
06:57 - Il y a un truc, c'est qu'on sert à manger aux gens, à des gens, d'accord ? On peut
06:59 les rendre malades.
07:00 - Bien sûr, c'est grave.
07:01 - On peut même tuer sur de la mauvaise marchandise.
07:03 Donc ça, il faudrait un contrôle un peu plus rigoureux et faire quelque chose qui
07:09 fasse que...
07:10 On peut ouvrir un restaurant, mais il faut que ce soit axé sur les professionnels.
07:12 Moi, je veux bien aider des gens qui ne sont pas professionnels, puisque j'en trouve.
07:15 Mais derrière, on leur fait une formation.
07:18 Vous voyez, il y a un boulot derrière, ils sont suivis par une société expertise, justement
07:23 pour les accompagner.
07:24 Mais il y a un vrai travail de fond à faire.
07:26 Et c'est ça qui est dramatique aujourd'hui en France.
07:28 Et si, je pense, je ne vais pas faire de politique, mais si aujourd'hui la France est au 9ème
07:33 rang de la gastronomie mondiale, ce n'est pas un hasard.
07:36 C'est parce qu'on est en train de faire n'importe quoi.
07:37 Donc il faudrait réglementer, réguler ça de manière un peu plus sérieuse.
07:41 Vous aussi, vos factures ont flambé dans vos établissements, Philippe Echabest.
07:47 Par exemple, un produit.
07:48 Donnez-nous un produit.
07:49 Vous avez l'habitude de travailler.
07:50 La farine, l'huile, le beurre, la crème, tout ça, c'est considérablement...
07:53 La base ! La base qui fait pas x3, mais on n'est pas loin de x2.
07:58 On n'est pas loin de x2.
08:00 Et l'électricité, les coûts énergétiques.
08:03 Donc quand vous mettez tout ça dans une équation, à l'arrivée, qu'est-ce qu'il faut faire ?
08:08 Vous allez augmenter ou pas ?
08:09 Oui, j'ai pas de solution.
08:11 Il n'y a pas le choix.
08:12 Bien sûr qu'il faut augmenter.
08:14 Il faut que le modèle économique d'une entreprise puisse être fiable.
08:17 Déjà que les marges sont assez faibles.
08:18 Les solutions, elles sont celles-là.
08:20 L'électricité, chez vous aussi, dans vos établissements, ça a été spectaculaire.
08:24 Alors, j'ai eu la chance d'avoir des contrats qui arrivent pas à terme.
08:28 Néanmoins, le coût a augmenté.
08:31 Pas le contrat, mais le coût a quand même augmenté.
08:33 On a une fois et demi au-dessus de ce que c'était.
08:36 Donc j'en suis pas allé deux, trois fois, voire dix fois de certains restaurateurs.
08:40 Ce qui est inadmissible.
08:42 Mais je vais le subir à mon nez quand je vais devoir renouveler mon contrat.
08:45 Mais j'ai encore un petit laps de temps, un petit sursis, en espérant que ça va évoluer d'ici là.
08:50 Vous n'êtes pas en danger.
08:51 Il y a des restaurateurs en danger aujourd'hui ?
08:53 Oui, il y a beaucoup de restaurateurs en danger.
08:55 Pas que des restaurateurs, mais on va parler de ma profession, bien sûr.
08:57 Il y a des restaurateurs en danger aujourd'hui.
08:59 On le voit sur la région.
09:01 Je crois qu'il y a plus de 50% d'établissements en plus qui ont fermé par rapport aux années précédentes.
09:07 Il y a toujours une espèce de rotation dans les entreprises, les restaurants.
09:11 Il y en a qui ouvrent, il y en a qui ferment.
09:12 Ça fait partie de la vie des restaurants.
09:14 Mais là, il y en a 50% de plus que d'habitude.
09:16 Mais là, tout de même, sur l'électricité, le gouvernement est intervenu pour essayer d'éviter.
