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Cyril Hanouna recevra au cours d’une nouvelle émission les personnalités qui font l’actualité du moment. Leur vérités, leur promesses, les questions que se posent les Français, tout sera passé au crible pour ce moment de télé qui casse déjà les codes.


Pour cette grande première, le premier invité sera Éric Zemmour, journaliste et essayiste, presque candidat à l’élection présidentielle 2022.

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Transcription
00:00 souffre d'un manque de personnel.
00:01 Comme jamais, la France reste que l'unique pays européen
00:03 à ne pas réintégrer les soignants non vaccinés.
00:06 Depuis la crise du Covid, une personnalité politique
00:08 prend énormément la défense des non vaccinés,
00:10 notamment sur Twitter, c'est Florian Philippot.
00:13 Donc demain, cela fera 500 jours pile que des travailleurs français
00:16 sont suspendus pour non vaccination Covid.
00:17 Cas unique au monde, des infirmières, des pompiers,
00:19 des médecins administratifs, etc.
00:21 Alors plus que jamais, réintégrer les suspendus.
00:24 Voilà, honte à la Macronie infâme.
00:27 – Alors Florian Philippot, dans toute sa finesse habituelle.
00:29 – Il aurait pu s'arrêter avant, oui, voilà.
00:31 – Non, mais il ne le ferait pas.
00:33 – Florian Philippot pose une vraie question
00:35 que pas mal de Français se posent.
00:37 – Oui, alors…
00:38 – C'est une question qui revient très souvent dans mes émissions.
00:40 – Ce n'est pas la première fois qu'on me la pose Cyril.
00:42 Alors je ne suis plus ministre en charge de la Santé,
00:44 mais j'assume parfaitement d'avoir demandé à des gens
00:46 qui sont au contact de personnes fragiles ou malades
00:48 d'être protégés contre un virus transmissible.
00:51 Ce serait une première dans l'histoire,
00:53 vous pourrez comprendre que ça crée de l'émoi.
00:56 Il se trouve que moi j'ai été blouse blanche,
00:58 être soignant, médecin, et que pour intégrer l'hôpital,
01:02 quand on m'a demandé de mettre la blouse,
01:03 le premier truc qu'on m'a demandé,
01:03 c'est mon certificat de vaccination contre le DTP et l'hépatite.
01:07 Pourquoi ?
01:09 Parce que tout ce qu'on peut faire pour éviter
01:11 de transmettre des maladies à l'hôpital,
01:12 on le fait, ça fait partie de notre éthique professionnelle.
01:15 Premièrement, ne pas nuire, premier principe d'Hippocrate.
01:17 Donc on a demandé aux soignants de se vacciner.
01:19 Alors il y a des soignants qui n'ont pas voulu se vacciner,
01:22 initialement parce qu'ils disaient l'ARN messager, etc.
01:24 Je note juste, Cyril, qu'ils disaient
01:26 lorsque il y aura un vaccin traditionnel, on le fera.
01:29 Bon, on a mis un vaccin traditionnel, c'est le Novavax,
01:31 qui correspond à bien des vaccins ancestraux.
01:33 Ça n'a pas fait bouger du tout le nombre de soignants non vaccinés.
01:37 On parle là d'environ, c'était les derniers décomptes,
01:38 et c'était il y a un moment, on parle de 1000 personnes,
01:41 1000 blouses blanches sur 300 000, d'accord, qui sont concernées.
01:44 Je ne dis pas que c'est rien, ça compte.
01:46 La plupart d'entre elles, en tout cas,
01:48 on a systématiquement proposé d'accompagner les soignants
01:51 qui ne voulaient pas se vacciner vers une reconversion professionnelle, etc.
01:53 Certains l'ont accepté, d'ailleurs beaucoup l'ont accepté,
01:55 d'autres n'ont pas voulu.
01:57 Certains ont fini par, ou attraper le Covid
01:59 et une fois guéri avec un certificat à revenir.
02:01 D'autres ont fait le choix de se vacciner, etc.
02:03 Moi, dans ma conception de l'éthique professionnelle,
02:08 je dis juste que si demain on doit développer des vaccins
02:10 contre des maladies potentiellement transmissibles
02:12 et potentiellement sévères, ce sera une bonne nouvelle.
