Présenté mardi, le nouveau coach de Strasbourg, Frédéric Antonetti, a expliqué qu'il était motivé par la possibilité de prendre une revanche sur lui-même. En assurant le maintien du Racing, après avoir échoué avec Metz.
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00:00 Ensuite, j'ai eu une revanche personnelle.
00:01 Ça c'est personnelle à prendre parce que l'année dernière, j'ai fini sur une situation
00:06 d'échec.
00:07 On connaît tous les échecs, mais ça c'était un gros échec en même temps.
00:12 Et quand Marc m'a donné la possibilité de rebondir, je n'aurais pas allé n'importe
00:18 où, mais ici j'ai dit voilà, c'est l'occasion de prendre.
00:21 C'est une revanche personnelle.
00:23 C'est pas une revanche contre qui que ce soit, c'est une revanche personnelle.
00:26 Je connais les situations, c'est la quatrième fois que je prends un club en courte saison.
00:31 Ça s'est toujours bien passé.
00:33 Il n'y a pas de raison que ça ne le fasse pas ici.
00:37 Non, c'est pas par rapport au FCMS.
00:39 J'ai beaucoup d'amis au FCMS.
00:41 Ça se fait mal terminer.
00:43 On a fait trois saisons correctes et puis ça se fait mal terminer.
00:47 Je ne veux pas refaire la saison de l'année dernière.
00:49 Ce n'est pas la peine.
00:50 Mais cette saison-là va me servir énormément parce qu'on apprend à tout âge.
00:53 Vous savez, quand on subit un échec, il faut se remettre en question.
01:00 Même à 60 ans, il faut se remettre en question.
01:03 Qu'est-ce que j'ai bien fait ? C'est facile de mettre toujours la faute.
01:06 On peut toujours trouver des circonstances atténuantes et il y en a toujours des circonstances
01:10 atténuantes.
01:11 Mais qu'est-ce que j'aurais pu faire pour avoir les trois, quatre points ou le petit
01:15 point peut-être ? Ça c'est le même point.
01:17 Le petit point qui nous aurait permis de… J'ai beaucoup réfléchi parce que dans
01:22 des situations d'échecs, on réfléchit encore plus.
01:24 Donc j'ai beaucoup appris et je vais me servir de ça aussi.
01:28 C'est une expérience en plus.
01:30 Là, on est tout de suite dans le bain.
01:33 C'est-à-dire qu'il y a un match samedi qui arrive très vite.
01:36 Donc le premier objectif, c'est quels sont les joueurs qui sont à ma disposition pour
01:44 le match de samedi.
01:45 Et donc, comment on va jouer samedi ? Il n'y aura pas une révolution.
01:49 Les joueurs, vous les connaissez, l'équipe, vous la connaissez.
01:52 Donc les objectifs, c'est de petit à petit retrouver la confiance.
01:57 Retrouver la confiance parce qu'un joueur qui est en confiance est bien meilleur.
02:03 L'année dernière, il y avait la confiance et c'est peut-être pour ça qu'il y a
02:06 eu les résultats au-dessus de ce qui était espéré.
02:10 Retrouver la confiance et le travail.
02:12 Les problèmes, ils partent du terrain et où est-ce qu'on va les résoudre sur le
02:16 terrain ? Ce n'est pas en bavardant, c'est en travaillant.
02:18 Et que tout le monde s'y mette.
02:21 Mais je n'ai que des bons échos du groupe.
02:24 Le groupe n'a pas beaucoup changé.
02:28 Il a un petit peu changé au mois de janvier, mais l'ostature est là.
02:30 Donc là, après, il y a quelques soucis de blessé qu'il faut rétablir.
02:35 Il faut retrouver une bonne santé collective.
02:37 Ça, c'est important.
02:38 C'est un paramètre important.
02:39 Et aujourd'hui, il faut aller… disons qu'il faut trouver les bons paramètres pour
02:48 être tout de suite opérationnel.
02:49 Il faut que tout le monde y mette.
02:51 Mais je ne pars pas d'une feuille blanche, je ne pars pas de zéro.
02:55 Il y a une bonne deuxième mi-temps à Lille.
02:57 Il y a eu beaucoup d'abnégation, beaucoup de courage après une bonne première mi-temps
03:01 quand on peut dire.
03:02 On ne part pas de… Moi, je veux simplement être un guide.
03:05 Ça, c'est le bon chemin.
03:08 Mon expérience va me servir là-dessus.
03:10 Ça, c'est le bon chemin.
03:11 Et voilà le bon comportement.
03:12 Il y a deux mots qui vont revenir souvent, comportement et attitude, qui font qu'à
03:17 donné on va atteindre notre objectif.