Est-il sur le territoire ivoirien d’où il s’adresse solennellement - via sa page Facebook - aux panafricanistes ? C’est ce que lui-même révèle dans son direct. L’activiste anticolonialiste, chroniqueur politique, et essayiste franco-béninois, Kémi Seba dit être en ce moment même sur le territoire ivoirien. Après 19h de route, à moto, évitant, selon ses déclarations, les postes frontaliers du Togo et du Ghana, du Ghana et de la Côte d’Ivoire.
Ce panafricaniste qui s’est fait arrêté et expulsé du territoire ivoirien une première fois par les autorités de ce pays dit être venu cette fois pour une raison précise à l’approche du scrutin présidentiel, prévu le 31 octobre prochain. « Je suis venu en Côte d’Ivoire pour parasiter le processus électoral. Il ne s’agit pas de coup d’Etat », a-t-il révélé, appelant toute la jeunesse ivoirienne, dans un esprit de non violence, à se joindre à son action pour freiner le « néocolonialisme et la Françafrique » dont le président Alassane Ouattara, qui se présente à un troisième mandat, serait le ''symbole'' dans l’espace CEDEAO.
« J’appelle toute la jeunesse à se tenir prête pour se mobiliser cette semaine, à rencontrer tous les partis politiques, toutes les structures opposer à Alassane Ouattara (…) Il faut s’opposer pacifiquement, énergiquement, civiquement à Alassane Ouattara (…) Ce combat, nous ne le menons pas pour nous mais pour les générations futures », a justifié Kémi Seba, après avoir rappelé qu’il « ne peux pas être loin de là où notre peuple souffre (…) Aucun membre de mon Ong, aucun membre de l’opposition ne sait que je suis en ce moment en Côte d’Ivoire. »
La candidature du président Ouattara ne fait pas l'unanimité au sein de l'opinion africaine
Poursuivant, l’activiste panafricain a déclaré ceci : « Moi, tous ceux qui sont contre Ouattara sont mes frères. Je remercie Alassane Ouattara parce qu’il a permis de remettre les compteurs à zéro (…) Je ne suis pas venu ici pour mener un combat contre une ethnie, Senoufo, Bété, Malinké, ce sont tous mes frères. Je suis panafricaniste. Ce n’est pas une lutte ivoiro-ivoirienne, c’est une lutte contre le néo-colonialisme, contre la Françafrique. Alassane Ouattara ne peut pas faire avancer l’Afrique (…) ». Kémi Seba, qui se prononçait aussi sur l’actualité en Guinée, au Cameroun, au Nigeria, etc., a rapporté dans ses propos que pour se maintenir au pouvoir, le président Alassane Ouattara aurait octroyé des marchés à Bouygues, Bolloré, etc.
Arrivé précédemment en Côte d’Ivoire, en mars 2019, Kémi Seba avait été expulsé manu militari quelques jours plus tard pour avoir eu une critique acerbe à l'endroit de l'actuel président ivoirien. L’activiste franco-béninois reproche à Alassane Ouattara de soutenir le maintien du franc CFA dans les Etats de l’UEMOA.
Ce panafricaniste qui s’est fait arrêté et expulsé du territoire ivoirien une première fois par les autorités de ce pays dit être venu cette fois pour une raison précise à l’approche du scrutin présidentiel, prévu le 31 octobre prochain. « Je suis venu en Côte d’Ivoire pour parasiter le processus électoral. Il ne s’agit pas de coup d’Etat », a-t-il révélé, appelant toute la jeunesse ivoirienne, dans un esprit de non violence, à se joindre à son action pour freiner le « néocolonialisme et la Françafrique » dont le président Alassane Ouattara, qui se présente à un troisième mandat, serait le ''symbole'' dans l’espace CEDEAO.
« J’appelle toute la jeunesse à se tenir prête pour se mobiliser cette semaine, à rencontrer tous les partis politiques, toutes les structures opposer à Alassane Ouattara (…) Il faut s’opposer pacifiquement, énergiquement, civiquement à Alassane Ouattara (…) Ce combat, nous ne le menons pas pour nous mais pour les générations futures », a justifié Kémi Seba, après avoir rappelé qu’il « ne peux pas être loin de là où notre peuple souffre (…) Aucun membre de mon Ong, aucun membre de l’opposition ne sait que je suis en ce moment en Côte d’Ivoire. »
La candidature du président Ouattara ne fait pas l'unanimité au sein de l'opinion africaine
Poursuivant, l’activiste panafricain a déclaré ceci : « Moi, tous ceux qui sont contre Ouattara sont mes frères. Je remercie Alassane Ouattara parce qu’il a permis de remettre les compteurs à zéro (…) Je ne suis pas venu ici pour mener un combat contre une ethnie, Senoufo, Bété, Malinké, ce sont tous mes frères. Je suis panafricaniste. Ce n’est pas une lutte ivoiro-ivoirienne, c’est une lutte contre le néo-colonialisme, contre la Françafrique. Alassane Ouattara ne peut pas faire avancer l’Afrique (…) ». Kémi Seba, qui se prononçait aussi sur l’actualité en Guinée, au Cameroun, au Nigeria, etc., a rapporté dans ses propos que pour se maintenir au pouvoir, le président Alassane Ouattara aurait octroyé des marchés à Bouygues, Bolloré, etc.
Arrivé précédemment en Côte d’Ivoire, en mars 2019, Kémi Seba avait été expulsé manu militari quelques jours plus tard pour avoir eu une critique acerbe à l'endroit de l'actuel président ivoirien. L’activiste franco-béninois reproche à Alassane Ouattara de soutenir le maintien du franc CFA dans les Etats de l’UEMOA.
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