02:15 Et que si ces vaccins là, ils existent,
02:17 on demandera à nouveaux soignants de se vacciner.
02:19 Cyril, pour moi, je vais même aller un petit peu plus loin.
02:21 Pour moi, le combat à mener aujourd'hui,
02:23 c'est davantage un combat pour augmenter, par exemple,
02:25 le taux de couverture vaccinale des soignants contre la grippe.
02:28 Parce que la grippe, quand on la chope à l'hôpital,
02:30 quand vous êtes fatigué, que vous avez 80 ans,
02:32 vous venez vous faire soigner à l'hôpital,
02:34 ce n'est pas pour rattraper la grippe.
02:35 Donc pour moi, ces combats, ils sont plutôt de ce niveau-là.
02:36 Après, j'ai beaucoup d'empathie et de sympathie
02:39 pour toute la famille des blouses blanches.
02:41 Je suis désolé qu'il y ait des gens qui se retrouvent dans la difficulté,
02:43 qui soient sous tension.
02:44 On va pouvoir en discuter directement.
02:45 Mais voilà, pour répondre à votre question.
02:48 Vous n'avez vraiment aucune empathie pour nous.
02:50 Vous n'avez surtout plus d'humanité.
02:52 Présentez-vous.
02:52 Vous êtes infirmière depuis 10 ans.
02:53 Vous travaillez dans un service de psychiatrie carcérale
02:56 avec des patients détenus.
02:57 Et vous êtes dû interdire vos fonctions d'infirmière
02:59 depuis le mois d'août 2022 pour avoir refusé la vaccination.
03:03 Et aujourd'hui, vous êtes dans la galère.
03:06 C'est ça.
03:07 Donc ça, c'est ma blouse.
03:08 Elle est raccrochée.
03:09 Vous m'empêchez de travailler.
03:10 Vous m'empêchez d'aller voir mes patients.
03:12 Vous me parlez d'éthique.
03:13 Vous avez envoyé les positifs au lit du malade.
03:16 Alors que nous, négatifs, vous me laissez s'il vous plaît.
03:20 Regardez un petit peu l'heure qu'il est.
03:22 Donc, vous osez me parler d'éthique.
03:26 Chez moi, l'éthique, en fait, c'est de respecter le consentement du patient.
03:30 C'est de lui dire si cette injection expérimentale,
03:35 elle va le rendre malade ou pas.
03:38 Parce que ne me dites pas qu'il n'y a pas d'effet indésirable.
03:40 Monsieur Véran, on est à 190 000.
03:42 D'accord ?
03:43 Donc, ne me dites pas qu'il n'y en a pas eu.
03:45 C'est faux.
03:46 Je suis désolée.
03:47 Et surtout, moi, mon éthique, elle réside dans le fait
03:51 où le patient, il doit être consentant.
03:54 Moi, quand j'enlève ma blouse d'infirmière,
03:55 je rentre chez moi, je suis patiente.
03:59 Je suis une patiente.
04:00 Et vous, vous m'avez enlevé tous ces droits-là.
04:03 Vous m'avez enlevé le droit d'être une simple patiente.
04:06 Je n'ai contaminé personne.
04:08 Je n'ai tué personne.
04:10 Par contre, le fait que vous ayez laissé les gens avec du Doliprane chez eux,
04:14 oui, ça, ça a certainement tué des gens.
04:16 Le fait que vous ayez enlevé les soignants suspendus de leurs hôpitaux,
04:20 oui, ça a enlevé des soignants au lit du patient.
04:23 Parce qu'il faut signaler que nous, on est tous là en début de pandémie.
04:26 D'accord ?
04:26 Moi, en mars 2020, j'étais réserviste sanitaire dans une EHPAD,
04:30 seule au milieu de Paris.
04:33 Et vous osez me dire que je n'ai pas d'éthique ?
04:36 - Je n'ai pas dit que vous n'avez pas d'éthique.
04:37 - Si, vous l'avez dit, monsieur.
04:38 - Non, je dis que c'est un sujet éthique de se protéger
04:40 contre des maladies transmissibles quand on est soignant.
04:41 Et je l'assume, madame.
