Pour la première fois, une étude scientifique a montré l’impact de l'astronomie et l’astrophysique sur les émissions de gaz à effet de serre !
Pour cela, des chercheurs toulousains ont analysé l’activité d’environ 50 missions spatiales et environ 40 observatoires au sol à travers le monde.
Les résultats sont édifiants : depuis leurs débuts, cette activité aurait engendré pas moins de 20,3 millions de tonnes de CO2.
Pour une année, cela représente 1,2 million de tonnes, c’est à peu près les émissions de Malte ou de l’Estonie. C’est loin d’être anodin.
On l’a divisé par le nombre d’astronomes de par le monde, on arrive à 36,6 tonnes par astronome et par an.
"Quand on sait que la moyenne par Français tourne autour de 10 tonnes et qu’en 2030 il faut avoir divisé par deux et être à 5 tonnes, on voit qu’il y a un problème." Jürgen Knödlseder, auteur de l’étude
En astrophysique, les moyens d’observation (télescopes spatiaux, sondes planétaires…) sont les principales sources d’émission.
Néanmoins, la méthode du ratio monétaire (entre les émissions de carbone et le coût du projet) suscite de vives critiques en raison de sa fiabilité estimée à 80%.
Mais face à un manque de transparence quant aux émissions liées à ces activités, cette étude devrait ouvrir le débat sur le sujet.
"Comme toute activité, l'astronomie a une empreinte carbone non négligeable, notre défi est donc de ralentir la construction des infrastructures tout en continuant la recherche d'excellence." Éric Lagadec, président de la Société française d'astronomie et d’astrophysique
Pour cela, des chercheurs toulousains ont analysé l’activité d’environ 50 missions spatiales et environ 40 observatoires au sol à travers le monde.
Les résultats sont édifiants : depuis leurs débuts, cette activité aurait engendré pas moins de 20,3 millions de tonnes de CO2.
Pour une année, cela représente 1,2 million de tonnes, c’est à peu près les émissions de Malte ou de l’Estonie. C’est loin d’être anodin.
On l’a divisé par le nombre d’astronomes de par le monde, on arrive à 36,6 tonnes par astronome et par an.
"Quand on sait que la moyenne par Français tourne autour de 10 tonnes et qu’en 2030 il faut avoir divisé par deux et être à 5 tonnes, on voit qu’il y a un problème." Jürgen Knödlseder, auteur de l’étude
En astrophysique, les moyens d’observation (télescopes spatiaux, sondes planétaires…) sont les principales sources d’émission.
Néanmoins, la méthode du ratio monétaire (entre les émissions de carbone et le coût du projet) suscite de vives critiques en raison de sa fiabilité estimée à 80%.
Mais face à un manque de transparence quant aux émissions liées à ces activités, cette étude devrait ouvrir le débat sur le sujet.
"Comme toute activité, l'astronomie a une empreinte carbone non négligeable, notre défi est donc de ralentir la construction des infrastructures tout en continuant la recherche d'excellence." Éric Lagadec, président de la Société française d'astronomie et d’astrophysique
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