Alors qu’Edouard Philippe a annoncé hier soir toute une batterie de mesures afin que les émeutes de samedi dernier ne se reproduisent plus à Paris, notre invité, spécialiste des questions de défense, réagit: «Cette réponse ne répond que partiellement à la situation qui, aujourd’hui, est devenue quasiment insurrectionnelle».
Il ajoute : «Sur le plan technique, ces annonces devraient théoriquement permettre à l’exécutif de mieux faire face aux débordements. Mais on assiste de plus en plus à des débordements d’ordre insurrectionnel ! Vous avez une partie de ces Gilets jaunes qui sont aujourd’hui radicalisés et plus que ça (…) Pour eux, seule la casse leur permet d’obtenir gain de cause».
Après ces annonces, on observe néanmoins un changement de doctrine de la part du gouvernement. Aujourd’hui, il faut aller au contact des casseurs ? «Oui, mais il faut bien avoir à l’esprit que nous avons changé de paradigme (…) Depuis le premier mai, des Blacks Blocs viennent se joindre aux cortèges et ils ne sont plus là pour défiler mais pour défier la puissance publique. C’est la répression qui s’applique, ce n’est plus du maintien de l’ordre. C’est pour cette raison que détachements d’action rapide ont été mis en place (…) Là on a à faire à des voyous, des casseurs, des truands».
Edouard Philippe assume-t-il le risque inhérent à cette nouvelle doctrine, celle d’aller au contact des manifestants ? «Oui, mais ce risque est acceptable dans la mesure où les policiers, lorsqu’ils vont interpeller, vont utiliser des armes dites intermédiaires car, autrement, c’est l’impunité qui règne. Il n’y a rien de pire dans une démocratie que quand l’impunité fait force de loi ».
Il ajoute : «Sur le plan technique, ces annonces devraient théoriquement permettre à l’exécutif de mieux faire face aux débordements. Mais on assiste de plus en plus à des débordements d’ordre insurrectionnel ! Vous avez une partie de ces Gilets jaunes qui sont aujourd’hui radicalisés et plus que ça (…) Pour eux, seule la casse leur permet d’obtenir gain de cause».
Après ces annonces, on observe néanmoins un changement de doctrine de la part du gouvernement. Aujourd’hui, il faut aller au contact des casseurs ? «Oui, mais il faut bien avoir à l’esprit que nous avons changé de paradigme (…) Depuis le premier mai, des Blacks Blocs viennent se joindre aux cortèges et ils ne sont plus là pour défiler mais pour défier la puissance publique. C’est la répression qui s’applique, ce n’est plus du maintien de l’ordre. C’est pour cette raison que détachements d’action rapide ont été mis en place (…) Là on a à faire à des voyous, des casseurs, des truands».
Edouard Philippe assume-t-il le risque inhérent à cette nouvelle doctrine, celle d’aller au contact des manifestants ? «Oui, mais ce risque est acceptable dans la mesure où les policiers, lorsqu’ils vont interpeller, vont utiliser des armes dites intermédiaires car, autrement, c’est l’impunité qui règne. Il n’y a rien de pire dans une démocratie que quand l’impunité fait force de loi ».
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