Retrouvez Désintox du lundi au jeudi, dans l'émission 28 minutes, à 20h sur Arte.
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Face à la canicule, l’homme politique de gauche et ancien inspecteur du travail Gérard Filoche a dénoncé le sort des travailleurs français. Pointant les lacunes du code du travail hexagonal, il a vanté une mesure qui existerait Outre-Rhin : « en Allemagne s’il fait plus de 27°C dans la pièce où les salariés travaillent, la loi impose aux employeurs de réduire le temps de travail à 6 heures par jour. Au-dessus de 29 degrés, cela passe à 4 heures par jour. Et c’est si plus de 35 degrés, l'employeur doit tout stopper ».
Les affirmations de Gérard Filoche proviennent d’un article de Challenges de 2013, qui était tout aussi affirmatif. Pourtant elles ne correspondent pas à la réalité.
En effet, à chaque épisode de forte chaleur, les médias allemands, mais aussi les syndicats et des avocats publient des articles pour informer les employés sur leurs droits. Tous s’entendent pour dire qu’en Allemagne « il n'existe pas de législation prévoyant un droit à ne pas travailler à cause de la chaleur ».
Ce que Gérard Filoche présente comme une loi est en réalité une recommandation, que peuvent proposer les conseils d’entreprises. Si des seuils de 26, 30 et 35 degrés figurent bien dans le code du travail, ils obligent l’employeur uniquement à mettre en place des mesures de protection efficaces, mais n’imposent pas forcément de réduire le temps de travail.
Un patron allemand pourra ainsi choisir d’installer des ventilateurs, de proposer des boissons, de permettre des tenues adaptées à la chaleur ou encore de changer les horaires de travail pour que les travailleurs effectuent leurs tâches tôt le matin.
En dernier recours, et s’il ne fait rien, alors les employés peuvent cesser de travailler en invoquant leur sécurité au travail.
Challenge 2013: https://www.challenges.fr/emploi/canicule-les-salaries-allemands-mieux-proteges-que-les-francais_200147
Argumentaires allemands:
syndicats:
1. Confédération allemande des syndicats https://www.dgbrechtsschutz.de/recht/arbeitsrecht/urlaub/themen/beitrag/ansicht/urlaub/let-the-sun-shine-in-your-heart-was-tun-bei-hitze-am-arbeitsplatz/details/anzeige/
2. Ver.di https://www.verdi.de/themen/arbeit/++co++21fc8afe-94c0-11e8-94d2-525400940f89#:~:text=Die%20Arbeitsst%C3%A4ttenverordnung%20in%20Verbindung%20mit,30%20und%2035%20Grad%20einzuschreiten.
3. IG Metall https://www.igmetall.de/service/ratgeber/hitze-am-arbeitsplatz-diese-rechte-haben-beschaeftigte
articles de presse:
1. https://www.test.de/Hitze-im-Buero-5886114-0/
2. https://www.n-tv.de/ratgeber/Hitzefrei-auch-im-Job-Was-Arbeitgeber-leisten-muessen-da
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Face à la canicule, l’homme politique de gauche et ancien inspecteur du travail Gérard Filoche a dénoncé le sort des travailleurs français. Pointant les lacunes du code du travail hexagonal, il a vanté une mesure qui existerait Outre-Rhin : « en Allemagne s’il fait plus de 27°C dans la pièce où les salariés travaillent, la loi impose aux employeurs de réduire le temps de travail à 6 heures par jour. Au-dessus de 29 degrés, cela passe à 4 heures par jour. Et c’est si plus de 35 degrés, l'employeur doit tout stopper ».
Les affirmations de Gérard Filoche proviennent d’un article de Challenges de 2013, qui était tout aussi affirmatif. Pourtant elles ne correspondent pas à la réalité.
En effet, à chaque épisode de forte chaleur, les médias allemands, mais aussi les syndicats et des avocats publient des articles pour informer les employés sur leurs droits. Tous s’entendent pour dire qu’en Allemagne « il n'existe pas de législation prévoyant un droit à ne pas travailler à cause de la chaleur ».
Ce que Gérard Filoche présente comme une loi est en réalité une recommandation, que peuvent proposer les conseils d’entreprises. Si des seuils de 26, 30 et 35 degrés figurent bien dans le code du travail, ils obligent l’employeur uniquement à mettre en place des mesures de protection efficaces, mais n’imposent pas forcément de réduire le temps de travail.
Un patron allemand pourra ainsi choisir d’installer des ventilateurs, de proposer des boissons, de permettre des tenues adaptées à la chaleur ou encore de changer les horaires de travail pour que les travailleurs effectuent leurs tâches tôt le matin.
En dernier recours, et s’il ne fait rien, alors les employés peuvent cesser de travailler en invoquant leur sécurité au travail.
Challenge 2013: https://www.challenges.fr/emploi/canicule-les-salaries-allemands-mieux-proteges-que-les-francais_200147
Argumentaires allemands:
syndicats:
1. Confédération allemande des syndicats https://www.dgbrechtsschutz.de/recht/arbeitsrecht/urlaub/themen/beitrag/ansicht/urlaub/let-the-sun-shine-in-your-heart-was-tun-bei-hitze-am-arbeitsplatz/details/anzeige/
2. Ver.di https://www.verdi.de/themen/arbeit/++co++21fc8afe-94c0-11e8-94d2-525400940f89#:~:text=Die%20Arbeitsst%C3%A4ttenverordnung%20in%20Verbindung%20mit,30%20und%2035%20Grad%20einzuschreiten.
3. IG Metall https://www.igmetall.de/service/ratgeber/hitze-am-arbeitsplatz-diese-rechte-haben-beschaeftigte
articles de presse:
1. https://www.test.de/Hitze-im-Buero-5886114-0/
2. https://www.n-tv.de/ratgeber/Hitzefrei-auch-im-Job-Was-Arbeitgeber-leisten-muessen-da
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