Le correspondant CNEWS en Chine, Sébastien Le Belzic, rapporte qu’un nouveau ballon chinois a été aperçu en Amérique latine : «Un deuxième ballon chinois aurait été repéré au-dessus de l’Amérique latine».
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00:00 Oui, effectivement, après quasiment 24 heures d'attente pour avoir une version officielle de Pékin,
00:06 le ministère des Affaires étrangères a confirmé qu'il s'agissait bien d'un aéronef civil sans pilote,
00:13 utilisé à des fins, je cite, de recherche, principalement météorologiques,
00:17 donc un ballon météo qui aurait dérivé et échappé au contrôle de la Chine.
00:24 On n'en sait pas beaucoup plus, si ce n'est qu'un deuxième ballon chinois,
00:28 effectivement, aura été repéré cette fois au-dessus de l'Amérique latine.
00:32 En tout cas pour Pékin, cette réaction des États-Unis,
00:36 vous savez, puisque la visite d'Antony Blinken, qui devait commencer demain à Pékin,
00:41 est qualifiée de disproportionnée, selon un communiqué qui a été publié aujourd'hui par le gouvernement chinois.
00:47 On parle même ici de diffamation et de prétexte pour attaquer la Chine.
00:51 Et on voit donc, après avoir fait le doron pendant 24 heures,
00:54 en présentant des excuses, Pékin, actuellement, en tout cas la diplomatie chinoise,
00:59 tente de contre-attaquer en allumant en quelque sorte un contre-feu,
01:03 alors que cette visite d'Antony Blinken va être reportée,
01:06 mais on ne sait pas quand elle pourra avoir lieu désormais.
01:08 Tension diplomatique effectivement, Sébastien de Belzic,
01:11 mais quel serait l'intérêt pour Pékin de survoler les États-Unis avec un ballon
01:15 qui n'est pas très discret, puisqu'on va le voir avec Harold en quelques instants,
01:19 sa dimension est très importante, on le voit de très très loin.
01:24 Oui, effectivement, là-dessus on n'a absolument aucune explication,
01:28 ça paraît assez incohérent, puisque jusque-là, effectivement,
01:31 l'espionnage chinois aux États-Unis, qui est très important,
01:34 il s'agissait surtout essentiellement d'espionnage électronique,
01:37 d'opérations de guerre informatique, via des opérations de hacking ou de vol de documents.
01:42 Pékin aussi est équipé de très nombreux satellites espions
01:45 qui survolent à très haute altitude les États-Unis,
01:47 donc on comprend mal en fait pourquoi Pékin aurait besoin de ce ballon espion,
01:52 si ce n'est peut-être pour tester les défenses américaines
01:56 ou mettre aussi la pression sur Washington,
01:58 alors que les États-Unis en ce moment multiplient les opérations militaires en Asie,
02:03 avec l'ouverture notamment, ça a été signé cette semaine, de quatre bases militaires aux Philippines.
02:07 Il y a eu aussi des manœuvres militaires cette semaine avec la Corée du Sud
02:11 et la venue du secrétaire général de l'OTAN au Japon,
02:14 qui a mis la pression également sur la Chine
02:16 et puis toujours ces casus belli notamment autour de Taïwan.
02:18 Donc l'opération chinoise visait peut-être à mettre un coup de pression sur Washington.
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