ÉTATS-UNIS - Un lapsus révélateur? Lors d’un discours sur l’importance de la démocratie ce mercredi 18 mai à Dallas, au Texas, l’ancien président américain George W. Bush (2000-2008) voulait condamner l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Sauf qu’il s’est trompé de pays.
Contrairement aux États-Unis, “en Russie, les élections sont truquées”, a-t-il débuté. “Les opposants politiques sont emprisonnés ou empêchés de participer au processus électoral. Le résultat est l’absence de checks and balances (freins et contrepoids, doctrine qui garantit la séparation des pouvoirs, NDLR) en Russie et la décision d’un homme de lancer une invasion injustifiée et brutale en Irak...”, a-t-il poursuivi. Avant de se reprendre: “Je veux dire, en Ukraine.”
Après sa boulette, le 43e président des États-Unis a continué sur le ton de la blague, dans un sourire. “L’Irak aussi”, a-t-il plaisanté avant d’évoquer son âge, 75 ans, pour justifier son erreur. Dans l’assistance, les rires éclatent.
Pourtant, ce lapsus réveille bien des mauvais souvenirs. En 2003, deux ans après les attentats du 11-Septembre, George W. Bush avait décidé de mener une guerre en Irak sous prétexte que l’administration avait trouvé des preuves de la présence d’armes de destruction massive dans le pays. En réalité, aucune arme n’a été découverte.
Cette décision a engendré une guerre de huit ans et reste l’un des gros points noirs de la présidence de George W. Bush. Entre 2003 et 2011, près de 5000 soldats et des dizaines de milliers de civils ont été tués.
Contrairement aux États-Unis, “en Russie, les élections sont truquées”, a-t-il débuté. “Les opposants politiques sont emprisonnés ou empêchés de participer au processus électoral. Le résultat est l’absence de checks and balances (freins et contrepoids, doctrine qui garantit la séparation des pouvoirs, NDLR) en Russie et la décision d’un homme de lancer une invasion injustifiée et brutale en Irak...”, a-t-il poursuivi. Avant de se reprendre: “Je veux dire, en Ukraine.”
Après sa boulette, le 43e président des États-Unis a continué sur le ton de la blague, dans un sourire. “L’Irak aussi”, a-t-il plaisanté avant d’évoquer son âge, 75 ans, pour justifier son erreur. Dans l’assistance, les rires éclatent.
Pourtant, ce lapsus réveille bien des mauvais souvenirs. En 2003, deux ans après les attentats du 11-Septembre, George W. Bush avait décidé de mener une guerre en Irak sous prétexte que l’administration avait trouvé des preuves de la présence d’armes de destruction massive dans le pays. En réalité, aucune arme n’a été découverte.
Cette décision a engendré une guerre de huit ans et reste l’un des gros points noirs de la présidence de George W. Bush. Entre 2003 et 2011, près de 5000 soldats et des dizaines de milliers de civils ont été tués.
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