04:42 Vous êtes vaccinée contre l'hépatite B.
04:44 - Mais monsieur, ce vaccin a 40 ans.
04:47 A 40 ans, l'hépatite B.
04:49 - Alors, attendez.
04:49 - Et là, vous, vous êtes de 20.
04:51 Vous êtes porte-parole et de 20.
04:53 C'est-à-dire que vous savez me dire si dans 10 ans...
04:55 - Qu'est-ce qu'il a, ce vaccin que vous appelez "vaccin expérimental" ?
04:57 Vous lui reprochez quoi ?
04:58 On va aller jusqu'au bout du raisonnement.
04:59 Pour vous, il fait quoi, ce vaccin ?
05:01 - Vous ne savez pas ce qu'il va faire.
05:03 Dans la notice, il est noté, et vous êtes médecin,
05:06 vous devriez le savoir, vous devriez lire les notices.
05:09 Il est marqué qu'ils sont en études jusqu'en décembre 2023.
05:16 Études cliniques.
05:17 Chez moi, c'est expérimental, monsieur.
05:19 - Madame, vous êtes infirmière,
05:19 vous savez ce que c'est qu'une étude post-clinique ?
05:21 - Vous, vous êtes de 20,
05:23 puisque vous savez me dire dans 10 ans ce qu'il va se passer.
05:25 - Je vais vous dire les choses.
05:27 Vous ne faites pas confiance aux médecins avec lesquels vous travaillez.
05:29 - Mais mes médecins, ils m'attendent, là.
05:31 Mes collègues, ils m'attendent.
05:32 Bien sûr que oui, je fais confiance dans mes médecins, monsieur.
05:34 - Il y a 70 médecins non vaccinés dans ce pays.
05:36 D'accord ? 70.
05:37 Sur le nombre complet de médecins.
05:39 Donc les médecins recommandent le vaccin.
05:40 - Vous les sortez d'où de vos chiffres ?
05:42 - Des chiffres nationaux, en fait.
05:44 - Ah bon ? Parce qu'au National, par exemple,
05:46 on doit être 400 soignants dispendus.
05:48 Là, actuellement, on n'est plus de 1500 sur une simple carte
05:51 faite par un monsieur.
05:52 - Non, ce n'est pas une carte faite par un monsieur.
05:54 C'est du déclaratif de la part des soignants eux-mêmes.
05:56 Mais ce n'est pas grave.
05:57 - Mais vous croyez quoi ?
05:58 - Le vaccin n'est pas expérimental.
05:59 Vous avez des milliards d'humains qui ont été vaccinés.
06:01 Vous êtes soignante.
06:02 Vous n'êtes pas patiente quand vous travaillez dans un hôpital
06:04 ou auprès de malades.
06:04 Vous n'êtes pas patiente, vous êtes soignant.
06:06 - Donc je n'ai plus de droit, Éric.
06:06 - Mais vous avez le droit.
06:07 On ne vous a pas vacciné de force.
06:08 Mais quand vous faites le choix, encore une fois,
06:10 de porter la blouse et si vous êtes, madame,
06:12 vous avez la mémoire de ce qu'on vous a demandé
06:14 quand vous avez mis la blouse la première fois,
06:15 on vous a demandé un certificat de vaccination.
06:17 - En fait, on devient des objets quand on devient infirmier.
06:19 - Non, vous n'êtes pas un objet.
06:20 - Vous avez fait de nous un objet.
06:22 - Non, pas du tout.
06:22 - Éric Mercier, vous êtes infirmier,
06:24 un autre infirmier suspendu.
06:26 Vous avez 52 ans, infirmier à Nantes,
06:27 suspendu depuis novembre 2021.
06:29 - Voilà, incroyable, incroyable.
06:31 Ce qu'on vient d'entendre, tout à fait spectaculaire.
06:33 Tout à fait spectaculaire.
06:34 - Alors, qu'est-ce que vous lui reprochez au vaccin ?
06:35 - Non, non.
06:35 - Je voudrais qu'on aille un peu au fond des choses.
06:37 - Justement, on va aller au fond des choses.
06:38 On va vraiment aller au fond des choses.
06:40 - Qu'est-ce qui provoque alors ?
