Philippe Jaroussky (contreténor) et David Kadouch (piano) interprètent A Chloris de Reynaldo Hahn. Soirée enregistrée en public dimanche 10 mars 2019 à 18h au Studio 104 de la Maison de la Radio et présenté par Clément Rochefort.
A Chloris est une des chansons les plus populaires du compositeur français d’origine vénézuélienne Reynaldo Hahn, avec l’Heure exquise. Il s’inspire du poème de Théophile de Viau, écrit en 1620, un poème d’amour aux paroles simples, et crée une chanson à partir des dix premiers vers. Entre musique française du XIXe siècle et inspiration baroque, l’accompagnement fait penser à la basse continue de l’air sur la corde de sol de Jean-Sébastien Bach. Ayant déjà fait l’objet d’un enregistrement de Philippe Jaroussky avec Jérôme Ducros en 2009, il est cette fois-ci accompagné de David Kadouch
S'il est vrai, Chloris, que tu m'aimes,
Mais j'entends, que tu m'aimes bien,
Je ne crois point que les rois mêmes
Aient un bonheur pareil au mien.
Que la mort serait importune
De venir changer ma fortune
A la félicité des cieux!
Tout ce qu'on dit de l'ambroisie
Ne touche point ma fantaisie
Au prix des grâces de tes yeux.
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Les 10 choses que vous ne savez pas sur Reynaldo Hahn : https://www.francemusique.fr/musique-classique/10-petites-choses-que-vous-ne-savez-peut-etre-pas-sur-reynaldo-hahn-36278
Les mélodies de Rehnaldo Hahn : https://www.francemusique.fr/emissions/le-matin-des-musiciens/les-melodies-de-reynaldo-hahn-25510
Biographie de Reynaldo Hahn : https://www.francemusique.fr/personne/reynaldo-hahn
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Réalisation et montage : Dimitri Scapolan
Cadreur : Israel Solorzano
A Chloris est une des chansons les plus populaires du compositeur français d’origine vénézuélienne Reynaldo Hahn, avec l’Heure exquise. Il s’inspire du poème de Théophile de Viau, écrit en 1620, un poème d’amour aux paroles simples, et crée une chanson à partir des dix premiers vers. Entre musique française du XIXe siècle et inspiration baroque, l’accompagnement fait penser à la basse continue de l’air sur la corde de sol de Jean-Sébastien Bach. Ayant déjà fait l’objet d’un enregistrement de Philippe Jaroussky avec Jérôme Ducros en 2009, il est cette fois-ci accompagné de David Kadouch
S'il est vrai, Chloris, que tu m'aimes,
Mais j'entends, que tu m'aimes bien,
Je ne crois point que les rois mêmes
Aient un bonheur pareil au mien.
Que la mort serait importune
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