François Hommeril, président confédéral de la CFE-CGC, était l’invité de BFMTV ce jeudi soir.
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00:00 Ce qui compte et ce qui m'a marqué pour répondre à votre question,
00:02 c'est la ferveur des gens.
00:03 C'est presque la joie qu'il y a pour les gens qui rejoignent le cortège,
00:08 la fierté finalement de participer à quelque chose qui fait l'événement en ce moment.
00:13 Ce rassemblement de toutes les forces syndicales
00:16 pour représenter ce mouvement unanime.
00:18 Alors trois Français sur quatre qui rejettent la réforme
00:22 et qui viennent le dire dans la rue,
00:23 qui viennent le dire au gouvernement, au président de la République et au Parlement.
00:27 Il y a, si vous me permettez juste encore un instant,
00:30 pour moi il y a une symbolique qui est très forte dans le fait que
00:33 on se soit déplacé à Albi pour participer à cette manifestation.
00:37 C'est une façon de dire aussi aux parlementaires qui débattent en ce moment du texte,
00:42 vous-même vous êtes élu d'une partie du territoire.
00:46 Vous aimez bien souvent dire sur les plateaux de télé,
00:49 moi je vais dans ma circonscription le week-end, je vois les gens sur les marchés.
00:53 Les gens ils étaient là, ils sont là, ils sont dans la rue.
00:56 Trois Français sur quatre rejettent cette réforme,
00:59 neuf Français au travail sur dix la rejettent
01:03 pour tout un tas d'arguments parfaitement établis.
01:05 Et donc aujourd'hui on en est là à ce point
01:07 où on se demande pourquoi est-ce que le gouvernement ne l'a pas encore retiré.