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Tous les jours, du lundi au vendredi dans Saga, Charlotte Barriquand retrace la saga d'une entreprise française.
Retrouvez "Saga" sur : http://www.europe1.fr/emissions/ca-va-bien-pour-eux
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00:00 - Europe 1 - La France bouge
00:02 Elisabeth Assayag. La France bouge, merci d'être avec nous. La France bouge qui accompagne les entrepreneurs, qui découvrent des pépites et qui parlent
00:10 et oui d'économie toujours avec cette question qu'est ce qui va bien mais aujourd'hui
00:13 nous avons esquissé un pré-bilan des soldes d'hiver grâce à vous Axel Materi, directrice générale de la maison
00:18 123, une marque vous avez réveillée. Elle s'était endormie depuis quelques années et vu vous, vous nous l'avez dit, vous avez su vous entourer, vous avez
00:26 développé les boutiques
00:28 vous avez sorti des collections et vous nous l'avez dit c'est un c'est un record, c'est un record avec des très très bons chiffres
00:34 alors chaque jour dans La France bouge on se pose et on découvre l'histoire d'une entreprise
00:39 française, d'un produit qui existe depuis longtemps, qui font la fierté de notre pays. Aujourd'hui dans cette émission
00:45 consacrée à nos vêtements, aux textiles, à nos boutiques, on va aller faire un petit tour à l'intérieur de nos bagasins avec la bonne
00:51 accroche. La bonne accroche c'est une entreprise française spécialisée dans le centre et les mannequins
00:58 La France bouge, la saga du jour. Une entreprise qui a été créée en
01:02 1987, qui connaît un succès fou grâce au Saint Triplex. Vous savez ce que c'est autour de la table, le Saint Triplex ?
01:09 Non ? Charlotte a eu l'occasion de vous l'expliquer.
01:11 Avant l'émission.
01:13 Donc elle a de la friche.
01:15 On va vous le dire, c'est un centre qui est utilisé pour présenter des ensembles de lingerie ou encore des maillots de bain et si on a voulu
01:21 vous en parler aujourd'hui c'est parce que deux
01:23 repreneurs marseillais ont décidé de reprendre cette entreprise la bonne accroche et de tout
01:27 relocaliser. Vous allez tout nous raconter Charlotte Barricamp.
01:30 Oui, ces deux entrepreneurs marseillais sont arrivés au bon moment, là où l'entreprise en avait le plus besoin. Tout démarre en
01:37 1987 avec la fondatrice
01:39 Stéphanie Déric. Elle vient du milieu du maillot de bain et en arrivant sur le marché du centre, elle fait mouche. Très vite elle ouvre un
01:45 showroom rue Turbigo à Paris et présente ce centre innovant à tous les grands magasins et commerçants parisiens qui l'adoptent immédiatement.
01:52 Ça fonctionne, l'entreprise se diversifie vers des bustes et des mannequins fabriqués en Europe. Et au même moment la concurrence asiatique
01:59 arrive et c'est de plus en plus compliqué pour une entreprise qui fabrique des scintilles. Tout à fait, sa fondatrice cherche une porte de sortie,
02:06 elle a besoin de quelqu'un pour prendre la relève et tout s'accélère avec une rencontre comme nous le raconte Ivan Fernandez,
02:12 le co-gérant et repreneur de l'entreprise.
02:14 Benjamin, mon associé et moi, on travaillait pour un fabricant de bustes et on avait eu l'occasion de se croiser, on s'était liés d'amitié.
02:20 C'était en 2014, elle nous appelle, un peu fatigué
02:24 économiquement parlant avec tous les efforts qu'il fallait faire pour maintenir l'entreprise.
02:27 Aussi un projet de vouloir venir habiter dans le sud, donc c'était le moment pour elle de passer un peu le flambeau et à ce
02:33 moment là nous on était à une période de notre vie où on se disait pourquoi pas un challenge
02:37 entrepreneurial et c'est à ce moment là qu'on s'est dit bon bah
02:39 lançons-nous et on a foncé sur cette reprise.
02:41 Donc le challenge est de taille, les deux repreneurs doivent trouver une solution pour que l'entreprise ne coule pas et cette solution et bien c'est la
02:50 localisation. Tout à fait ce n'est pas une mince affaire, la demandée là, les clients de la bonne accroche veulent du fabriqué en France
02:56 alors Ivan et Benjamin ouvrent un atelier de production dans le sud de la France à Carnot en Provence.
03:01 Première étape a été d'identifier les métiers pour lesquels l'investissement était trop grand, notamment le bois et le métal donc ça une fois qu'on les a
03:07 écartés, il fallait qu'on trouve une personne qualifiée qui puisse
03:10 travailler la sculpture des bustes et le moulage qui va nous servir du coup à
03:15 fabriquer en série. L'enjeu a été de trouver une personne qualifiée qui travaille avec nous maintenant depuis six ans.
03:20 Notre atout principal c'est cette personne là. Et l'entreprise est la seule à fabriquer bustes, mannequins et cintres
03:25 totalement en France et cette relocalisation lui a valu le label EPV,
03:29 entreprise du patrimoine vivant en 2021. Donc un pari gagnant et la bonne accroche à de plus en plus de clients. Oui déjà des
03:36 particuliers notamment pour les cintres, des marques de luxe, des écoles de mode comme S-Mod ou l'IFM mais surtout des magasins
03:43 Petit bateau, Etam, The Couples avec qui d'ailleurs ils viennent de finir un chantier colossal
03:47 refaire tout le parc français du buste et de mannequins dans toutes les boutiques de la marque et tout ça c'est possible
03:54 Elisabeth grâce à la technologie. Le premier projet qu'on a eu fait avec la 3D c'était de scanner
03:59 un buste de taille 38 pour l'école S-Mod
04:02 pour en fait le réduire à demi buste 38. Donc si vous voulez en fait on a scanné le buste, on l'a imprimé en 3D donc en
04:10 demi
04:12 pour ensuite fabriquer un moule derrière ça et
04:14 industrialiser le process de fabrication
04:17 donc on allie le métier de la 3D donc du scan de l'impression 3D avec l'artisanat.
04:23 L'année 2022 est un record pour l'entreprise avec un chiffre d'affaires
04:26 multiplié par deux et pour continuer d'accrocher le marché des recrutements et des investissements sont prévus sur toute l'année.