28-11-2008
Liban: un journaliste agressé par les partisans d'un parti prosyrien
BEYROUTH (AFP) — Un journaliste travaillant pour des médias proches de la majorité parlementaire au Liban a été hospitalisé jeudi soir après avoir été agressé par des partisans d'un parti prosyrien, a-t-il déclaré à un quotidien vendredi, provoquant un tollé.
Omar Harkous, journaliste au quotidien Al Moustaqbal et à la chaîne Future news, tous deux appartenant à la famille du chef de la majorité antisyrienne Saad Hariri, a affirmé au quotidien francophone L'Orient-Le Jour avoir été battu par des partisans du Parti social national syrien (PSNS).
Le journaliste a dit avoir été agressé par une vingtaine de personnes alors qu'il couvrait un rassemblement du parti à Hamra, un quartier de l'ouest de Beyrouth.
M. Harkous, qui a reçu des coups sur la tête et le corps, a indiqué depuis l'hôpital que les partisans du PSNS lui avaient demandé de quitter les lieux après l'avoir reconnu comme journaliste à la Future news.
"Ils se sont mis à crier que j'étais juif, que j'étais leur ennemi et qu'il fallait que je parte", a indiqué le journaliste, avant qu'ils ne commencent à le frapper.
L'armée a annoncé dans un communiqué vendredi avoir "arrêté trois personnes soupçonnées d'avoir agressé le journaliste Omar Harkous (jeudi) soir à Hamra" et qu'elles étaient interrogées.
Le PSNS a "regretté" l'incident dans un communiqué jeudi soir, appelant à "ne pas exploiter" politiquement cette affaire.
Un sit-in se tiendra vendredi après-midi à Beyrouth pour protester contre l'incident, qui a été condamné par les milieux de la presse et la majorité antisyrienne.
En mai dernier, lors des affrontements sanglants entre des partisans de la majorité et ceux de la minorité menée par le Hezbollah chiite, des partisans de ce dernier avaient forcé l'ensemble des médias appartenant à la famille Hariri à fermer leurs portes pendant quelques jours.
Liban: un journaliste agressé par les partisans d'un parti prosyrien
BEYROUTH (AFP) — Un journaliste travaillant pour des médias proches de la majorité parlementaire au Liban a été hospitalisé jeudi soir après avoir été agressé par des partisans d'un parti prosyrien, a-t-il déclaré à un quotidien vendredi, provoquant un tollé.
Omar Harkous, journaliste au quotidien Al Moustaqbal et à la chaîne Future news, tous deux appartenant à la famille du chef de la majorité antisyrienne Saad Hariri, a affirmé au quotidien francophone L'Orient-Le Jour avoir été battu par des partisans du Parti social national syrien (PSNS).
Le journaliste a dit avoir été agressé par une vingtaine de personnes alors qu'il couvrait un rassemblement du parti à Hamra, un quartier de l'ouest de Beyrouth.
M. Harkous, qui a reçu des coups sur la tête et le corps, a indiqué depuis l'hôpital que les partisans du PSNS lui avaient demandé de quitter les lieux après l'avoir reconnu comme journaliste à la Future news.
"Ils se sont mis à crier que j'étais juif, que j'étais leur ennemi et qu'il fallait que je parte", a indiqué le journaliste, avant qu'ils ne commencent à le frapper.
L'armée a annoncé dans un communiqué vendredi avoir "arrêté trois personnes soupçonnées d'avoir agressé le journaliste Omar Harkous (jeudi) soir à Hamra" et qu'elles étaient interrogées.
Le PSNS a "regretté" l'incident dans un communiqué jeudi soir, appelant à "ne pas exploiter" politiquement cette affaire.
Un sit-in se tiendra vendredi après-midi à Beyrouth pour protester contre l'incident, qui a été condamné par les milieux de la presse et la majorité antisyrienne.
En mai dernier, lors des affrontements sanglants entre des partisans de la majorité et ceux de la minorité menée par le Hezbollah chiite, des partisans de ce dernier avaient forcé l'ensemble des médias appartenant à la famille Hariri à fermer leurs portes pendant quelques jours.
Category
🗞
News