Alors que la COP26 va commencer à Glasgow, le rapport RTE sur l’énergie préconise d’avancer à la fois sur le nucléaire et sur les énergies renouvelables. Un «[px_nbsp:nbsp]en même temps[px_nbsp:nbsp]» bénéfique pour Emmanuel Macron ? « C’est un rapport qui tombe assez bien, affirme Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat à l’Economie sociale, solidaire et responsable. Il est intéressant par le scénario qu’il développe pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. L’électrification va devoir aller grandissante pour atteindre cette neutralité carbone. Il s’agit de trouver un mix équilibré entre le nucléaire et le renouvelable, tout en dégageant un constat : le scénario 100% énergies renouvelables est le plus coûteux. »
Sur cette question, quels engagements demander aux acteurs privés ? « La France demande désormais aux investisseurs de démontrer leur stratégie d’investissement dans l’industrie durable, assure Olivia Grégoire, avec des objectifs par année. La France leur demande aussi de montrer – et on est les seuls au monde à le faire – comment ils se désengagent des énergies fossiles. »
Concernant l’égalité hommes-femmes, faut-il encore une loi pour réussir à crever le plafond de verre ? «Oui, il le faut, assure notre invitée. Dans les organes de décision, on ne retrouve qu’un peu plus de 17% de femmes. A date, nous n’avons que deux femmes au sein du CAC40. Est-ce suffisant ? Peut-on envisager de conduire un capitalisme citoyen sans la moitié de l’humanité ?»
Dans l’univers des start-up, par exemple, on ne retrouve que 21% de dirigeantes, ce qui n’étonne pas la secrétaire d’Etat : «Beaucoup de femmes y sont salariées, très peu sont dirigeantes. Tout l’enjeu est de réussir à passer à l’étape de direction pour que les femmes aient plus de pouvoir de décision.»
Dans un autre registre, les avocats s’inquiètent pour leur secret professionnel à la lueur du projet de loi Dupond-Moretti. A raison ? « Qu’il y ait des arbitrages en équilibre entre deux ministères, c’est notre quotidien, analyse Olivia Grégoire. Sur la question du secret des avocats, je suis sûre qu’on trouvera une solution ! »
Enfin, alors que la question du droit de vote à 16 ans revient dans le débat avec une proposition de loi LREM sur la table de l’Assemblée, notre invitée se montre prudente : « C’est une question qui mérite un vrai débat. Je ne crois pas qu’il suffise d’ouvrir un droit, il faut aussi ouvrir les conditions pour que ce droit soit effectif. Aujourd’hui, la défiance de la jeunesse envers les politiques est importante mais cela peut faire partie d’une palette de mesures. »
Sur cette question, quels engagements demander aux acteurs privés ? « La France demande désormais aux investisseurs de démontrer leur stratégie d’investissement dans l’industrie durable, assure Olivia Grégoire, avec des objectifs par année. La France leur demande aussi de montrer – et on est les seuls au monde à le faire – comment ils se désengagent des énergies fossiles. »
Concernant l’égalité hommes-femmes, faut-il encore une loi pour réussir à crever le plafond de verre ? «Oui, il le faut, assure notre invitée. Dans les organes de décision, on ne retrouve qu’un peu plus de 17% de femmes. A date, nous n’avons que deux femmes au sein du CAC40. Est-ce suffisant ? Peut-on envisager de conduire un capitalisme citoyen sans la moitié de l’humanité ?»
Dans l’univers des start-up, par exemple, on ne retrouve que 21% de dirigeantes, ce qui n’étonne pas la secrétaire d’Etat : «Beaucoup de femmes y sont salariées, très peu sont dirigeantes. Tout l’enjeu est de réussir à passer à l’étape de direction pour que les femmes aient plus de pouvoir de décision.»
Dans un autre registre, les avocats s’inquiètent pour leur secret professionnel à la lueur du projet de loi Dupond-Moretti. A raison ? « Qu’il y ait des arbitrages en équilibre entre deux ministères, c’est notre quotidien, analyse Olivia Grégoire. Sur la question du secret des avocats, je suis sûre qu’on trouvera une solution ! »
Enfin, alors que la question du droit de vote à 16 ans revient dans le débat avec une proposition de loi LREM sur la table de l’Assemblée, notre invitée se montre prudente : « C’est une question qui mérite un vrai débat. Je ne crois pas qu’il suffise d’ouvrir un droit, il faut aussi ouvrir les conditions pour que ce droit soit effectif. Aujourd’hui, la défiance de la jeunesse envers les politiques est importante mais cela peut faire partie d’une palette de mesures. »
Category
🗞
News