06:40 - J'ai envie de vous proposer deux choses
06:43 parce qu'il faut gagner du temps.
06:44 Moi, je vois l'heure qui passe.
06:45 Peut-être même de vous faire un cadeau,
06:46 si vous accepterez, on verra.
06:47 - J'accepte tous les cadeaux.
06:48 - Première des choses, effectivement,
06:50 c'est de rentrer un petit peu dans la logique
06:52 avec la réintégration des soignants suspendus.
06:54 OK, on en a déjà parlé.
06:55 On est le dernier pays dans le monde
06:56 à être à la ramasse complètement.
06:58 On parle que de pure logique.
06:59 Vous rendre service, rendre service à tout le monde.
07:02 Vous parliez tout à l'heure
07:03 de garder des artisans sur place,
07:05 de garder des artisans en vie.
07:06 Est-ce que vous voulez garder des soignants ?
07:08 Première chose, il faut les réintégrer.
07:11 C'est pure logique.
07:11 Mais deuxième chose,
07:13 est-ce que vous acceptez,
07:14 là, face caméra, devant 2, 3, 4, 6 millions de personnes,
07:17 peu importe.
07:17 - 22.
07:18 - 22 millions, carrément.
07:19 Mais si, si, allez.
07:20 Un jour, ici même, là,
07:23 de venir répondre, parce que là, c'est facile,
07:24 nous, on est les salariés subalterne.
07:26 Mais un jour, de venir rencontrer en face à face
07:29 le docteur Amin Humlil.
07:31 Lui, il a des choses à vous dire.
07:33 Il a des choses à vous expliquer, ce médecin.
07:35 Notamment, qu'est-ce qui s'est passé en mars 2021 ?
07:37 Il y a un homme qui a écrit au Conseil d'État.
07:40 Vous avez peur qu'on en parle ?
07:42 Vous avez peur ?
07:42 Vous me coupez la parole ?
07:44 Vous êtes gêné, c'est logique.
07:45 En mars 2021, quelqu'un a écrit au Conseil d'État.
07:49 "Attention, ce vaccin sera limité dans l'efficacité.
07:52 Il y aura des problématiques de variants
07:54 et la transmission sera énorme."
07:57 Voilà, c'est vous qui avez écrit ça.
07:59 Et juste après, c'était "vacciner tous protégés".
08:01 Moi, j'aimerais qu'on pense un petit peu à Karine,
08:04 une collègue de l'hôpital public,
08:06 qui s'est suicidée, mère de famille, avec deux enfants.
08:09 Nous, on rigole pas.
08:10 Moi, ça fait 30 ans que je suis dans le soin.
08:13 22 ans, soin palliatif.
08:14 Je suis passé par les pompiers de Paris,
08:15 hôpitaux militaires, hôpitaux parisiens.
08:17 J'ai vacciné toute ma carrière.
08:20 J'ai vacciné des stades entiers.
08:21 Ma femme, mes enfants, je les ai vaccinés sur le H1N1.
08:25 Maintenant, on m'appelle anti-vax.
08:26 Je crois rêver.
08:28 J'ai toujours été à jour.
08:29 Sauf que quand je présente mes IGE,
08:31 mes anticorps hépatite B, ça, ça marche.
08:34 Et je me fais mon hépatite B comme un grand.
08:36 Mais quand je présente mes anticorps naturels SARS-CoV-2,
08:39 on me dit "non, ça ne fonctionne pas".
08:41 Dans mon service, monsieur,
08:43 j'ai vu des gens de 94 ans
08:46 guéris nettement à l'ivermectine.
08:48 Vous avez refusé de parler à 500 médecins
08:51 qui vous ont mis en référé au Conseil d'État.
08:53 Vous pouvez soupirer.
08:54 104 études randomisées, 27 pays.
08:57 - Est-ce que le secrétaire de la manifeste, je vous réponds ou pas ?
08:59 - Je termine.
09:00 C'est un secret de polychinelle.
09:01 Et vous refusez de parler au docteur Aminoumine.
09:04 Vous refusez de parler sur la logique.
09:06 Et moi, j'ai toujours vacciné.
09:08 Aujourd'hui, où est-ce que je suis ?