09:19 Il est intervenu sur les TPE.
09:21 J'ai eu l'occasion de rencontrer Olivia Grégoire.
09:23 On en est discuté ensemble.
09:24 Je lui ai dit "Mais EDF, ça appartient à qui ?
09:27 Ça appartient à l'État, pas en globalité.
09:29 Si tu lui avais posé avec ce petit ton-là, à mon avis, elle aurait pu le faire.
09:31 Mais bon, je pense qu'il peut faire quelque chose là-dessus.
09:33 Alors c'est vrai qu'il y a eu des efforts de fait.
09:35 Juste pour terminer, pour qu'on passe d'une facture de 4, 5, voire 10 fois supérieure.
09:39 C'est dramatique.
09:41 Alors on se dit "Bon, finalement, on va le doubler juste.
09:44 On va passer de 1 à 2".
09:45 Et on se dit "Merci".
09:47 Parce qu'on avait peur que ce soit 10.
09:48 Mais ça fait quand même le double.
09:49 On va l'oublier.
09:50 Ça fait le double à la fin d'addition.
09:53 Donc ça compte quand même.
09:54 Bonjour Philippe.
09:55 Bonjour Eric.
09:56 Bonjour Jeanne.
09:57 Bonjour Philippe.
09:58 Je vous ai appelé simplement parce que vous avez chanté avec El Shaddaf à la télé.
10:01 Oui, mais c'est vrai.
10:03 Il vous accompagnait à la batterie.
10:05 Mais oui.
10:06 Pour être exact.
10:07 C'était génial.
10:08 Moi je flippais.
10:09 Ah mais je me rappelle.
10:10 Non mais je me rappelle, tu me l'as dit.
10:12 Parce que Philippe est vraiment musicien alors que moi je ne suis pas du tout chanteuse.
10:16 Donc vous aviez peur de vous faire engueuler vous aussi ?
10:18 Pas me faire engueuler mais pas être à la haute.
10:20 Excuse-moi, je suis un vrai musicien.
10:22 Non, je suis un film musicien amateur, tout comme toi.
10:24 Et à l'époque, ça fait combien de temps ?
10:26 Ça fait il y a 5 ans.
10:27 Il y a 5 ans.
10:28 C'était en 2007.
10:29 C'était pour les 30 ans d'M6.
10:30 Et là on vient de fêter les 35 ans.
10:31 Mais qu'est-ce que vous croyez en…
10:32 Je commençais juste à faire la batterie moi.
10:33 Ah c'est vrai ?
10:34 Je débutais aussi.
10:35 Écoutez ça, deux magnifiques débutants.
10:36 Un grand classique du rock en plus.
10:37 Pour les 30 ans d'M6.
10:39 Oh Philipe Meunier !
10:42 I love rock'n'roll.
10:44 Put another dime in a two ounce baby.
10:47 I love rock'n'roll.
10:49 So come and take your time and dance with me.
10:52 Elle est encore dans le chorégraphie.
10:54 Mais c'est bien.
10:55 La batterie, Philippe, pourquoi pas aller sur scène avec Philippe au Hellfest ?
11:01 Tu voudrais faire le Hellfest ?
11:03 Mais alors sur scène.
11:04 Bien sûr.
11:05 On ne peut pas compter.
11:06 Honnêtement, je suis capable.
11:09 Bien sûr.
11:10 On y va.
11:11 Alors attendez, parce que moi je veux fonctioriser un petit peu la chose.
11:13 Vous prenez l'engagement ici même sur RTL que vous irez avec le groupe de Philippe au Hellfest.
11:19 Vidéo à l'appui.
11:21 Très bien.
11:22 Alors on va vous suivre.
11:23 Les paris sont lancés.
11:24 Évidemment, on en reparlera sur l'antenne.
11:26 L'actu télé de la semaine en partenariat avec Télé Loisirs.
11:34 Avec vous, Eva Crevard.
