Après deux semaines de débats chaotiques sur la réforme des retraites, le ministre du Travail Olivier Dussopt a réservé ses derniers propos vendredi soir dans l’Assemblée aux Insoumis, le visage rougi par la colère. « Vous sortez, mais vous m’avez insulté (pendant) 15 jours, personne n’a craqué ! Personne n’a craqué et nous sommes là devant vous, pour la réforme », a-t-il crié.
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00:00 Nous arrivons désormais au terme de nos débats.
00:03 Les dispositions de la Constitution, dans son article 47-1,
00:07 et de la loi organique, dans son article 111-7 du Code de la Sécurité Sociale,
00:13 prévoient que l'Assemblée nationale doit se prononcer en première lecture
00:18 dans le délai de 20 jours après le dépôt du projet de loi de financement de la Sécurité Sociale.
00:23 C'est donc dans le respect de la Constitution que nos débats doivent désormais prendre fin.
00:27 Ce délai s'achève ce soir.
00:30 Les 20 500 amendements déposés par la NUPES
00:33 auront empêché notre Assemblée d'achever l'examen du texte
00:37 au terme de 9 jours de séance et 73 heures de débat.
00:41 Le gouvernement ne peut pas prolonger l'examen du texte
00:45 sans réduire le temps que le Sénat doit avoir en application de l'article 111-7 du Code de la Sécurité Sociale,
00:55 l'Assemblée nationale n'ayant pas émis de vote en première lecture sur l'ensemble du projet de loi.
01:01 Le gouvernement saisira le texte du Sénat du test qu'il a initialement présenté,
01:07 modifié par les amendements votés par votre Assemblée.
01:10 Mesdames et Messieurs les députés insoumis, vous m'avez insulté 15 jours,
01:15 vous chantez, mais vous m'avez insulté.
01:17 Personne n'a craqué, personne n'a craqué.
01:20 Et nous sommes là devant vous pour la réforme.