09:10 - Ne soyez pas méprisant, monsieur.
09:11 Vous nous méprisez depuis trois ans.
09:12 Nous vous interpellons dans nos emplois.
09:14 - J'ai presque fini.
09:15 - Je voudrais retrouver mon travail.
09:16 - On n'est pas dans un dialogue, on est dans un espèce de boule de garde.
09:18 - Mais vous savez où je suis, monsieur ?
09:20 Je termine là-dessus.
09:21 Je vide des poubelles en usine alors que mon métier, c'est de soigner.
09:26 Les gens qui sont ici doivent savoir.
09:28 C'est la bérésina sur la gestion de la crise sanitaire,
09:31 mais c'est l'évaporation des soignants.
09:33 Nous, avec le syndicat Liberté Santé, qu'on a été obligé de se créer,
09:37 on est à amener des paniers repas,
09:39 des paniers repas à des infirmières qui dorment,
09:41 là, de l'hôpital public, qui dorment dans leur voiture.
09:45 Alors que nous, on veut retourner en soins.
09:46 Et mes collègues triple dosés,
09:48 mes collègues triple dosés, qu'est-ce qu'ils ont fait avec la quatrième dose ?
09:52 Zéro, nada.
09:53 Elles le savent, elles ont évité,
09:56 à 92%, c'est les chiffres de l'NSM,
09:58 elles ont évité la quatrième dose
10:00 parce que votre pari biologique a raté.
10:04 Ça s'est vu.
10:05 Tous les triple dosés se sont chopés le bide.
10:08 C'est gênant.
10:09 Allez-y, allez-y, mais c'est gênant.
10:11 - Allez-y, Eric, et après j'espère que j'aurai mon cadeau, quand même.
10:13 Allez-y.
10:13 - Votre cadeau, c'est justement la proposition d'Aminhum Lille pour vous,
10:17 face à ce monsieur, mais ça, vous voyez,
10:20 c'est un gant de soignant, moi, je vous le jette, je vous lance le défi.
10:25 Venez parler face à Aminhum Lille, c'est ça, votre cadeau.
10:29 On va voir s'il accède.
10:30 - Je vous réponds ou sinon vous allez se terminer et on peut passer à autre chose.
10:32 C'est comme vous voulez.
10:33 - Allez-y, vous en priez, allez-y.
10:34 - D'abord, dire une chose.
10:35 Un, oui, j'ai de l'empathie et beaucoup de sympathie,
10:37 y compris pour les soignants et notamment pour les soignants non vaccinés
10:40 qui sont en difficulté et qui ne peuvent pas exercer leur métier.
10:42 Et je leur dis, vraiment, vous seriez étonné,
10:45 et je leur dis que je regrette le choix qu'ils ont fait.
10:47 Je regrette le choix qu'ils ont fait.
10:48 - Mais moi, je l'ai su.
10:49 - Je vais vous répondre, sinon on va passer vraiment à autre chose.
10:52 - Allez-y.
10:52 - Ensuite, je comprends le courant qui est le vôtre.
10:55 Quel courant ?
10:56 Mais oui, c'est le courant de l'ivermectine.
10:57 J'ai eu le droit à la chloroquine, j'ai eu le droit à la clochicine,
10:59 j'ai eu le droit à l'ivermectine, c'est-à-dire le courant qui dit depuis trois ans
11:02 qu'il existe un médicament miracle secret,
11:05 que tel ou tel médecin a trouvé dans son laboratoire
11:07 sans démonstration scientifique et qui aurait sauvé des tonnes de vies.
11:10 Je vais vous répondre, je vais aller au bout de mon raisonnement.
11:14 Donc l'ivermectine ne marche pas, la chloroquine ne marche pas,
11:17 la clochicine ne marche pas.
11:19 Il n'y a pas un seul pays au monde qui le considère encore.
11:21 - Mais Pfizer, ça marche.
11:22 - J'écoute, mais je l'assume complètement, c'est pas nouveau.
11:25 Avec moi, la communauté scientifique et médicale n'est pas que française,
11:28 européenne et mondiale.