11:35 Bonjour Eva.
11:36 Bonjour.
11:37 Vous êtes baladée un petit peu dans les allées du salon.
11:38 Oui, mais j'ai fait vite.
11:39 Vous savez pourquoi ?
11:40 Oui, parce que vous avez une phobie.
11:41 Les poules.
11:42 Elle a la phobie des poules.
11:43 C'est vrai.
11:44 Elle est heureuse.
11:45 C'est quoi votre problème avec les poules ?
11:46 C'est le bec, la crête, les petites cornes.
11:48 Quand vous parlez de ça, je pense à ma coiffure, à ma tête.
11:51 Vous n'êtes pas trop fière de moi, ça va ?
11:52 Non, ça va.
11:53 Alors, Philippe Etchebest, vous allez devoir répondre à une sorte de quiz sur l'info
11:58 télé de la semaine.
11:59 Essayez de démêler le vrai du faux dans ce que Jade va vous raconter.
12:02 Vous nous dites simplement si vous croyez ou pas à chaque fois à ce que l'on vous
12:06 dit.
12:07 D'accord.
12:08 Audience record pour les Césars hier soir sur Canal+.
12:10 Vous y croyez ou pas ?
12:11 Record.
12:14 Sur quoi ?
12:15 Les Césars.
12:16 Donc, record de la chaîne.
12:17 C'est ça ?
12:18 Oui, pour les Césars.
12:19 Pour la série.
12:20 Déjà, on a une première info, c'est qu'il n'a pas regardé les Césars.
12:22 Record d'audience ou pas ?
12:23 Mais je n'en sais rien.
12:24 Je n'en sais absolument rien.
12:25 Alors, on y croit ou on n'y croit pas ?
12:26 Ça peut.
12:27 Ça peut.
12:28 Si ça n'existait pas, ça peut, mais alors ?
12:29 Désolée, c'est faux.
12:30 Mais la cérémonie a tout de même été suivie par plus que l'an dernier avec 1 650 000
12:36 cinéphiles et 300 000 de plus que l'an dernier.
12:39 Une soirée marquée par une visite surprise de Brad Pitt pour remettre un César d'honneur
12:43 au réalisateur David Fincher.
12:45 Arrivée surprise également sur scène d'une activiste écologiste qui a entraîné une
12:49 brève interruption de la cérémonie.
12:50 Ils ont dû envoyer des bandes annonces, etc.
12:53 Ils ont coupé l'antenne pendant quelques instants.
12:55 Mais une soirée animée quand même qui a continué par de nombreux humoristes comme
12:59 Djamel Debbouze, Ahmed Silla, Catherine Elilian, Valérie Lemercier ou encore Jérôme Commandeur
13:04 qui a avoué avoir fait une petite boulette avant d'entrer dans la salle de l'Olympe.
13:07 D'ailleurs, tout à l'heure, quand je suis arrivé dans le haut, je vous raconte ça.
13:12 J'ai fait une boulette, une toute petite boulette.
13:15 Il y avait une dame toute mignonne dans la file pour entrer.
13:17 Alors, vous savez, on est là, on ne sait pas quoi faire.
13:19 On est dans les mains en piétine.
13:20 Et puis moi, gentil, je lui dis « Ah, c'est votre première fois au César ? »
13:23 Elle me dit « Oui ». Je lui dis « Vous êtes de la famille d'un dénommé, ça doit faire quelque chose. »
13:28 Quelqu'un de sa famille qui peut-être dans quelques instants s'apprête à recevoir un César.
13:32 Elle me coupe, elle me dit « Non, Jérôme, je suis la ministre de la culture ».
13:35 Je lui dis « Mais qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux, Roselyne ? Tu as tout lissé ? »
13:46 Elle me dit « Non, je suis celle d'après. Je suis après, moi. »
13:49 Je lui dis « Alors en même temps, sans vous faire offense, Madame la ministre, vous avez une notoriété en devenir. »
13:55 « Vous n'êtes pas emmerdé quand vous faites vos courses. »
14:00 « On n'est pas prêts de vous voir chanter à la mi-temps du Super Bowl. »
14:04 C'est Jérôme Commander.
