• il y a 3 ans
La consigne au sein du gouvernement est claire. Tout faire pour éviter le coup de massue d'un troisième confinement, même assoupli, et épargner les nerfs des Français. Mais le régime du couvre-feu, avancé de 20 heures à 18 heures, depuis le 14 janvier, est-il si enviable, si ce n'est souhaitable ? De l'avis de nombreux professionnels de la santé mentale – psychiatres, psychologues et chercheurs –, le diable est souvent dans les détails.

« Au printemps dernier, tout était mélangé, temps, espace, lieu de vie et de travail, famille, boulot. Les personnes seules ont manqué de lien social. Les familles ont dû apprendre à vivre ensemble 24 heures sur 24 alors que le couvre-feu permet de maintenir les espaces. Les enfants vont à l'école, par exemple ». En somme, de l'air – glacial par les temps qui courent – et un peu de distanciation sociale d'avec ses proches, c'est le grand avantage psychologique du couvre-feu. La faculté à pouvoir sortir, se sociabiliser et verbaliser ancrant chacun dans un quotidien renouvelé.

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