11:29 Monsieur, je dis juste qu'un soignant, un soignant qui considère qu'un médicament
11:35 n'a pas démontré son efficacité, qui n'a aucune validation,
11:39 ni nationale ni internationale, et qui est dans cette posture-là,
11:42 je suis désolé, et qui refuse de se vacciner,
11:44 est un soignant en qui, je le dis en tant que médecin,
11:47 je n'ai pas confiance.
11:49 Alors après, je vais vous dire les choses.
11:51 Vous avez, vous avez, vous avez, c'est pas une décision,
11:53 vous avez pas une décision politique, même si je l'endosse
11:55 et je l'assume encore aujourd'hui,
11:56 mais vous avez ce qu'on appelle la haute autorité de santé, d'accord,
11:58 qui n'est pas une entité gouvernementale, qui est autonome.
12:01 - Très pratique.
12:03 - Bah, si vous voulez, oui, c'est très pratique,
12:05 c'est tout très utile, la haute autorité de santé,
12:06 parce qu'il produit toutes les recommandations scientifiques de notre pays,
12:09 vous savez, et je les ai sollicitées, je crois, trois ou quatre fois,
12:11 à différents intervalles, en leur posant la question,
12:13 et en disant toujours que le jour où la haute autorité de santé nous dit
12:16 "réintégrer les soignants", on le fera.
12:17 - Et pourquoi pas ?
12:18 - Alors là, je vous disais, c'est la même position.
12:20 - Vous avez lu le courrier qu'on leur envoyait le 17 novembre
12:22 avec le syndicat Liberté Santé, toutes les références scientifiques mondiales,
12:26 c'est cadeau à lire.
12:27 - La demande à l'AGS date de novembre 2022, M. Véran.
12:31 On est en janvier 2023, ça va ?
12:34 Pour combien de temps vous allez attendre ?
12:35 - La haute autorité de santé a systématiquement répondu
12:37 que les conditions ne permettaient pas la réintégration des soignants.
12:39 - Monsieur le ministre, vous disiez les choses.
12:40 - Je suis désolé, encore une fois, pour les soignants,
12:42 ils ne peuvent pas exercer leur travail aujourd'hui.
12:45 - Il y a beaucoup de questions, beaucoup de gens disent...
12:46 - Alors il y a des pays, d'abord, il y a des pays dans lesquels
12:49 il n'y avait pas eu de suspension de soignants,
12:51 d'obligation vaccinale des soignants, des pays qui l'ont mis en place,
12:54 et ensuite, nous on fait...
12:55 Alors je ne suis plus ministre en charge de la santé,
12:57 mais mon successeur, qui est un urgentiste de métier,
13:00 a continué à saisir les autorités scientifiques pour leur reposer la question.
13:03 Comme il y a encore des vagues régulières, ça ne vous aura pas échappé,
13:07 on a connu encore une vague il y a un mois et demi, deux mois,
13:09 ils ont considéré que les conditions de sécurité sanitaire n'étaient pas réunies.
13:12 - Donc vous pouvez lever tout en février ?
13:14 - Mais pardonnez-moi, c'est une chose,
13:16 l'obligation vaccinale des soignants est une chose,
13:19 prenez des médicaments inefficaces, non démontrés,
13:21 utilisés nulle part dans le monde, sur la base, dédiés d'un médecin,
13:25 qui par ailleurs, je crois, a mal à partir avec la communauté médicale,
13:28 j'en ai vécu tellement pendant trois ans, je suis blindé vacciné contre ça.
13:32 Et heureusement qu'on n'a pas cédé sur la chloroquine.
13:34 - M. Mérend, est-ce qu'à 100%, vous pouvez me dire,
13:36 parce qu'on est dans le cadre bien de l'obligation vaccinale,
13:38 et c'est vous qui le rappelez,
13:39 est-ce qu'à 100%, vous pouvez me dire que si je me fais injecter,
13:43 je ne ferai pas d'effet indésirable, puisque vous m'obligez à le faire ?
13:46 Est-ce qu'à 100%, vous pouvez me dire que je peux me faire injecter ?
13:51 - Madame, vous êtes infirmière, parlez de vacciner.
13:54 La vaccination est un cadeau pour l'humanité.
13:56 - Non, non, ce n'est pas un vaccin pour moi, c'est une injection.
