La CNIL, le gendarme de la protection des données, a mis en demeure EDF et Engie . En cause ? La façon dont ils collectent les informations personnelles des usagers via le compteur intelligent Linky. 35 millions de foyers en seront obligatoirement équipés d'ici l'année prochaine.
Un compteur qui suscite beaucoup de méfiance de la part des Français.
Fini les relevés de compteur. Le boîtier Linky communique la consommation électrique d'un foyer en temps réel aux fournisseurs.
Cela permet d'ajuster la production à la demande, de facturer avec plus de précision les particuliers, de consulter sa propre consommation quotidienne.
A terme, le boîtier doit même faciliter le développement de l'autoconsommation, via des panneaux solaires ou des éoliennes !
Seulement, ses détracteurs considèrent que les données collectées portent atteinte à la vie privée . Elles permettent en effet de déduire les heures de lever et de coucher d'un foyer, les périodes d'absence et éventuellement le nombre de personnes présentes dans le logement. En soi rien d'illégal, dès lors qu'EDF et Engie recueillent le consentement des usagers..
Mais, c'est là que le bât blesse selon la CNIL, la commission nationale de l'informatique et des libertés. Le formulaire pour donner son consentement n'est pas suffisamment claire et spécifique. Elle considère également que la durée de conservation des informations est plus longue que nécessaire.
Enfin contrairement aux idées reçues, le compteur Linky ne présente aucun risque sanitaire . Les ondes émises sont 25 à 37 fois inférieures au plafond légal selon l'agence nationale des fréquences (ANFR). Elles sont même inférieures à celles d'un ordinateur ou d'une ampoule basse consommation .
Un compteur qui suscite beaucoup de méfiance de la part des Français.
Fini les relevés de compteur. Le boîtier Linky communique la consommation électrique d'un foyer en temps réel aux fournisseurs.
Cela permet d'ajuster la production à la demande, de facturer avec plus de précision les particuliers, de consulter sa propre consommation quotidienne.
A terme, le boîtier doit même faciliter le développement de l'autoconsommation, via des panneaux solaires ou des éoliennes !
Seulement, ses détracteurs considèrent que les données collectées portent atteinte à la vie privée . Elles permettent en effet de déduire les heures de lever et de coucher d'un foyer, les périodes d'absence et éventuellement le nombre de personnes présentes dans le logement. En soi rien d'illégal, dès lors qu'EDF et Engie recueillent le consentement des usagers..
Mais, c'est là que le bât blesse selon la CNIL, la commission nationale de l'informatique et des libertés. Le formulaire pour donner son consentement n'est pas suffisamment claire et spécifique. Elle considère également que la durée de conservation des informations est plus longue que nécessaire.
Enfin contrairement aux idées reçues, le compteur Linky ne présente aucun risque sanitaire . Les ondes émises sont 25 à 37 fois inférieures au plafond légal selon l'agence nationale des fréquences (ANFR). Elles sont même inférieures à celles d'un ordinateur ou d'une ampoule basse consommation .
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