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Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, s'est prononcé pour un retrait des 12 points du permis en cas de conduite sous stupéfiants et sous alcool dans un entretien paru ce dimanche dans le JDD. Une réaction politique qui suit "l'affaire Pierre Palmade". 

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Transcription
00:00 Conduire sous l'emprise de stupéfiants, David l'a fait pendant 4 ans quand il était plus jeune,
00:05 lorsqu'il était accro à la cocaïne et à l'ecstasie.
00:08 Je faisais 4 heures de route à 180 km/h.
00:12 S'il confie n'avoir jamais été contrôlé, risquer de perdre son permis ne l'aurait pas fait changer de comportement.
00:18 Bien sûr que ça permet de réfléchir, mais pas doucement d'un coup.
00:21 Ça va faire qu'il y en a encore qui vont conduire sans permis.
00:24 La prise de conscience, c'est tout l'enjeu pour responsabiliser les conducteurs, selon cette association de victimes.
00:31 Une voiture c'est une arme, c'est une arme létale.
00:34 Ils ne sont pas conscients que quand ils n'ont plus de permis, ils ne sont plus assurés.
00:38 Et s'ils ont un accident de la route, corporel, c'est très grave, c'est eux qui sont directement impliqués.
00:44 Mais le plus important pour cet avocat n'est pas de durcir les sanctions contre les automobilistes,
00:49 mais de réfléchir à un meilleur accompagnement des victimes.
00:53 Les victimes n'attendent pas seulement qu'on tape sur les auteurs,
00:56 elles attendent qu'on les accompagne lorsqu'elles perdent un proche et qu'elles vont à l'hôpital.
01:00 Il n'y a personne, il n'y a pas de cellules psychologiques comme on peut l'avoir pour des attentats ou des meurtres dans des écoles par exemple.
01:06 Lorsque les tribunaux mettent 2, 3, 4 années à statuer sur la culpabilité du prévenu et sur l'indemnisation, c'est beaucoup trop long.
01:13 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, souhaite aussi renommer en homicide routier les accidents mortels liés à l'alcool ou à la drogue.

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