Contre le vote de la Loi Climat, Extinction Rebellion a cherché à attirer dans une action choc l’attention des députés et des citoyens, à propos de l’insuffisance du texte législatif avec l’urgence de la lutte contre le réchauffement climatique.
Extinction Rebellion a encore frappé. Militantes enchainées par le cou aux grilles de l’Assemblée nationale, fumigènes, torches et banderoles en feu… le mouvement de désobéissance civile qui se bat pour le climat est venu interpeller les députés sur leur propre terrain.
Par leur démonstration flamboyante, les militants écologistes crient leur opposition au vote du projet de loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », qui a lieu au même instant dans l’hémicycle.
Un projet de loi vidé de sa substance
Sur les grilles du Palais Bourbon, 12 militantes attachées, symboles de 12 propositions non-retenues dans le vote de cette loi climat. Pour les délivrer, les clefs des colliers qui les enchaînent ont été envoyées à douze ministres et députées, attendus impatiemment mais pour l’heure curieusement absents: la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, le ministre de l’Economie Bruno Lemaire, ou encore notamment les députés LREM Aurore Bergé et Julien Aubert.
Côté gouvernement, on vend ce projet de loi comme une véritable « première mondiale », qui doit « faire rentrer l’écologie dans le quotidien ». En colère, le militant Egalmog de son surnom dénonce quant à lui plutôt un « énorme gâchis ». Accroché à lui pour ne pas être embarqué par les forces de l’ordre, son voisin militant avance sans aucun doute : cette future loi ne présente qu’un intérêt « purement démagogique » dans le cadre des futures présidentielles.
Le travail de la Convention citoyenne bafoué
Du travail des 150 citoyens qui ont façonné la Convention citoyenne pour le climat lancée par Emmanuel Macron, assurant une reprise « sans filtre » de ces travaux, il ne reste pour le militant “Egalmog” qu’une « loi vidée de toute sa substance »: Abandon de l’interdiction formelle de louer des passoires thermiques, efforts insuffisants pour contraindre la publicité des produits les plus polluants, maintien des lignes aériennes intérieures, absence d’une redevance azotés pour limiter l’usage de ces produits dans l’agriculture…
Pire, juge Elodie Nace, porte-parole d’Alternatiba: « Cette loi laisse le champ libre aux gros pollueurs », principaux responsables du réchauffement climatique, car elle ne « s’attaque pas à la responsabilité des entreprises ». Au micro devant l’Assemblée, elle ironise sur l’inaction de l’Etat face à ces entreprises pollueuses, le même Etat qui verbalise les activistes pour leurs activités contestataires sur la place publique. Elle charge, au passage, tous les « députés qui ont retourné leur veste » dans le vote de cette loi, et qui mettent un danger le futur de la planète.
Extinction Rebellion a encore frappé. Militantes enchainées par le cou aux grilles de l’Assemblée nationale, fumigènes, torches et banderoles en feu… le mouvement de désobéissance civile qui se bat pour le climat est venu interpeller les députés sur leur propre terrain.
Par leur démonstration flamboyante, les militants écologistes crient leur opposition au vote du projet de loi « portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets », qui a lieu au même instant dans l’hémicycle.
Un projet de loi vidé de sa substance
Sur les grilles du Palais Bourbon, 12 militantes attachées, symboles de 12 propositions non-retenues dans le vote de cette loi climat. Pour les délivrer, les clefs des colliers qui les enchaînent ont été envoyées à douze ministres et députées, attendus impatiemment mais pour l’heure curieusement absents: la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari, le ministre de l’Economie Bruno Lemaire, ou encore notamment les députés LREM Aurore Bergé et Julien Aubert.
Côté gouvernement, on vend ce projet de loi comme une véritable « première mondiale », qui doit « faire rentrer l’écologie dans le quotidien ». En colère, le militant Egalmog de son surnom dénonce quant à lui plutôt un « énorme gâchis ». Accroché à lui pour ne pas être embarqué par les forces de l’ordre, son voisin militant avance sans aucun doute : cette future loi ne présente qu’un intérêt « purement démagogique » dans le cadre des futures présidentielles.
Le travail de la Convention citoyenne bafoué
Du travail des 150 citoyens qui ont façonné la Convention citoyenne pour le climat lancée par Emmanuel Macron, assurant une reprise « sans filtre » de ces travaux, il ne reste pour le militant “Egalmog” qu’une « loi vidée de toute sa substance »: Abandon de l’interdiction formelle de louer des passoires thermiques, efforts insuffisants pour contraindre la publicité des produits les plus polluants, maintien des lignes aériennes intérieures, absence d’une redevance azotés pour limiter l’usage de ces produits dans l’agriculture…
Pire, juge Elodie Nace, porte-parole d’Alternatiba: « Cette loi laisse le champ libre aux gros pollueurs », principaux responsables du réchauffement climatique, car elle ne « s’attaque pas à la responsabilité des entreprises ». Au micro devant l’Assemblée, elle ironise sur l’inaction de l’Etat face à ces entreprises pollueuses, le même Etat qui verbalise les activistes pour leurs activités contestataires sur la place publique. Elle charge, au passage, tous les « députés qui ont retourné leur veste » dans le vote de cette loi, et qui mettent un danger le futur de la planète.
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