L'Orchestre Philharmonique de Radio France, Violaine Cochard et Jean Rondeau interprètent la Sarabande de la suite pour clavecin n°4 en ré mineur de Georg Friedrich Haendel. Extrait du concert Barry Lyndon Tribute, enregistré le 17 mars à l'Auditorium de la Maison de la Radio à Paris.
Dès le générique de début, la Sarabande est associée au duel et à la mort. Ses accents solennels figurent le destin du jeune Irlandais ambitieux et condamné à l’échec avant même le premier plan du film. La Sarabande résonne depuis le tout premier duel, au cours duquel son père trouve la mort, jusqu’au duel final dans une grange entre Lord Bullingdon et son beau-père Barry, qui met fin à l’ascension de l’Irlandais dans la société aristocratique anglaise.
Cette Sarabande reçoit ainsi une charge dramatique et pathétique extraordinaire, en particulier par son rythme, scandé comme une marche funèbre dans un arrangement sous forme de thème et variation lors des séquences de duel. Mais la Sarabande apparaît aussi de manière prémonitoire et prend un air sinistre pour le spectateur-auditeur lorsque Barry offre un cheval à son fils. Elle annonce, par une ironie tragique que distille la musique, une catastrophe terrible : le petit garçon meurt effectivement des suites d’un accident causé par le cheval, après avoir désobéi à son père.
Dès le générique de début, la Sarabande est associée au duel et à la mort. Ses accents solennels figurent le destin du jeune Irlandais ambitieux et condamné à l’échec avant même le premier plan du film. La Sarabande résonne depuis le tout premier duel, au cours duquel son père trouve la mort, jusqu’au duel final dans une grange entre Lord Bullingdon et son beau-père Barry, qui met fin à l’ascension de l’Irlandais dans la société aristocratique anglaise.
Cette Sarabande reçoit ainsi une charge dramatique et pathétique extraordinaire, en particulier par son rythme, scandé comme une marche funèbre dans un arrangement sous forme de thème et variation lors des séquences de duel. Mais la Sarabande apparaît aussi de manière prémonitoire et prend un air sinistre pour le spectateur-auditeur lorsque Barry offre un cheval à son fils. Elle annonce, par une ironie tragique que distille la musique, une catastrophe terrible : le petit garçon meurt effectivement des suites d’un accident causé par le cheval, après avoir désobéi à son père.
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