Invité d'une émission de BFM TV sur la réforme des retraites, Jean-Luc Mélenchon n'a pas apprécié d'être interrogé sur le retour d'Adrien Quatennens à l'Assemblée nationale après sa condamnation pour violences.
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00:00 jamais un seul jour de sa vie,
00:02 pour renier les principes auxquels il croit,
00:03 notamment contre les violences.
00:05 Alors vous, vous êtes parfait, mais lui n'est pas parfait,
00:08 moi non plus je ne suis pas parfait, vous voyez ?
00:11 La raison voudrait que j'en parle moins fort, moins violemment,
00:14 que je ne laisse pas apparaître mes sentiments,
00:17 mais je ne peux faire autrement que de le dire,
00:18 je suis révolté contre le traitement.
00:21 Qu'est-ce que vous attendez ?
00:22 De le tuer ? Qu'il en ait marre, qu'il n'en puisse plus ?
00:24 Vous avez vu la tête qu'il fait là ?
00:26 Et il tient bon, mais ça ne vous suffit pas,
00:28 vous passez ça bien en longueur, en espérant qu'on se bouffe entre nous.
00:32 Ce que vous faites est moralement répugnant.
00:34 Vous auriez pu me prévenir, vous n'avez pas fait exprès,
00:38 parce que vous espérez…
00:40 – Moi c'est zéro contact avec vous Jean-Luc Mélenchon,
00:41 on n'a pas fait son dictature.
00:42 – Oui, vous avez zéro contact, c'est ça,
00:44 prenez-moi pour un imbécile en plus.
00:45 Donc vous auriez pu me prévenir, pour que je réfléchisse à vous dire
00:49 comment, au bout de deux heures de débat sur les retraites,
00:52 j'allais intervenir.
00:54 Non, vous ne l'avez pas fait, parce qu'il y a chez vous
00:57 une jouissance sadique, avoir des gens souffrir.
00:59 – Non monsieur.
01:00 – Vous aimez ça ? – Non monsieur Mélenchon.
01:01 – Si monsieur, sinon vous auriez fait une séquence plus brève.
01:03 – Pas du tout monsieur.
01:04 – Alors je vous reconnais tel que vous êtes,
01:05 pour faire du buzz, vous êtes prêt à n'importe quoi.
01:07 – Non monsieur.
01:09 – Et la scène que nous venons de vivre, je suppose,
01:11 sera le moment clé d'une émission que je croyais consacrée aux retraites.
01:15 Je regrette de vous avoir fait confiance,
01:18 vous êtes des gens sans principe, sans foi ni loi.
01:21 – Pas du tout.
01:22 – Allez, bonsoir tout le monde.
01:23 – Vous saviez très bien que c'était dans l'actualité de ce…
01:25 Restez là, monsieur Mélenchon, vous ne pouvez pas partir comme ça.
01:28 Bon, voilà.