Dans un cas comme dans l'autre, le paradoxe pourrait s'avérer désastreux d'un point de vue politique à Marseille, un an et demi après la catastrophe de la rue d'Aubagne dans laquelle huit personnes ont perdu la vie. Deux personnalités proches de l'administration du maire Jean-Claude Gaudin sont mises en cause pour des possibles affaires d'habitat indigne, rapporte « Le Monde » d'après une information du site Marsactu. D'un côté, on trouve Jacques Ansquer, nommé administrateur du Centre communal d'action sociale, en 2014, par l'indéboulonnable édile. D'après le site d'informations locales, l'intéressé posséderait et louerait trois chambres de 9 mètres carrés dans une copropriété du quartier Périer, au 9, rue Mireille. Des pièces sans chauffage fixe ou système d'aération, dont le service d'hygiène de la municipalité a estimé qu'elles étaient « impropres à l'habitation ». Une information d'autant plus préjudiciable que Jacques Ansquer, soutien de la candidate LR aux municipales Martine Vassal, a été missionné par cette dernière pour piloter, en novembre 2018, les Assises citoyennes de l'habitat. Également épinglée par la presse marseillaise, Arlette Fructus est adjointe à la politique de la ville et à la rénovation urbaine, vice-présidente de la métropole Aix-Marseille et était, jusqu'au mois de janvier dernier, adjointe en charge du logement. D'après Marsactu, elle est propriétaire, avec son mari Michel Fructus, de trois chambres dans la même copropriété. L'élue, elle, fait valoir qu'elle ignorait l'existence de ces habitations dans le patrimoine familial. Le 11 février, le parquet de Marseille a ouvert une enquête préliminaire pour « conditions d'hébergement contraires à la dignité de la personne ».
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