Ce vendredi s’ouvre à Paris le procès du jeune couple de la place Contrescarpe, à Paris, molesté par Alexandre Benalla le 1er mai 2018. Ils sont jugés pour des violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique.
Le jeune couple par qui l’affaire Benalla est arrivée est jugé ce vendredi matin par le tribunal correctionnel de Paris pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, sans incapacité temporaire de travail.
La diffusion d’enregistrements montrant l’ex-chargé de mission de l’Élysée Alexandre Benalla casqué malmenant Chloé P., graphiste de 30 ans, et Georgios D., cuisinier de 29 ans, lors des manifestations du 1er mai 2018, a déclenché un scandale qui n’a cessé depuis d’aller de rebondissement en rebondissement.
Les deux jeunes gens ont reconnu et regretté, en garde à vue et dans des interviews, avoir lancé des objets sur les forces de l’ordre, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris, dont une carafe prise à la terrasse d’un café.
Un des fils d’une affaire complexe
C’est ce qui leur vaut de se retrouver devant un tribunal correctionnel, dans ce qui est devenu un volet secondaire d’une affaire qui les dépasse, même s’il en a été le révélateur.
Ils sont eux-mêmes parties civiles dans une des procédures visant l’ex-homme de confiance d’Emmanuel Macron et un gendarme réserviste, ami d’Alexandre Benalla et à l’époque employé par La République en Marche (LREM), protagoniste des mêmes faits.
Alexandre Benalla et Vincent Crase ont notamment été mis en examen le 22 juillet pour violences en réunion et immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, notamment.
Mais ce n’est qu’un des fils d’un écheveau dont chaque nouvelle révélation, sur les avantages dont Alexandre Benalla a bénéficié à l’Élysée, ses relations avec le chef de l’État, l’usage qu’il a continué à faire de passeports diplomatiques malgré son licenciement, ses voyages en Afrique, ses relations amicales et d’affaires parfois troubles, dévoile la complexité.
Démission de la cheffe du GSPM
Les dernières révélations en date, en partie confirmées par Matignon, mettent en lumière ses relations avec la commissaire de police Marie-Elodie Poitout, cheffe du Groupe de protection du Premier ministre (GSPM), et son compagnon, Chokri Wakrim, un ancien des forces spéciales.
C’est chez eux que l’ex-chargé de mission et Vincent Crase sont soupçonnés de s’être rencontrés le 26 juillet, en violation avec les conditions de leur contrôle judiciaire.
Matignon a annoncé jeudi la démission de la policière tandis que le Parquet national financier (PNF) confirmait l’ouverture d’une enquête pour corruption sur la conclusion d’un accord de sécurité avec un oligarque russe dans laquelle Alexandre Benalla et Chokri Wakrim seraient impliqués.
Un membre du gouvernement estime cependant que ces derniers rebondissements ne sauraient mettre en difficulté Emmanuel Macron : « Le président a reconnu dès l’été dernier avoir fait erreur concernant Alexandre Benalla et être l’unique responsable. Point. Maintenant, que la justice fasse son travail », a-t-il confié.
Le jeune couple par qui l’affaire Benalla est arrivée est jugé ce vendredi matin par le tribunal correctionnel de Paris pour violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique, sans incapacité temporaire de travail.
La diffusion d’enregistrements montrant l’ex-chargé de mission de l’Élysée Alexandre Benalla casqué malmenant Chloé P., graphiste de 30 ans, et Georgios D., cuisinier de 29 ans, lors des manifestations du 1er mai 2018, a déclenché un scandale qui n’a cessé depuis d’aller de rebondissement en rebondissement.
Les deux jeunes gens ont reconnu et regretté, en garde à vue et dans des interviews, avoir lancé des objets sur les forces de l’ordre, place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris, dont une carafe prise à la terrasse d’un café.
Un des fils d’une affaire complexe
C’est ce qui leur vaut de se retrouver devant un tribunal correctionnel, dans ce qui est devenu un volet secondaire d’une affaire qui les dépasse, même s’il en a été le révélateur.
Ils sont eux-mêmes parties civiles dans une des procédures visant l’ex-homme de confiance d’Emmanuel Macron et un gendarme réserviste, ami d’Alexandre Benalla et à l’époque employé par La République en Marche (LREM), protagoniste des mêmes faits.
Alexandre Benalla et Vincent Crase ont notamment été mis en examen le 22 juillet pour violences en réunion et immixtion dans l’exercice d’une fonction publique, notamment.
Mais ce n’est qu’un des fils d’un écheveau dont chaque nouvelle révélation, sur les avantages dont Alexandre Benalla a bénéficié à l’Élysée, ses relations avec le chef de l’État, l’usage qu’il a continué à faire de passeports diplomatiques malgré son licenciement, ses voyages en Afrique, ses relations amicales et d’affaires parfois troubles, dévoile la complexité.
Démission de la cheffe du GSPM
Les dernières révélations en date, en partie confirmées par Matignon, mettent en lumière ses relations avec la commissaire de police Marie-Elodie Poitout, cheffe du Groupe de protection du Premier ministre (GSPM), et son compagnon, Chokri Wakrim, un ancien des forces spéciales.
C’est chez eux que l’ex-chargé de mission et Vincent Crase sont soupçonnés de s’être rencontrés le 26 juillet, en violation avec les conditions de leur contrôle judiciaire.
Matignon a annoncé jeudi la démission de la policière tandis que le Parquet national financier (PNF) confirmait l’ouverture d’une enquête pour corruption sur la conclusion d’un accord de sécurité avec un oligarque russe dans laquelle Alexandre Benalla et Chokri Wakrim seraient impliqués.
Un membre du gouvernement estime cependant que ces derniers rebondissements ne sauraient mettre en difficulté Emmanuel Macron : « Le président a reconnu dès l’été dernier avoir fait erreur concernant Alexandre Benalla et être l’unique responsable. Point. Maintenant, que la justice fasse son travail », a-t-il confié.
Category
🗞
News