13:57 - Mais la vaccination est un cadeau pour l'humanité.
13:59 - Est-ce que vous pouvez m'assurer à 100% que je ne vais pas mourir
14:03 en me faisant injecter, monsieur ?
14:05 - La vaccination nous a permis d'éradiquer des maladies qui terrassaient les populations autrefois.
14:07 Et parce que certains parents ne vaccinaient plus...
14:09 - On est en partie.
14:11 - Moi, j'ai vacciné, je suis pour les vaccins.
14:13 - Parce que des parents avaient arrêté de vacciner leurs enfants contre la rougeole,
14:17 qu'on avait des résurgences de rougeole avec des formes graves,
14:19 on a mis dans la loi l'obligation vaccinale pour toute la population contre la rougeole.
14:23 Et on l'assume aussi.
14:23 - Rougeole, ça doit être 1964 à peu près le vaccin.
14:26 Donc oui ou non, monsieur, à 100% ?
14:28 - Mais madame, le Novavax...
14:28 - Est-ce que vous pouvez m'assurer en mot que j'ai encore le vaccin ?
14:31 - J'avais compris que les soignants non vaccinés ne voulaient pas d'ARL messager,
14:34 mais lorsqu'ils auraient un vaccin dit traditionnel, ils le prendraient.
14:36 - De toute façon, il n'est pas dans le décret, votre délégué.
14:38 - J'avais compris que quand la numéro 2 de Pfizer au Parlement européen,
14:41 Jeannette Small, s'exprime face à Peter Ross, le député néerlandais,
14:46 et qu'elle lui demande "Est-ce que vous avez testé l'efficacité sur la transmission
14:52 avant la mise en route de cette pseudo vaccination en AMM conditionnelle ?"
14:56 Elle répond en riant "Non, il n'y a eu aucun test sur la transmission."
15:01 Vous en avez vous-même parlé au Conseil d'État ?
15:04 C'est pour ça que ça a raté.
15:05 Moi, je suis pour les vaccins, les vrais vaccins.
15:08 Ça, il s'agit techniquement d'injection de nanoparticules lipidiques d'ARL messager
15:14 à visée immunogène de protéines Spike en phase expérimentale 3.
15:17 C'est énervant à dire.
15:18 Du coup, on sert à tout le monde de vaccins.
15:20 Il faut des vrais vaccins.
15:22 Après, vous avez vous-même parlé des mutants à un coronavirus,
15:26 mais ça n'arrête pas de muter tous les trois mois.
15:28 Est-ce que vous faites vacciner quelqu'un de la grippe avec le vaccin de l'année dernière ?
15:33 - Vous auriez raisonné, mais le vaccin qu'on propose chaque année,
15:36 c'est un vaccin qui tient compte des souches de l'année précédente
15:38 pour anticiper les mutations de l'année en cours.
15:39 - Et qui se projette sur l'année d'après.
15:41 - OK, simplement, là, sur quelque chose qui tourne en boucle,
15:44 on veut soit des vrais vaccins, et là, ça a raté,
15:47 mais surtout, on veut travailler.
15:49 On est prêts, on n'attend que ça.
15:51 - Vous avez des convictions, et c'est très dur.
15:52 - Je n'ai rien à faire dans une usine.
15:53 Qu'est-ce que je fais dans une usine ?
15:55 - J'ai appris en déroulant avec le Covid qu'il était très difficile de lutter contre des convictions.
15:58 Donc, moi, je vous donne ma conviction, qui n'est pas une conviction,
16:00 qui est un avis, une recommandation et qui est étayée par la communauté scientifique.
16:04 C'est qu'on a un vaccin qui a sauvé beaucoup de vies.
16:07 - L'hôpital de Sudique meurt.
16:08 - Les EHPAD meurent, monsieur.
16:10 - C'est deux sujets qui sont différents.
16:11 Elles ne meurent pas parce qu'il y a des soignants qui sont non vaccinés.
16:13 - Non, non, non.
16:14 - Merci, Eric.
16:15 - Ma conviction, c'est le garde des bonus.
16:16 - Je veux bien qu'on parle de l'hôpital.
16:17 - Oui, oui.
16:18 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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