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Le mouvement des arrêts de travail collectifs, commencé dans les petits hôpitaux, va-t-il se propager aux CHU ? À Nantes, la direction doit faire face à l'explosion des arrêts aux urgences depuis mardi 7 février. Une première en France.

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Transcription
00:00 Ils ne souhaitent pas être reconnus à cause de la pression exercée par la direction du CHU.
00:06 Ces infirmiers ou aides-soignants des urgences de Nantes sont en arrêt de travail collectif pour épuisement.
00:12 En grève depuis octobre, mais réquisitionnés, c'est le moyen ultime qu'ils ont trouvé pour être entendus.
00:19 Je trouve ça difficile, c'est un peu un sentiment d'abandon, d'abandonner nos patients.
00:22 Après, c'est aussi un moyen de faire entendre notre voix et la voix des patients
00:27 parce que ça fait des mois qu'on est en grève et qu'il n'y a rien qui se passe.
00:32 Ils ont la trentaine, ne sont pas syndiqués, travaillent à l'hôpital depuis 7 ou 8 ans
00:37 et disent se battre pour eux et pour les patients.
00:40 Ça m'est arrivé plusieurs fois de travailler, d'être du matin, d'installer des patients à 9h,
00:46 qui étaient arrivés à 14h-15h la veille.
00:49 Je n'ai pas fait soignant pour être maltraitant,
00:51 donc moi ce que j'ai besoin, c'est de sentir que j'apporte un soin convenable.
00:57 Aujourd'hui, on a quasiment 50% de l'effectif qui est en arrêt de travail
01:02 et il y a d'autres arrêts de travail qui tombent encore.
01:04 Donc voilà où on est dans la situation, on est dans un système de maltraitance qui a été institutionnalisé.
01:10 Les arrêts de travail varient de 48h à 15 jours selon l'épuisement du personnel.
01:16 [Musique]
01:20 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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