14:06 Le meilleur.
14:07 Toujours aussi magique.
14:08 A noter qu'il y a eu aussi, hier soir, beaucoup de vannes sur la concurrence de Netflix et autres plateformes de streaming.
14:13 Vous faites partie de ces accros aux plateformes Philippe Elchebest ?
14:16 Vous regardez beaucoup de séries comme ça sur toutes ces plateformes ?
14:18 Pas du tout.
14:19 J'en regarde de temps en temps.
14:20 Je ne suis pas accro.
14:21 Il y a aussi des émissions de cuisine, d'ailleurs complètement barrées, qu'on peut trouver sur ces plateformes.
14:25 Des concepts américains.
14:26 Bizarrement, je ne regarde jamais d'émissions de cuisine.
14:29 Vous ne regardez pas la concurrence, en fait ?
14:30 Non, mais je ne regarde pas beaucoup la télé, déjà, au départ.
14:33 Vous avez des journées assez remplies, si j'ai bien compris.
14:36 Et une vie de famille.
14:38 Aussi, donc j'essaie d'insérer ça entre deux trucs.
14:41 Allez, autre info télé à vérifier.
14:43 Les candidats de la prochaine édition de Top Chef devront cuisiner un plat accroché par les pieds à 3 mètres de hauteur.
14:49 Vous y croyez ou pas, Philippe ?
14:51 Il devrait pouvoir nous répondre.
14:52 Non, non, non, je peux répondre.
14:54 On a évoqué cette possibilité et la production a dit que c'était peut-être un peu dangereux.
15:00 Ce sera pour l'année prochaine, ça sera du soie à l'élastique.
15:02 Voilà, c'est repoussé.
15:04 Ça aurait été hilarant, mais vous avez raison, c'est faux.
15:07 En revanche, il y aura plein de nouveautés cette saison, comme la boîte blanche, une boîte sensorielle
15:11 dans laquelle les candidats seront amenés à découvrir le plat à l'aide de leurs 5 sens pour les reproduire ensuite.
15:17 Il y a aussi l'épreuve du kebab gastronomique dans laquelle les candidats vont devoir transformer ce classique de junk food en un plat 5 étoiles.
15:24 Ou encore une épreuve intitulée "Le plaisir coupable des Français"
15:28 où là encore les candidats devront sublimer fromage fondu, frites et sauce avec du pain.
15:33 Et notez que cette année encore, Top Chef...
15:34 Ce sera très léger.
15:35 Oui, ça donne envie en tout cas.
15:37 Et notez que cette année encore, Top Chef accueillera de nombreux chefs de renom comme Yann Couvreur, Julien Dugour, Nina Métaillé, Stéphanie Le Quellec ou encore Pierre Gagnère.
15:46 Et la guerre des restos, vous n'en parlez pas ?
15:48 On ne peut pas tout dire, il faut que j'en regarde, on ne va pas tout se moquer non plus.
15:51 Mais il y a un truc incroyable sur la guerre des restos, inédit, et vous n'en parlez pas ?
15:55 Et c'est quoi ?
15:56 Eh ben, il faudra regarder.
15:58 Eva, elle préfère aller voir les poules du coup plutôt que de se faire engueuler partout.
16:00 Il faudra regarder, il faudra regarder la guerre des restos, ça va être quelque chose.
16:03 Je regarderai.
16:04 Vous faites à l'élaboration des épreuves, Philippe ?
16:06 On échange parfois avec la production.
16:08 Les idées les plus dures, c'est toujours vous en fait, c'est ça ?
16:10 Pas forcément, moi c'est le qui peut battre.
16:12 Il va être bien le qui peut battre.
