Le président russe Vladimir Poutine vient d’annoncer que les vins russes pourraient désormais utiliser l’appellation française « champagne » alors que les vins français devront se contenter de la catégorie « vin à bulles ». Une façon de s’affranchir de la protection de l’appellation française « champagne AOC ». Pour évoquer les deux bouteilles de vins effervescents russes posées sur la table de test devant lui, Philippe Faure-Brac mime des guillemets lorsqu’il prononce le mot « champagne ». Les deux bouteilles que nous avons choisies pour lui faire tester ce fameux « champagne » russe coûtent 20 euros chacune, achetées dans une petite boutique parisienne. Le meilleur sommelier du monde (1 992) sent les effluves du breuvage pétillant que nous venons de lui proposer : « Le nez est agréable, reconnait-il, puis le patron du Bistrot du Sommelier Paris porte en bouche le verre évasé remplit de la boisson fraîche. En bouche, c’est quand même plus compliqué. Ce n’est pas imbuvable. Cela reste quelque chose qui est acceptable en termes de goût mais ça manque d’élégance, ça manque d’énergie et d’équilibre surtout, explique Philippe Faure-Brac. Le champagne, c’est le symbole mondial de la qualité des vins effervescent poursuit-il donc bien entendu que chacun essaye de s’attribuer une part de cette image ». Retrouvez notre test de ce « champagne » russe qui déclenche la polémique par le meilleur sommelier du monde en vidéo.
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