Eric d’Ortenzio, médecin épidémiologiste à l'Inserm, coordinateur scientifique du réseau REACTing
TRANSCRIPTION
Comment la science participe-t-elle à la décision publique ?
Très tôt, au début de l’épidémie, avant qu’il n’y ait eu des cas sur le territoire français, les équipes, notamment une équipe INSERM-Sorbonne Université, a travaillé sur le risque d’importation en Europe du COVID en fonction des flux aériens entre la Chine et l’Europe. Donc ça permet de dire tel territoire a telle proportion, tel pourcentage de risque d’introduction pour préparer le pays. L’objectif est celui-là. On a fait la même chose avec le continent africain, avec également des paramètres sur les flux aériens mais aussi la capacité des pays à réagir face à une crise sanitaire et la vulnérabilité face aux maladies infectieuses. Cela permet d’établir une carte des pays à risque, pour, encore une fois, alerter. Ça permet de dire aux autorités sanitaires des différents pays, attention, il y a un risque plus important parce qu’il y a des systèmes de santé probablement plus fragiles, donc il faut mieux se préparer, renforcer, peut-être former, équiper.
Ce n’est pas du prédictif ou une boule de cristal, c’est vraiment un outil d’aide à la décision pour mieux se préparer. C’est comme ça qu’on travaille avec les modélisateurs.
Ils peuvent aussi modéliser l’impact des fermetures des écoles, par exemples. C’est un travail qui a été demandé par la DGS, et ce travail de modélisation permet d’établir différents scénarios. Et derrière, la décision des décideurs de santé publique peut s’appuyer sur des outils de modélisation, comme cela a été fait.
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Comment la science participe-t-elle à la décision publique ?
Très tôt, au début de l’épidémie, avant qu’il n’y ait eu des cas sur le territoire français, les équipes, notamment une équipe INSERM-Sorbonne Université, a travaillé sur le risque d’importation en Europe du COVID en fonction des flux aériens entre la Chine et l’Europe. Donc ça permet de dire tel territoire a telle proportion, tel pourcentage de risque d’introduction pour préparer le pays. L’objectif est celui-là. On a fait la même chose avec le continent africain, avec également des paramètres sur les flux aériens mais aussi la capacité des pays à réagir face à une crise sanitaire et la vulnérabilité face aux maladies infectieuses. Cela permet d’établir une carte des pays à risque, pour, encore une fois, alerter. Ça permet de dire aux autorités sanitaires des différents pays, attention, il y a un risque plus important parce qu’il y a des systèmes de santé probablement plus fragiles, donc il faut mieux se préparer, renforcer, peut-être former, équiper.
Ce n’est pas du prédictif ou une boule de cristal, c’est vraiment un outil d’aide à la décision pour mieux se préparer. C’est comme ça qu’on travaille avec les modélisateurs.
Ils peuvent aussi modéliser l’impact des fermetures des écoles, par exemples. C’est un travail qui a été demandé par la DGS, et ce travail de modélisation permet d’établir différents scénarios. Et derrière, la décision des décideurs de santé publique peut s’appuyer sur des outils de modélisation, comme cela a été fait.
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Éducation