16:15 Pour tout savoir des coulisses de Top Chef, Sachet Cartel va vous proposer toutes les semaines, juste après la diffusion de l'émission sur M6,
16:22 un podcast dans lequel Stéphane Rottenberg interviewera les candidats qui ont marqué l'épisode du jour.
16:27 Et en plus de ce débrief, vous aurez aussi des portraits des jurés, des chefs invités, bien sûr,
16:31 des astuces pour essayer, j'ai dit bien essayer, de cuisiner aussi bien qu'eux.
16:35 Il y a un peu de chemin à faire quand même.
16:37 Allez, dernière info télé à vérifier.
16:39 Pour ses 10 ans, l'émission d'Élise Lucet va changer de nom et s'appellera désormais Clash Investigation.
16:45 Philippe, vous y croyez ou pas ?
16:47 C'est pas mal.
16:49 Ils font ce qu'ils veulent.
16:51 C'est pas tes moyens.
16:53 En fait, quand Philippe s'en fout, on le voit.
16:55 C'est comme ça.
16:57 Je vais vous donner la réponse. C'est faux.
16:59 Mais il y aura bien une édition spéciale pour le 10e anniversaire de Clash Investigation,
17:02 le jeudi 16 mars sur France 2.
17:04 Une émission qui reviendra sur les plus grandes enquêtes de ces dernières années
17:07 et voir ce qui s'est passé depuis.
17:09 Parmi les sujets, l'enquête sur les conditions de travail chez Lidl,
17:12 ou encore l'une des thématiques fétiches de l'émission, l'évasion fiscale,
17:16 avec notamment l'affaire des Panama Papers et des Paradise Papers.
17:19 Et puis ils reviendront aussi sur une enquête qui avait fait grand bruit à l'époque, en 2016,
17:23 la présente de nitrites dans la charcuterie.
17:25 - Et depuis, ça a évolué.
17:27 On voit que des marques proposent maintenant des jambons, des charcuteries sans nitrites.
17:31 C'est plutôt une bonne nouvelle.
17:33 - Oui, c'est une bonne nouvelle. Mais il y aurait tellement de choses à revoir.
17:36 - Il y a encore du boulot. - Il y a encore du travail, c'est clair.
17:39 - Et rappelez sans cesse que ce qui est beau n'est pas forcément bon pour nous.
17:42 - Tout à fait. C'est pour ça que je recommande vivement à chacun d'entre nous
17:46 de prendre un peu de temps de cuisiner, de travailler des produits frais.
17:51 Franchement, ça peut paraître insurmontable, mais j'invite les gens à regarder justement
17:59 sur ma chaîne YouTube "Mentor" où j'explique, je fais du facile, pas cher, du quotidien.
18:04 Et j'apprends aux gens à faire des plats, mais vraiment du quotidien, de manière facile,
18:08 et à optimiser sa cuisine, son rangement et aussi ses produits.
18:11 C'est vachement important parce que ça conditionne énormément de choses.
18:14 On parle du pouvoir d'achat aujourd'hui des Français, mais c'est pas plus cher
18:17 d'acheter vraiment les produits frais et prendre un peu de temps pour les faire.
18:20 On peut nourrir une famille avec un panier à prix très raisonnable,
18:25 même si effectivement ça peut paraître un petit peu plus cher que la normale.
18:29 Mais quand on a l'habitude de mal manger avec des mauvais produits,
18:32 ça a des incidences et des conséquences sur la santé.
18:35 - Et ça, ça coûte cher. - Et ça, ça coûte cher par contre, la santé.
18:37 - Merci beaucoup, Eva Krudever. On vous laisse retourner voir vos amis les poules.
18:40 - Je suis rete.
18:41 - Et on continue à vous suivre en live sur Instagram pour les coulisses de cette émission
18:44 en direct du Salon de l'Agriculture. À tout de suite.
18:46 11h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
18:50 Éric Jad et Éric Dussart.