Constatant une dérive autoritaire liée à l’état d’urgence, la LDH a initié des observatoires des libertés publiques / pratiques policières dans plusieurs villes et départements, afin de rendre compte de façon objective de la réalité du terrain afin d’alerter sur les violences policières en manifestations.
Depuis l’automne 2018, des citoyens se sont mobilisés contre l'augmentation du prix des carburants automobiles résultant de la hausse d’une taxe sur les produits énergétiques. Ce mouvement dit des « gilets jaunes » s’est élargi rapidement à des revendications sociales et politiques. Les manifestations ont donné lieu à une répression policière particulièrement violente, occasionnant de nombreuses blessures et même des mutilations.
Les manifestations se sont poursuivies en 2019 et début 2020, et ont été rejointes par les mouvements sociaux contestant notamment le projet de réforme des retraites envisagée par le gouvernement Macron.
Mais ces violences s’exercent aussi à l’occasion de contrôles, d’interaction entre la police et la population. Des collectifs de familles de victimes se sont constitués. Des policiers ont eux- mêmes dénoncé récemment des échanges et des comportements racistes de la part de certains de leurs collègues.
Mi-juin 2020, un collectif d’artistes créait une fresque représentant les visages de George Floyd et Adama Traoré, deux hommes noirs décédés lors d’interventions policières, l’un aux États-Unis l’autre en France. Cette fresque porte une inscription «Contre le racisme et les violences policières». Elle a fait l’objet de vives contestations d’un syndicat de police, amené un ministre à tenir des propos honteux pour la République et le Préfet du département à ordonner d’effacer le terme « policières », dans un mélange des genres assez étonnant pour une création artistique.
Débat dans le cadre de la fête de l'Humanité, en partenariat avec la Ligue des droits de l'Homme (LDH), le mercredi 9 septembre 2020 au siège parisien de la Mutuelle générale de l'Éducation Nationale (MGEN).
Avec :
Anthony Caillé, secrétaire général de la CGT Police Île-de-France,
Azzedine Taïbi, maire de Stains,
Marie-Christine Vergiat, vice-présidente de la LDH,
Daniel Veron, représentant de l’Observatoire de la liberté de création,
Nathalie Tehio, représentante de l’Observatoire des libertés publiques (Paris)
Le débat est animé par Eugénie Barbezat, Journaliste à l’Humanité
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Mais ces violences s’exercent aussi à l’occasion de contrôles, d’interaction entre la police et la population. Des collectifs de familles de victimes se sont constitués. Des policiers ont eux- mêmes dénoncé récemment des échanges et des comportements racistes de la part de certains de leurs collègues.
Mi-juin 2020, un collectif d’artistes créait une fresque représentant les visages de George Floyd et Adama Traoré, deux hommes noirs décédés lors d’interventions policières, l’un aux États-Unis l’autre en France. Cette fresque porte une inscription «Contre le racisme et les violences policières». Elle a fait l’objet de vives contestations d’un syndicat de police, amené un ministre à tenir des propos honteux pour la République et le Préfet du département à ordonner d’effacer le terme « policières », dans un mélange des genres assez étonnant pour une création artistique.
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