MODE - Après le coup du faux sac-poubelle au mois d’août, Balenciaga a décidé de pousser un peu plus loin (encore) les limites de l’ironie. Ce mercredi 12 octobre, le directeur artistique de la griffe de luxe, Demna Gvasalia, a dévoilé sur Instagram son nouveau sac à main : une pochette aux allures… de paquet de chips.
Elle est dotée d’une doublure métallique, rappelant le papier aluminium, et d’une simple fermeture éclair sur le dessus. Sur le devant : le logo Lay’s est reproduit à l’identique. Il en existe plusieurs modèles, en référence aux différentes saveurs proposées par la marque de pommes de terre, à l’instar des classic, spicy et limon.
Ledit sac, qui a été pensé en collaboration avec Lay’s, n’est pas encore mis en vente, mais d’après plusieurs médias, dont HYPEBEAST, il le sera probablement au prix de 1 800 dollars. C’est ni plus ni moins que 1 330 fois plus cher que le prix d’un sachet de chips nature Lay’s de 150 grammes.
Présenté lors d’un défilé à Villepinte, près de Paris
Comme en témoignent les photos ci-dessous, partagées par le compte culinaire Hypefoods, les mannequins étaient agrippés au sac comme s’il s’agissait d’un vulgaire sachet de chips prêt à être jeté à la poubelle.
Il a été présenté au cours du dernier défilé Balenciaga, organisé au parc des expositions de Villepinte, près de Paris, au début du mois d’octobre. Le lieu avait été, pour l’occasion, entièrement recouvert de boue. Une métaphore, selon Demna Gvasalia (qui se fait désormais appeler uniquement par son prénom), « pour chercher profondément la vérité et avoir les pieds sur Terre ». « Laissez les gens être comme ils veulent l’être, et faites l’amour, pas la guerre », a-t-il soufflé dans le texte d’accompagnement du show.
Une référence à la guerre en Ukraine, pays cher au couturier. Originaire de Géorgie, le créateur de mode a fui son pays natal en 1993 au moment de la guerre civile soutenue par les séparatistes pro russes. Avant de s’installer à Düsseldorf, en Allemagne, avec sa famille, il a lui-même été réfugié dans l’État envahi aujourd’hui par la Russie.
Ceci étant, pas un mot sur le sac Lay’s. Demna, proche du controversé Kanye West, a d’ailleurs décidé de ne plus expliquer ses collections. En tant qu’« art visuel », la mode « n’a pas besoin d’histoire pour être vendue », selon lui. Celui qui exhibe le logo Balenciaga à tout va sur ses créations assure détester « le cadre et les étiquettes ».
Elle est dotée d’une doublure métallique, rappelant le papier aluminium, et d’une simple fermeture éclair sur le dessus. Sur le devant : le logo Lay’s est reproduit à l’identique. Il en existe plusieurs modèles, en référence aux différentes saveurs proposées par la marque de pommes de terre, à l’instar des classic, spicy et limon.
Ledit sac, qui a été pensé en collaboration avec Lay’s, n’est pas encore mis en vente, mais d’après plusieurs médias, dont HYPEBEAST, il le sera probablement au prix de 1 800 dollars. C’est ni plus ni moins que 1 330 fois plus cher que le prix d’un sachet de chips nature Lay’s de 150 grammes.
Présenté lors d’un défilé à Villepinte, près de Paris
Comme en témoignent les photos ci-dessous, partagées par le compte culinaire Hypefoods, les mannequins étaient agrippés au sac comme s’il s’agissait d’un vulgaire sachet de chips prêt à être jeté à la poubelle.
Il a été présenté au cours du dernier défilé Balenciaga, organisé au parc des expositions de Villepinte, près de Paris, au début du mois d’octobre. Le lieu avait été, pour l’occasion, entièrement recouvert de boue. Une métaphore, selon Demna Gvasalia (qui se fait désormais appeler uniquement par son prénom), « pour chercher profondément la vérité et avoir les pieds sur Terre ». « Laissez les gens être comme ils veulent l’être, et faites l’amour, pas la guerre », a-t-il soufflé dans le texte d’accompagnement du show.
Une référence à la guerre en Ukraine, pays cher au couturier. Originaire de Géorgie, le créateur de mode a fui son pays natal en 1993 au moment de la guerre civile soutenue par les séparatistes pro russes. Avant de s’installer à Düsseldorf, en Allemagne, avec sa famille, il a lui-même été réfugié dans l’État envahi aujourd’hui par la Russie.
Ceci étant, pas un mot sur le sac Lay’s. Demna, proche du controversé Kanye West, a d’ailleurs décidé de ne plus expliquer ses collections. En tant qu’« art visuel », la mode « n’a pas besoin d’histoire pour être vendue », selon lui. Celui qui exhibe le logo Balenciaga à tout va sur ses créations assure détester « le cadre et les étiquettes ».
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Art et design