• il y a 16 ans
À la fin de la guerre froide, une série d’enquêtes judiciaires menées
sur de mystérieux actes de terrorisme commis en Italie contraignit le
Premier ministre italien Giulio Andreotti à confirmer l’existence d’une
armée secrète en Italie ainsi que dans d’autres pays d’Europe occidentale
membres de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN).
Coordonnée par la section des opérations militaires clandestines de
l’OTAN, cette armée secrète avait été mise sur pied par l’Agence centrale
de renseignement américaine (CIA) et par les services secrets britanniques
(MI6 ou SIS) au lendemain de la seconde guerre mondiale afin de lutter
contre le communisme en Europe de l’Ouest. Suite aux révélations du
Premier ministre italien, de nombreuses enquêtes à l’initiative de juges,
de parlementaires, de chercheurs et de journalistes d’investigation visèrent
le réseau clandestin qui portait, en Italie, le nom de code « Gladio » (le
glaive), mais qui était également actif dans d’autres pays sous différents
noms tels que « Absalon » au Danemark, «ROC» en Norvège et
«SDRAS» en Belgique. Dans chaque État, les services secrets entretenaient
une armée anticommuniste en étroite collaboration avec la CIA ou
le MI6, à l’insu du Parlement et de la population.

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