Les syndicats ont donné ce jeudi le coup d'envoi de la contestation pour faire reculer le gouvernement sur sa réforme phare des retraites. L'Humanité est parti à la rencontre de ces salariés béneficiaires de régimes spéciaux et dans le viseur de la réforme Macron.
"La retraite avant l'arthrite", "métro, boulot, caveau"... De Calais à Nice, des manifestants ont battu le pavé dans la matinée, avant que le cortège parisien ne s'élance dans l'après-midi pour dire "non" au recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, sur fond de large mécontentement social et dans un contexte de forte inflation.
Alors que la CGT avance le chiffre de 1,2 million de manifestants en régions et 400.000 à Paris. Les cortèges réunissaient beaucoup de travailleurs du public ou du privé craignant d'être "usés" ou "cassés" à 64 ans, comme Laura Chernaï, conductrice de RER et bénéficiaire du régime spécial de La RATP. « On arrive au travail à 4h30 et après 21 annnées de service, je peux vous dire que ça bousille la santé en terme de sommeil et après il faudrait aussi s'interroger afin de savoir pourquoi on n'arrive plus à recruter à la RATP...».
Pierre Yaghlekdjian, conducteur de bus, renchérit : « Ce qui est archaïque, c'est de vouloir faire travailler les gens plus longtemps. EN 2023, c'est anormal que la pénibilité augmente alors que les moyens d'éradiquer cette pénibilité, avec l'évolution technologique, existe.»
A l'échelle nationale, les niveaux de mobilisation sont comparables voire supérieurs à ceux du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million.
"On est clairement sur une forte mobilisation, au-delà ce qu'on pensait", a abondé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger. Son homologue de la CGT, Philippe Martinez, a évoqué une mobilisation "réussie".
Côté usagers, ceux qui n'ont pas recours au télétravail ont dû composer avec des transports en commun au compte-goutte.
A la SNCF, qui affiche un taux de grévistes de 46,3%, la circulation était "très fortement perturbée". Le métro parisien était également "très perturbé".
De nombreux services publics étaient touchés. 28% de grévistes ont été comptabilisés dans la fonction publique d'Etat par leur ministère de tutelle. Les programmes de l'audiovisuel public étaient également affectés.
"La retraite avant l'arthrite", "métro, boulot, caveau"... De Calais à Nice, des manifestants ont battu le pavé dans la matinée, avant que le cortège parisien ne s'élance dans l'après-midi pour dire "non" au recul de l'âge légal de départ de 62 à 64 ans, sur fond de large mécontentement social et dans un contexte de forte inflation.
Alors que la CGT avance le chiffre de 1,2 million de manifestants en régions et 400.000 à Paris. Les cortèges réunissaient beaucoup de travailleurs du public ou du privé craignant d'être "usés" ou "cassés" à 64 ans, comme Laura Chernaï, conductrice de RER et bénéficiaire du régime spécial de La RATP. « On arrive au travail à 4h30 et après 21 annnées de service, je peux vous dire que ça bousille la santé en terme de sommeil et après il faudrait aussi s'interroger afin de savoir pourquoi on n'arrive plus à recruter à la RATP...».
Pierre Yaghlekdjian, conducteur de bus, renchérit : « Ce qui est archaïque, c'est de vouloir faire travailler les gens plus longtemps. EN 2023, c'est anormal que la pénibilité augmente alors que les moyens d'éradiquer cette pénibilité, avec l'évolution technologique, existe.»
A l'échelle nationale, les niveaux de mobilisation sont comparables voire supérieurs à ceux du 5 décembre 2019: au démarrage de la contestation contre le précédent projet de réforme des retraites, la police avait compté 806.000 manifestants en France, la CGT 1,5 million.
"On est clairement sur une forte mobilisation, au-delà ce qu'on pensait", a abondé le numéro un de la CFDT, Laurent Berger. Son homologue de la CGT, Philippe Martinez, a évoqué une mobilisation "réussie".
Côté usagers, ceux qui n'ont pas recours au télétravail ont dû composer avec des transports en commun au compte-goutte.
A la SNCF, qui affiche un taux de grévistes de 46,3%, la circulation était "très fortement perturbée". Le métro parisien était également "très perturbé".
De nombreux services publics étaient touchés. 28% de grévistes ont été comptabilisés dans la fonction publique d'Etat par leur ministère de tutelle. Les programmes de l'audiovisuel public étaient également affectés.
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